Hammer of the Emperor (Omnibus avec Steve Parker, Lucien Soulban et Steve Lyons).
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Hammer of the Emperor (Omnibus avec Steve Parker, Lucien Soulban et Steve Lyons).
==> Hammer of the Emperor Omnibus avec Steve Parker, Lucien Soulban et Steve Lyons Across the war-torn galaxy, the Imperial Guard are a bastion against the enemies of mankind. From the punishing heat of Tallarn's deserts to the bonechilling tundras of Valhalla, these are soldiers who give their lives in the Emperor's name. Whether shoulder to shoulder or crushing their enemies in vast machines of war, they are unwavering in their devotion to duty. On a thousand stars, they repel the forces of Chaos and the foul xenos in an eternal conflict.
761 pages • Mars 2011 • ISBN 9781849700283 • Illustration de ? |
Contient :
- Gunheads et Mercy Run de Steve Parker,
- Ice Guard, A blind eye et Waiting death de Steve Lyons,
- Desert Raiders de Lucien Soulban.
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Hammer of the Emperor (Omnibus avec Steve Parker, Lucien Soulban et Steve Lyons).
Comme j’ai décidé de lire un maximum de romans sur la garde cette année, je commence par vous faire un retour sur cette compilation sortie il y a 10 ans.
Une nouvelle grimdark à souhait nous montrant Oskar Wulfe, sympathique chef de tank cadien, effectuer une mission de sauvetage de dernière minute sur un monde qui est sur le point de connaître l’apocalypse. Le cadre de l’histoire est plutôt original car la planète va subir une pluie d’astéroïdes déclenchée par Ghazkull Thraka, il y a donc un compte à rebours et un sentiment d’ angoisse permanente. Après un affrontement contre des orks, Wulfe perd une partie des tanks dont il a le commandement. L’escouade se rend ensuite dans une ville ravagée par des émeutes et s’occupe donc des pilleurs à coups de bolter lourds et de mitraillettes. Puis, après avoir localisé l’officier blessé recherché dans une église, Wulfe se rend compte du vrai objectif de la mission.
Il y a plusieurs bonnes idées dans cette nouvelle, comme le traitement psychologique du perso principal ou le lieu où se déroule l’action qui est assez atypique. Malheureusement, plusieurs détails plombent l’immersion, comme le fait d’envoyer une escouade de Leman Russ dans une mission de sauvetage (35 Km/h au compteur !), ou des scènes maladroites comme une scène de discussion légère après un sacrifice héroïque contre des orks. C’est assez répétitif par moment avec le héros qui ressasse encore et toujours le même sujet. À part ça, ça ne se lit pas trop mal et ça reste plutôt correct.
Note : 14/20
Cette fois-ci on a un groupe de combat majoritairement cadien qui se rend sur Golgotha, le monde où Yarrick s’est fait battre par Ghazkull après la deuxième guerre d’Armageddon. L’objectif du groupe est de retrouver le Fortress of Arrogance, le baneblade du vieux commissaire.
Le fluff est assez intéressant car il nous montre le déroulement d’un débarquement de la garde avec l’atterrissage des troupes, le déploiement, la prise d’objectifs… C’est assez détaillé, mais le plus important est que le bouquin insiste pas mal sur le fait que la garde opère en régiments se soutenant mutuellement. Du coup on a du blindé, de l’infanterie mechanisée, de l’infanterie classique, de l’artillerie et même un peu de kasrkins. On a aussi une multitude de personnages comme le héros de la nouvelle précédente, un jeune officier prometteur et sympa, un général con (mais qui n’est pas pour autant manichéen), un chef de tank qui ressemble à un mix Rawne/Cuu, un vieux colonel chef de shadowsword très sympa qui porte une prothèse vertébrale le faisant souffrir… Néanmoins, le bouquin se concentre vraiment sur les tanks et le haut commandement.
Malheureusement les cadiens paraissent quand même assez lambdas, on insiste pas vraiment sur leurs spécificités comparés aux autres régiments. En revanche, il y a d’autres infos bonnes à prendre :
- Le quotidien des gardes. On apprend par exemple que la gravité à l’intérieur des vaisseaux qui augmente/diminue pour que les soldats soient habitués à celle de la planète où ils vont atterrir. On a quelques détails intéressants comme le fait que les citoyens de l’Imperium soient éduqués pour haïr les xenos, le fait que revendre des dents d’orks soit puni de mort ou les jeux interdits pendant les pauses. Notez que le casque cadien est le modèle mark VIII.
- On insiste beaucoup sur le fait que toutes les planètes ne sont pas habitables, ce qui déclenche des calamités telles que des épidémies, des parasites ou des empoisonnements avec l’air irrespirable. D’ailleurs cela fera presque autant de dégâts chez les cadiens que les orks.
- La vie à l’intérieur d’un Leman Russ : l’intérieur de ces bêtes n’est pas très détaillé, mais on nous montre l’esprit de camaraderie entre tankistes ou la vénération de l’esprit de la machine du tank. Les sensations que l’équipage ressent au combat est aussi assez bien transcrite.
- Des motos impériales et des blagues de beauf à propos de magazines licencieux.
De bonnes idées et une histoire sympa mais aussi des défauts comme des situations confuses : une grosse armée de la garde qui parvient à échapper à une horde d’ork grâce à une tempête, une autre horde qui poursuit les gardes avant de disparaître bizarrement… On a aussi des répétitions très lassantes avec les héros qui ressassent sans arrêt les mêmes sujets et des longueurs par ci par là. Enfin, on a des intrigues secondaires qui se terminent bizarrement, dont une avec le mechanicum qui est complètement oubliée! Je trouve que Steve Parker rend bien justice à l’univers de 40k avec ses « méchants » pas vraiment manichéens, son parti de montrer les angoisses des personnages plutôt que d’insister sur l’overcheaté ou l’Imperium qui est vraiment cruel avec ces citoyens, mais on regrettera plusieurs défauts qui rendent l’histoire lassante par moment.
Ma note : 15/20
Une histoire pas désagréable mettant en scène une équipe de Valhallans partant à la recherche d’un prêtre impérial sur une planète tombée aux mains des égarés. Il y a là aussi un chronomètre car le monde est sur le point de connaître l’exterminatus. On a une ribambelle de persos assez intéressant comme un soldat fanatique, une gardienne impériale qui souffre du syndrome de l’imposteur, un colonel froid et obstiné qui porte des bioniques au niveau des bras et de la tête…
Tout ceci est très classique : infiltration, gunfight, course-poursuite à la fin… Niveau fluff :
- Pas grand-chose sur les Valhallans eux-même, on voit surtout qu’il s’agit de soldats coriaces et obstinés qui aiment se battre en rangs serrés et qui ne sont dégoûtés ni par les pertes humaines ni par les conditions de vie de la garde. Ils sont vraiment à fond sur la discipline et désobéissent rarement. Ils détestent se replier et sont donc aussi bons en attaque qu’en défense.
- Quelques infos intéressantes comme les bioniques impériaux qui sont assez « crus », avec le personnage de Steele qui a souvent du mal à vivre avec. On peut noter qu’il y a une description des vestes flaks, les protections utilisées par des régiments comme les Valhallans, Mordians, Tallarns…
Ce n’est pas désagréable à lire mais il y a un manque assez progressif d’inspiration avec une fin vraiment très rushée. On notera des personnages ayant des caractères très divers et qui sont tout sauf sympathiques mais restent attachants.
Ma note : 13/20
Une histoire courte nous montrant les persos de la nouvelle précédente effectuent une mission dans un centre de recherche sous-marin de l’ Admech. Totalement rushé, pas intéressant, aucun fluff… On passe.
Ma note : 3/10
Sans doute la nouvelle la plus intéressante du lot. On nous montre un régiment de Tallarn assez inhabituel car ses membres viennent de deux alliances que tout oppose. Il y a un paquet de fluff très intéressant car on se fait rapidement une idée précise des régiments de ce monde.
On voit que Tallarn a été déchirée par une guerre civile qui a divisé sa population en deux. Deux des persos principaux sont particulièrement intéressants : Un commissaire et un membre d’une troisième tribu minoritaire, qui vont tout les deux devoir servir de conciliateurs entre les deux parties du régiments. L’un doit faire respecter la discipline et l’autre la tolérance mais cela va être difficile car le régiment se retrouve coincé sur une planète désertique et abandonné par la flotte. Ce qui est original c’est que l’ennemi vient de l’intérieur dans la première partie avec des gardes qui se déchirent à la première occasion. Ils finissent par trouver un réseau de souterrains contenant une végétation paradisiaque mais cela ne va faire qu’empirer les rancœurs car le chef du régiment voudra clamer cette planète pour son alliance.
Lucien Soulban, qu’on ne voit plus depuis longtemps, est un plutôt bon auteur. Le rythme est vraiment pas mal car on ne s’ennuie pas et il n’y a pas non plus de persos overbadass. Il y a également pas mal de fluff comme l’organisation de Tallarn, les tyranides vus par de simples mortels ou le fait que la cohabitation entre les membres des régiments peut être risquée. On peut voir que le droit de colonisation des gardes impériaux requiert une liste d’exploits bien plus longue que ce qui est exigé d’un régiment lambda, car le travail qui s’ensuit est vraiment colossal : Changement des cartes, arrivée des vaisseaux, boulot administratif… On apprend aussi que les Tallarn font venir leurs montures d’un monde paradisiaque voisin au leur et on se fait une idée de ce qui fait leur réputation de combattants du désert : Ils savent se rationner, ils préfèrent la vitesse, ils savent exploiter les dunes lors des combats… Niveau défauts, la réconciliation des membres du régiment ainsi que la fin du bouquin sont un peu trop vite expédiées.
Ma note : 16/20
Une nouvelle montrant Straken et une partie de son régiment bloqués dans un village autochtone sur une planète sauvage. L’idée est surtout de montrer le personnage de Straken, avec sa classe, ses bioniques et son attachement envers ses hommes. La conclusion est assez originale.
(Spoiler ): Le gentil village se retrouve attaqué par des mutants et Straken va se retrouver obligé de le défendre.. Se rendant compte que les mutants sont bien trop forts et que quelque chose ne va pas, il décide de se rendre…
Et se rend compte que tout ceci n’était qu’une illusion causée par un démon. Les cultistes sont en réalité des membres de son régiment venus les sauver et les gentils villageois sont en fait des chaoteux. La nouvelle se termine avec Straken tuant une espèce de psyker/démon qui est en fait le grand responsable de tout ça et regrettant ses hommes tués par ses mains.
Ce n’est pas désagréable à lire et cela donne une idée plutôt précise de Straken qui est assez amusant par sa badasserie des plus abusées.
Ma note : 7/10
Dans l’ensemble les nouvelles de cette omnibus ne sont pas mauvaises mais elles souffrent d’un manque d’inspiration/fluff assez flagrants comme dans pas mal de bouquins de commandes de la BL de cette époque. On notera quand même des idées intéressantes avec le côté dramatique très appuyé. À ce niveau-là, j’ai tendance à préférer une approche plus équilibrée avec des forces certes composées d’humains normaux mais capables d’opposer une vraie résistance face aux horreurs du sombre futur, mais j'apprécie quand même beaucoup ce parti pris d'insister sur la faiblesse et le courage des combattants humains.
Mercy Run, par Steve Parker
Une nouvelle grimdark à souhait nous montrant Oskar Wulfe, sympathique chef de tank cadien, effectuer une mission de sauvetage de dernière minute sur un monde qui est sur le point de connaître l’apocalypse. Le cadre de l’histoire est plutôt original car la planète va subir une pluie d’astéroïdes déclenchée par Ghazkull Thraka, il y a donc un compte à rebours et un sentiment d’ angoisse permanente. Après un affrontement contre des orks, Wulfe perd une partie des tanks dont il a le commandement. L’escouade se rend ensuite dans une ville ravagée par des émeutes et s’occupe donc des pilleurs à coups de bolter lourds et de mitraillettes. Puis, après avoir localisé l’officier blessé recherché dans une église, Wulfe se rend compte du vrai objectif de la mission.
- Spoiler:
- Au fait, ce n’est pas une mission de sauvetage. L’officier est le fils d’un gradé de la garde qui a besoin d’une greffe de moelle osseuse en urgence (sûrement de la scénarite aigüe car la moelle doit être extrait sur un sujet vivant). Le pauvre Wulfe sera sans cesse torturé par ses principes et la cruauté de ses ordres, et il finira par achever le pauvre officier malgré l’avertissement d’une sœur hospitalière fanatique. Finalement, la même sœur sauvera Wulfe et son équipe en leur permettant d’embarquer dans sa chimère, plus rapide et apte à atteindre le point d’évacuation à temps. La nouvelle se termine en nous montrant le héros et ses remords, d’autant plus qu’il a été forcé d’abandonner son tank pour sauver sa vie.
Il y a plusieurs bonnes idées dans cette nouvelle, comme le traitement psychologique du perso principal ou le lieu où se déroule l’action qui est assez atypique. Malheureusement, plusieurs détails plombent l’immersion, comme le fait d’envoyer une escouade de Leman Russ dans une mission de sauvetage (35 Km/h au compteur !), ou des scènes maladroites comme une scène de discussion légère après un sacrifice héroïque contre des orks. C’est assez répétitif par moment avec le héros qui ressasse encore et toujours le même sujet. À part ça, ça ne se lit pas trop mal et ça reste plutôt correct.
Note : 14/20
GunHeads, par Steve Parker
Cette fois-ci on a un groupe de combat majoritairement cadien qui se rend sur Golgotha, le monde où Yarrick s’est fait battre par Ghazkull après la deuxième guerre d’Armageddon. L’objectif du groupe est de retrouver le Fortress of Arrogance, le baneblade du vieux commissaire.
Le fluff est assez intéressant car il nous montre le déroulement d’un débarquement de la garde avec l’atterrissage des troupes, le déploiement, la prise d’objectifs… C’est assez détaillé, mais le plus important est que le bouquin insiste pas mal sur le fait que la garde opère en régiments se soutenant mutuellement. Du coup on a du blindé, de l’infanterie mechanisée, de l’infanterie classique, de l’artillerie et même un peu de kasrkins. On a aussi une multitude de personnages comme le héros de la nouvelle précédente, un jeune officier prometteur et sympa, un général con (mais qui n’est pas pour autant manichéen), un chef de tank qui ressemble à un mix Rawne/Cuu, un vieux colonel chef de shadowsword très sympa qui porte une prothèse vertébrale le faisant souffrir… Néanmoins, le bouquin se concentre vraiment sur les tanks et le haut commandement.
Malheureusement les cadiens paraissent quand même assez lambdas, on insiste pas vraiment sur leurs spécificités comparés aux autres régiments. En revanche, il y a d’autres infos bonnes à prendre :
- Le quotidien des gardes. On apprend par exemple que la gravité à l’intérieur des vaisseaux qui augmente/diminue pour que les soldats soient habitués à celle de la planète où ils vont atterrir. On a quelques détails intéressants comme le fait que les citoyens de l’Imperium soient éduqués pour haïr les xenos, le fait que revendre des dents d’orks soit puni de mort ou les jeux interdits pendant les pauses. Notez que le casque cadien est le modèle mark VIII.
- On insiste beaucoup sur le fait que toutes les planètes ne sont pas habitables, ce qui déclenche des calamités telles que des épidémies, des parasites ou des empoisonnements avec l’air irrespirable. D’ailleurs cela fera presque autant de dégâts chez les cadiens que les orks.
- La vie à l’intérieur d’un Leman Russ : l’intérieur de ces bêtes n’est pas très détaillé, mais on nous montre l’esprit de camaraderie entre tankistes ou la vénération de l’esprit de la machine du tank. Les sensations que l’équipage ressent au combat est aussi assez bien transcrite.
- Des motos impériales et des blagues de beauf à propos de magazines licencieux.
- Spoiler:
- S’ensuit une série de batailles de plus en plus meurtrières, ce qui démoralise les cadiens qui préféreraient être sur Armageddon avec leurs frères plutôt que de tenter de retrouver une relique sur un monde ork. Le Fortress of Arrogance est vraiment important car il est non seulement le taxi de Yarrick mais aussi l’un des rares tanks à avoir été béni par le Mechanicum et l’Écclésiarchie. Après moult destructions, pertes humaines et dissensions au sein du commandement (le commandeur est de plus en plus obsédé par le tank), ils finiront par le retrouver après une bataille apocalyptique dans une ville ork. Après que le big boss se soit fait abattre, le commandeur se fera tué par ce dernier dans ses derniers spasmes. Finalement, sur plusieurs milliers de soldats envoyés, à peine une centaine reviendront. Le final nous montre Yarrick content d’avoir retrouvé son tank et partant au combat contre son ennemi juré.
De bonnes idées et une histoire sympa mais aussi des défauts comme des situations confuses : une grosse armée de la garde qui parvient à échapper à une horde d’ork grâce à une tempête, une autre horde qui poursuit les gardes avant de disparaître bizarrement… On a aussi des répétitions très lassantes avec les héros qui ressassent sans arrêt les mêmes sujets et des longueurs par ci par là. Enfin, on a des intrigues secondaires qui se terminent bizarrement, dont une avec le mechanicum qui est complètement oubliée! Je trouve que Steve Parker rend bien justice à l’univers de 40k avec ses « méchants » pas vraiment manichéens, son parti de montrer les angoisses des personnages plutôt que d’insister sur l’overcheaté ou l’Imperium qui est vraiment cruel avec ces citoyens, mais on regrettera plusieurs défauts qui rendent l’histoire lassante par moment.
Ma note : 15/20
Ice Guard , de Steve Lyons
Une histoire pas désagréable mettant en scène une équipe de Valhallans partant à la recherche d’un prêtre impérial sur une planète tombée aux mains des égarés. Il y a là aussi un chronomètre car le monde est sur le point de connaître l’exterminatus. On a une ribambelle de persos assez intéressant comme un soldat fanatique, une gardienne impériale qui souffre du syndrome de l’imposteur, un colonel froid et obstiné qui porte des bioniques au niveau des bras et de la tête…
Tout ceci est très classique : infiltration, gunfight, course-poursuite à la fin… Niveau fluff :
- Pas grand-chose sur les Valhallans eux-même, on voit surtout qu’il s’agit de soldats coriaces et obstinés qui aiment se battre en rangs serrés et qui ne sont dégoûtés ni par les pertes humaines ni par les conditions de vie de la garde. Ils sont vraiment à fond sur la discipline et désobéissent rarement. Ils détestent se replier et sont donc aussi bons en attaque qu’en défense.
- Quelques infos intéressantes comme les bioniques impériaux qui sont assez « crus », avec le personnage de Steele qui a souvent du mal à vivre avec. On peut noter qu’il y a une description des vestes flaks, les protections utilisées par des régiments comme les Valhallans, Mordians, Tallarns…
Ce n’est pas désagréable à lire mais il y a un manque assez progressif d’inspiration avec une fin vraiment très rushée. On notera des personnages ayant des caractères très divers et qui sont tout sauf sympathiques mais restent attachants.
Ma note : 13/20
A blind eye, de Steve Lyons :
Une histoire courte nous montrant les persos de la nouvelle précédente effectuent une mission dans un centre de recherche sous-marin de l’ Admech. Totalement rushé, pas intéressant, aucun fluff… On passe.
Ma note : 3/10
Desert Raiders, de Lucien Soulban :
Sans doute la nouvelle la plus intéressante du lot. On nous montre un régiment de Tallarn assez inhabituel car ses membres viennent de deux alliances que tout oppose. Il y a un paquet de fluff très intéressant car on se fait rapidement une idée précise des régiments de ce monde.
On voit que Tallarn a été déchirée par une guerre civile qui a divisé sa population en deux. Deux des persos principaux sont particulièrement intéressants : Un commissaire et un membre d’une troisième tribu minoritaire, qui vont tout les deux devoir servir de conciliateurs entre les deux parties du régiments. L’un doit faire respecter la discipline et l’autre la tolérance mais cela va être difficile car le régiment se retrouve coincé sur une planète désertique et abandonné par la flotte. Ce qui est original c’est que l’ennemi vient de l’intérieur dans la première partie avec des gardes qui se déchirent à la première occasion. Ils finissent par trouver un réseau de souterrains contenant une végétation paradisiaque mais cela ne va faire qu’empirer les rancœurs car le chef du régiment voudra clamer cette planète pour son alliance.
- Spoiler:
- Tout cela va être mis à mal par l’arrivée d’un vaisseau tyranide. À partir de la moitié de la nouvelle, les membres du régiment vont devoir s’unir pour avoir une chance de survie, ce qui estompera les rancœurs. Il y a pas mal de scènes assez fortes comme des soldats partant dans une mission suicide faisant leurs adieux à leurs camarades ou la réconciliation progressive des deux parties. On a également des affrontements assez originaux comme des combats de sentinelles, des hellhounds… Pas de persos overcheatés ou de surréalisme car nos pauvres gardes perdront tous la vie malgré moults sacrifices glorieux et autres moments d’héroïsme. Ils finiront par se résoudre à faire sauter le réseau souterrain pour que les tyranides n’ingèrent pas la biomasse et ne deviennent assez puissants pour attaquer les mondes alentours. Tout cela se terminera en dernier carré où les derniers gardes mourront, dont la psyker du régiment qui parviendra à envoyer un signal de détresse aux astropathes locaux.
Lucien Soulban, qu’on ne voit plus depuis longtemps, est un plutôt bon auteur. Le rythme est vraiment pas mal car on ne s’ennuie pas et il n’y a pas non plus de persos overbadass. Il y a également pas mal de fluff comme l’organisation de Tallarn, les tyranides vus par de simples mortels ou le fait que la cohabitation entre les membres des régiments peut être risquée. On peut voir que le droit de colonisation des gardes impériaux requiert une liste d’exploits bien plus longue que ce qui est exigé d’un régiment lambda, car le travail qui s’ensuit est vraiment colossal : Changement des cartes, arrivée des vaisseaux, boulot administratif… On apprend aussi que les Tallarn font venir leurs montures d’un monde paradisiaque voisin au leur et on se fait une idée de ce qui fait leur réputation de combattants du désert : Ils savent se rationner, ils préfèrent la vitesse, ils savent exploiter les dunes lors des combats… Niveau défauts, la réconciliation des membres du régiment ainsi que la fin du bouquin sont un peu trop vite expédiées.
Ma note : 16/20
Waiting death, de Steve Lyons :
Une nouvelle montrant Straken et une partie de son régiment bloqués dans un village autochtone sur une planète sauvage. L’idée est surtout de montrer le personnage de Straken, avec sa classe, ses bioniques et son attachement envers ses hommes. La conclusion est assez originale.
(Spoiler ): Le gentil village se retrouve attaqué par des mutants et Straken va se retrouver obligé de le défendre.. Se rendant compte que les mutants sont bien trop forts et que quelque chose ne va pas, il décide de se rendre…
Et se rend compte que tout ceci n’était qu’une illusion causée par un démon. Les cultistes sont en réalité des membres de son régiment venus les sauver et les gentils villageois sont en fait des chaoteux. La nouvelle se termine avec Straken tuant une espèce de psyker/démon qui est en fait le grand responsable de tout ça et regrettant ses hommes tués par ses mains.
Ce n’est pas désagréable à lire et cela donne une idée plutôt précise de Straken qui est assez amusant par sa badasserie des plus abusées.
Ma note : 7/10
Dans l’ensemble les nouvelles de cette omnibus ne sont pas mauvaises mais elles souffrent d’un manque d’inspiration/fluff assez flagrants comme dans pas mal de bouquins de commandes de la BL de cette époque. On notera quand même des idées intéressantes avec le côté dramatique très appuyé. À ce niveau-là, j’ai tendance à préférer une approche plus équilibrée avec des forces certes composées d’humains normaux mais capables d’opposer une vraie résistance face aux horreurs du sombre futur, mais j'apprécie quand même beaucoup ce parti pris d'insister sur la faiblesse et le courage des combattants humains.
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Hammer of the Emperor (Omnibus avec Steve Parker, Lucien Soulban et Steve Lyons).
Merci pour le(s) retour(s) et en VO de ces romans n'en ayant jamais eu il me semble.
Le seul bouquin du recueil que j'ai lu c'était Ice Guard en VF et j'en ai un bon souvenir. Le genre de roman au format court mais qui ce lis bien et vite. Ni excellent ni mauvais mais avec lequel tu passe un bon moment.
+1
Le seul bouquin du recueil que j'ai lu c'était Ice Guard en VF et j'en ai un bon souvenir. Le genre de roman au format court mais qui ce lis bien et vite. Ni excellent ni mauvais mais avec lequel tu passe un bon moment.
+1
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
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