Lucius : La lame exemplaire de Ian St Martin
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Lucius : La lame exemplaire de Ian St Martin
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==> Lucius Semi-poche Il est le champion de Fulgrim, le Voleur d'Âme et le Rejeton de Chemos. Son nom est chuchoté et maudit à la fois dans le temps et dans l'espace, un maître d'arme sans égal que même la mort ne peut pas menacer. Il est Lucius l'Éternel, béni par Slaanesh et le plus grand épéiste de toutes les légions emprisonnées dans l'oeil de la terreur. Avec ses armées épuisées par une guerre sans fin et consommées par leurs propres ingérences, Lucius se tourne vers un frère des Emperor's Children pour reconstruire ses forces. Face à la trahison venant de l'extérieur mais aussi de l'intérieur au sein de sa propre chair, Lucius découvrira-t-il quelque chose que même celui qui ne peut pas connaître la mort devrait craindre? 416 pages • Octobre 2017 • ISBN 9781780303536 • Illustration par ? |
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Nico. Admin - Messages : 10500
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Re: Lucius : La lame exemplaire de Ian St Martin
« Tu devrais croire ce que je vais te dire maintenant : si tu ne m’apprécies pas vivant, tu ne vas pas m’aimer du tout quand je serai mort ».
Ainsi parle l’Éternel béni par le Prince du Chaos. Le maitre-épéiste de la Troisième légion de l’Empereur. Prodigue du Phénicien et trompeur de la mort.
Imaginez un peu : vous adorez votre art ; vous êtes au pinacle d’une discipline. Au point où vous éclipsez tous les autres artistes. Vous vous tournez alors vers Dieu, et vous souhaitez pouvoir éternellement pratiquer votre obole. Mais attention, pas simplement briguer la vie éternelle. Juste pouvoir vivre et revivre ce présent et dire à jamais et pour toute l’éternité : instant, arrête-toi, tu es si beau.
Si vous parveniez à vous figurer une telle situation, alors vous pourriez vous approcher, un peu de l’apothéose de Lucius, dit l’Éternel….
Oui, trop de poésie….
Pas mal. Quelques grossièretés fluff, mais pas mal.
Scénario et mise en scène = 4/5
Le roman s’articule en quatre parties.
Au début du récit, nous découvrons Lucius et sa bande de légionnaires dépravés narcissiques, au sein de l’œil de la Terreur. C’est une bande indépendante (la Cohors Nasicae), principalement composée d’anciens des lames palatines. Ils opèrent à partir d’un croiseur léger (le Diadem) et s’adonnent à l’activité principale des quelques empires humains du Chaos et autres vestiges des Légions traitresses = piraterie, pillage, et un peu de mercenariat de temps en temps. Tout spécialement = les esclaves humains des autres légions. En plus d’une main d’œuvre servile pour la maintenance et la logistique du vaisseau, les infortunés mortels sont indispensables eux innombrables jeux charnels des Emperor’s children. Lorsqu’ils ne sont pas utilisés comme composants de drogues.
A l’instar de Fabius Bile de Reynolds, nous avons une description saisissante de ce qu’est devenue la Troisième légion depuis le 30ème millénaire. J’y reviendrai plus loin.
Ils s’attaquent à un vaisseaux World Eaters. L’assaut est laborieuse et ne déroule pas dans les règles. Et trop de faiblesses pour Lucius et sa horde.
Lucide malgré sa damnation, le champion sait que ses ressources ne sont pas infinies. Bref, l’Éternel a besoin de regarnir ses rangs en effectifs et en matériel.
Le Diadem reçoit très opportunément une proposition par appel astropathique. Un bon docteur veut bien offrir ses compétences.
Lucius saisit l’opportunité et ordonne au croiseur de mettre le cap hors de l’œil de la Terreur (le rendez-vous est effectivement localisé dans l’espace impériale). Après quelques péripéties, la Cohors Nasicae parvient aux coordonnées indiquées.
Le récit s’enchaine ensuite dans les arènes de la cité sombre.
Les jeux du cirque débutent.
La libération des sulfureux vient de l’extérieur.
Les opérations de récupération sont rapides. Un peu osées scénaristiquement
Au final, la horde de Lucius a fait le plein de nouveaux guerriers.
Cela tombe bien.
Style et écriture = 3/5
Moyen. Pas de points particuliers à soulever. C’est bien, mais sans plus. Je ne connaissais pas cet auteur. Plutôt écrivain d’histoires courtes. Cela doit être son premier roman traduit. Il me semble qu’il avait écrit quelque chose sur la Deathwatch. En tout cas, c’est bien.
Le franglais est moins présent ; ce qui est très agréable.
Intérêt fluff = 4/5
Véritablement l’intérêt du bouquin, que je conseille à toute personne s’intéressant aux Emperor’s children post heresy.
Passage en revue.
D’abords le Diadem. L’auteur s’attarde un peu à décrire le navire. Une habitude désormais, depuis l’excellente trilogie Night lord d’ADB avec le Covenant of blood ? Ainsi, les coursives de cette nef sont peintes et décorées par une multiplicité de couleurs. Criardes à souhait. La horde de Lucius, tous aussi folle soit-elle, met un point d’honneur à maintenir les systèmes vitaux à un niveau acceptable. Le vaisseau n’est pas (trop) corrompu (toute chose par ailleurs, moindre par rapport à une flotte de la Death Guard). Mais avec le Prince du chaos, on ne sait jamais…..
La capitaine du Diadem est particulièrement troublante. De son joli nom, Clarion, ce démon femelle (inféodée au Prince du Chaos) se maintient en permanence sur le plan réel, en possédant des êtres humains. Dans ce roman, elle s’est glissée dans le corps d’une petite fille. Chose curieuse, elle s’intéresse aux sciences et aux technologies humaines, et a d’ailleurs beaucoup appris d’elle-même dans ces domaines. Au point de maitriser le combat spatial à un niveau expert. Elle craint Fabius Bile pour ses connaissances scientifiques. Derrière ce verni, sa nature inhumaine reste toutefois prégnante. Elle possède de puissants pouvoirs paranormaux et n’hésite pas à massacrer son équipage de passerelle pour un oui ou pour un non. Elle semble être très liée à Lucius. Va savoir pourquoi …..
L’équipage du Diadem : assez hétéroclite. Cela va d’anciens officiers navals de la Grande Croisade, ayant survécus aux millénaires grâce aux affres du Warp, à des citoyens impériaux capturés. Le vaisseau abrite aussi des hordes de mutants faisant office de troupes de choc, ou d’auxiliaires des légionnaires lors des grands engagements. Pas de description précise (Des Slaangors ?). Les individus esclaves forment le bas de l’échelle. Soit affectés aux travaux les plus pénibles (dans le meilleur des cas), soit utilisés comme ingrédients aux drogues des légionnaires.
Chose intéressante, on suit tout au long du roman, la sort d’un esclave des World Eaters capturé par la bande de Lucius.
La Cohors Nasicae. Les (joyeux) compagnons de Lucius apparaissent au début du roman comme des dépravés. Nous sommes très loin des glorieux jours de la IIIème. Une « bande de fous qui rêvent encore de folie ». Ils sont totalement drogués et ont beaucoup de mal à maintenir une cohésion martiale au cours des combats quotidiens. Sans parler des mutations visibles ou moins visibles
Le Sorcier Olivaw dit le Compositeur et son garde du corps Afilai.
Le Diadem n’a plus de navigateur. En fait, le légionnaire sorcier Olivaw prend en charge officiellement cette fonction. Il dispose à cet effet, d’une étrange machinerie simulant un chœur psychique. C’est un immense « orgue » qui doit être approvisionné en êtres humains. Le Compositeur s’occupe aussi des transmissions astropathiques. Le légionnaire Afilai est en permanence affecté à la sécurité de ses quartiers.
Olivaw apparaît au premier abord comme un être mélodrame, faisant quelques courbettes de temps à autre. Mais, on appréhende rapidement au fil des lignes, son véritable potentiel létal. De tous l’équipage, il est celui dont se méfie le plus Lucius
Son garde du corps, Afilai, est d’un gabarit identique (Qui se ressemble, s’assemble ?).
L’apothicaire Cesare. Ce personnage est tiraillé entre la fidélité de ses frères et celle de sa charge. En effet, il assiste depuis des éons à la corruption progressive de sa légion, et il participe en même temps à la confection et la distribution des drogues inhumaines dont se délectent constamment ses frères. Il est corrupteur, et tente de sauver ce qui reste. Cesare semble jouer un rôle de modérateur auprès de Lucius. Il est d’ailleurs l’astarte le plus posé de l’équipage du croiseur. Le moins audible aux chants du Prince des ténèbres….
Et enfin Lucius dit l’Éternel.
Nous sommes assez loin du portrait brossé dans les romans de l’Hérésie. Le « lèche-bottes hypocrite qui ne sait pas faire la différence entre la supériorité et la condescendance » a considérablement changé.
Son corps notamment.
Il n’est pas particulièrement sadique (toute chose égale par ailleurs toutefois), ni dévot auprès du Prince du Chaos. Mais Lucius éprouve une certaine fierté de se voir reconnaitre tel un élu, et ce, même auprès d’une entité extra-dimensionnelle. Là encore, un trait de caractère d’origine.
Son fameux don : Lucius est absolument ravi de la malédiction attitrée. C’est une somme de sensation supplémentaire à vivre. En fait, le récit donne quelques indices sur le mécanisme en question. Son harnois en serait le point de pouvoir.
Notre bon docteur Fabius Bile est fidèle à lui-même : savant et traitre (Dans cet ordre ?). Lucius et lui entretienne un fort contentieux séculaire.
Quelques incompréhensions fluff. N’étant pas spécialiste du fluff eldar , j’invite les connaisseurs à donner éventuellement des avis.
Appréciation personnelle = 4/5
Un bon moment. A part les quelques contradictions citées précédemment, c’est très intéressant. Les fans de la Troisième en auront pour leur argent.
J’espère voir une suite, ou d’autres romans de la part de cet auteur.
Noté bon
Perfection ! Le champ de bataille reçoit la présence d’un être digne de la lame de l’éternel!
Note globale = Total des points 15/20
Ainsi parle l’Éternel béni par le Prince du Chaos. Le maitre-épéiste de la Troisième légion de l’Empereur. Prodigue du Phénicien et trompeur de la mort.
Imaginez un peu : vous adorez votre art ; vous êtes au pinacle d’une discipline. Au point où vous éclipsez tous les autres artistes. Vous vous tournez alors vers Dieu, et vous souhaitez pouvoir éternellement pratiquer votre obole. Mais attention, pas simplement briguer la vie éternelle. Juste pouvoir vivre et revivre ce présent et dire à jamais et pour toute l’éternité : instant, arrête-toi, tu es si beau.
Si vous parveniez à vous figurer une telle situation, alors vous pourriez vous approcher, un peu de l’apothéose de Lucius, dit l’Éternel….
Oui, trop de poésie….
Pas mal. Quelques grossièretés fluff, mais pas mal.
Scénario et mise en scène = 4/5
Le roman s’articule en quatre parties.
Au début du récit, nous découvrons Lucius et sa bande de légionnaires dépravés narcissiques, au sein de l’œil de la Terreur. C’est une bande indépendante (la Cohors Nasicae), principalement composée d’anciens des lames palatines. Ils opèrent à partir d’un croiseur léger (le Diadem) et s’adonnent à l’activité principale des quelques empires humains du Chaos et autres vestiges des Légions traitresses = piraterie, pillage, et un peu de mercenariat de temps en temps. Tout spécialement = les esclaves humains des autres légions. En plus d’une main d’œuvre servile pour la maintenance et la logistique du vaisseau, les infortunés mortels sont indispensables eux innombrables jeux charnels des Emperor’s children. Lorsqu’ils ne sont pas utilisés comme composants de drogues.
A l’instar de Fabius Bile de Reynolds, nous avons une description saisissante de ce qu’est devenue la Troisième légion depuis le 30ème millénaire. J’y reviendrai plus loin.
Ils s’attaquent à un vaisseaux World Eaters. L’assaut est laborieuse et ne déroule pas dans les règles. Et trop de faiblesses pour Lucius et sa horde.
- Spoiler:
- Ils perdent des légionnaires dans l’attaque pour un maigre gain. Lucius est défié par un de ses lieutenants. Le chef du culte raptor pète une durite…
Lucide malgré sa damnation, le champion sait que ses ressources ne sont pas infinies. Bref, l’Éternel a besoin de regarnir ses rangs en effectifs et en matériel.
Le Diadem reçoit très opportunément une proposition par appel astropathique. Un bon docteur veut bien offrir ses compétences.
Lucius saisit l’opportunité et ordonne au croiseur de mettre le cap hors de l’œil de la Terreur (le rendez-vous est effectivement localisé dans l’espace impériale). Après quelques péripéties, la Cohors Nasicae parvient aux coordonnées indiquées.
- Spoiler:
- Fabius Bile est le cocontractant annoncé. Lucius et ses plus fidèles légionnaires sont invités à parlementer. Ils se rendent sur le vaisseau de Bile
- Spoiler:
- De bien obscurs xénos s’annoncent. Le bon Docteur s’est allié avec une des séides aristocrates de Commorragh. L’Éternel et sa horde sont gazés et rendus totalement inertes. Ils sont livrés ensuite aux Eldars noirs. Le Diadem doit faire face à un abordage en règle et ne peut secourir son maître et sa garde rapprochée.
Le récit s’enchaine ensuite dans les arènes de la cité sombre.
- Spoiler:
- Les Drukharis ont besoin de nouveaux gladiateurs. Ils espèrent avec Lucius et ses compères s’offrir de nouveaux spectacles et encore plus de sensations fortes. En outre, la maitresse commorrite, associée de Fabius Bile, s’intéresse particulièrement au don unique de Lucius. L’Archon Thyndrak de la cabale de la Haine, souhaite en effet s’approprier l’éternité à son seul profit. Elle s’est donc à cet effet, alliée à Bile.
Les jeux du cirque débutent.
- Spoiler:
- Lucius fait magnifiquement démonstration de son art. Ils triomphent de tous les adversaires envoyés dans les arènes – Cérastes y compris. Les Eldars noirs commencent à s’inquiéter, d’autant plus que Lucius ne cesse de s’extasier de ses geôliers et d’en appeler au Prince du Chaos.
La libération des sulfureux vient de l’extérieur.
- Spoiler:
- En effet, les alliés de Lucius ont réussi à retrouver sa trace. L’équipage du Diadem est parvenu à se débarrasser des corsaires Drukharis. Ils ont d’ailleurs été aidés par un ost démoniaque. Ils s’attèlent ensuite à retrouver leur champion. Le sorcier personnel de Lucius – dit Olivaw le Compositeur – ourdit un plan de sauvetage. Il mène une attaque sur un ex-archiviste renégat Thousand sons. Le Compositeur lui viole l’esprit et apprend tous ses secrets, dont une hypothétique entrée de la Toile. Le croiseur Emperor’s children s’y engouffre. Un démon capable de suivre à la trace les sillons de souffrance des Commorrites est invoqué. Les chaoteux peuvent donc trouver le cap de Commorragh. Olivaw provoque en même temps un rituel déchirant la réalité de la toile, et attirant des milliers d’entités sur le vaisseau. Ainsi le Diadem s’approche à pleine vitesse de la cité du crépuscule, talonné par une vague de démons assoiffés. Idéal pour une diversion.
Les opérations de récupération sont rapides. Un peu osées scénaristiquement
- Spoiler:
- En fait, les arènes commorrites étaient fixées sur une structure orbitant autour de la cité principale. La diversion chaotique ne touche donc le cœur des cabales.
Le Diatem fait son entrée au beau milieu d’une représentation. Les infortunés spectateurs xénos des jeux sont la proie d’un déluge de démons. En plein chaos, Lucius récupère son épée Laers et s’enfonce dans les sous-sols du stade. Il délivre plusieurs centaines de légionnaires emperor’s children ; prisonniers des eldars noirs – dont un orchestre de noise marines. Il tombe ensuite sur Fabius Bile, en plein pillage des laboratoires commorrites. Les plans du bon docteur ont fonctionné. En fait, celui-ci savait pertinemment que Lucius triompherait tôt ou tard de ses geôliers. Bile attendait le bon moment pour jouer le double-jeu avec ses alliés Drukharis. Habile et salaud à souhait
Au final, la horde de Lucius a fait le plein de nouveaux guerriers.
Cela tombe bien.
- Spoiler:
- Au moment où le Diadem s’extrait de la toile, ils sont attaqués par une meute de démons de Khorne, épaulés par une ost de possédés Word eaters (ceux-là même du début du roman – qui prennent leur revanche). Toutefois, Lucius et ses nouveaux compagnons triomphent de leurs assaillants. C’est une apothéose. Au beau milieu du carnage, l’Éternel invective fraternellement ses nouveaux camarades et les survivants de la Cohors Nasicae. Il leur promet l’éternité, et les rebaptise : ils seront désormais ses Sublimes.
Style et écriture = 3/5
Moyen. Pas de points particuliers à soulever. C’est bien, mais sans plus. Je ne connaissais pas cet auteur. Plutôt écrivain d’histoires courtes. Cela doit être son premier roman traduit. Il me semble qu’il avait écrit quelque chose sur la Deathwatch. En tout cas, c’est bien.
Le franglais est moins présent ; ce qui est très agréable.
Intérêt fluff = 4/5
Véritablement l’intérêt du bouquin, que je conseille à toute personne s’intéressant aux Emperor’s children post heresy.
Passage en revue.
D’abords le Diadem. L’auteur s’attarde un peu à décrire le navire. Une habitude désormais, depuis l’excellente trilogie Night lord d’ADB avec le Covenant of blood ? Ainsi, les coursives de cette nef sont peintes et décorées par une multiplicité de couleurs. Criardes à souhait. La horde de Lucius, tous aussi folle soit-elle, met un point d’honneur à maintenir les systèmes vitaux à un niveau acceptable. Le vaisseau n’est pas (trop) corrompu (toute chose par ailleurs, moindre par rapport à une flotte de la Death Guard). Mais avec le Prince du chaos, on ne sait jamais…..
- Spoiler:
- Des démons de Slaanesh « dorment » au sein des grandes statues décoratives situées sur le Diadem. Ils peuvent être appelés en cas d’abordage
La capitaine du Diadem est particulièrement troublante. De son joli nom, Clarion, ce démon femelle (inféodée au Prince du Chaos) se maintient en permanence sur le plan réel, en possédant des êtres humains. Dans ce roman, elle s’est glissée dans le corps d’une petite fille. Chose curieuse, elle s’intéresse aux sciences et aux technologies humaines, et a d’ailleurs beaucoup appris d’elle-même dans ces domaines. Au point de maitriser le combat spatial à un niveau expert. Elle craint Fabius Bile pour ses connaissances scientifiques. Derrière ce verni, sa nature inhumaine reste toutefois prégnante. Elle possède de puissants pouvoirs paranormaux et n’hésite pas à massacrer son équipage de passerelle pour un oui ou pour un non. Elle semble être très liée à Lucius. Va savoir pourquoi …..
- Spoiler:
- Ils ont une solide amitié, certains passages suggère une relation plus intime, et pas seulement platonique. Lucius lui fait entièrement confiance pour son vaisseau. Clarion lui obéit d’ailleurs sans discuter. Au cours d’une conversation avec un gardiens des secrets, on apprend que son maintien hors du warp parmi les mortels, tient à une sorte d’accord avec Slaanesh en personne. Sa présence, semble-t-il, serait une des clés de voute des pouvoirs et dons accordés à l’Éternel. Mais rien de précis entre les lignes.
L’équipage du Diadem : assez hétéroclite. Cela va d’anciens officiers navals de la Grande Croisade, ayant survécus aux millénaires grâce aux affres du Warp, à des citoyens impériaux capturés. Le vaisseau abrite aussi des hordes de mutants faisant office de troupes de choc, ou d’auxiliaires des légionnaires lors des grands engagements. Pas de description précise (Des Slaangors ?). Les individus esclaves forment le bas de l’échelle. Soit affectés aux travaux les plus pénibles (dans le meilleur des cas), soit utilisés comme ingrédients aux drogues des légionnaires.
Chose intéressante, on suit tout au long du roman, la sort d’un esclave des World Eaters capturé par la bande de Lucius.
- Spoiler:
- Le dénommé Direnc est fait prisonnier au cours du raid en tout début de roman. On apprend ainsi que les Emperor’s children utilisent des gaz aphrodisiaques pour maintenir l’ordre sur leurs esclaves. A la fin du roman, Direnc est sacrifié lors des rituels du sorcier Olivaw
La Cohors Nasicae. Les (joyeux) compagnons de Lucius apparaissent au début du roman comme des dépravés. Nous sommes très loin des glorieux jours de la IIIème. Une « bande de fous qui rêvent encore de folie ». Ils sont totalement drogués et ont beaucoup de mal à maintenir une cohésion martiale au cours des combats quotidiens. Sans parler des mutations visibles ou moins visibles
- Spoiler:
- La horde de Lucius n’échappe pas aux présents du Prince du Chaos. Et surtout : les glandes progénoïdes sont progressivement corrompues, et donc totalement inutilisables à la mort du guerrier. C’est pourquoi la joyeuse bande de l’Éternel est de fait, condamnée à disparaître, au fur et à mesure des pertes au combat
Le Sorcier Olivaw dit le Compositeur et son garde du corps Afilai.
Le Diadem n’a plus de navigateur. En fait, le légionnaire sorcier Olivaw prend en charge officiellement cette fonction. Il dispose à cet effet, d’une étrange machinerie simulant un chœur psychique. C’est un immense « orgue » qui doit être approvisionné en êtres humains. Le Compositeur s’occupe aussi des transmissions astropathiques. Le légionnaire Afilai est en permanence affecté à la sécurité de ses quartiers.
Olivaw apparaît au premier abord comme un être mélodrame, faisant quelques courbettes de temps à autre. Mais, on appréhende rapidement au fil des lignes, son véritable potentiel létal. De tous l’équipage, il est celui dont se méfie le plus Lucius
- Spoiler:
- Olivaw dispose de puissants pouvoirs psychiques. Au-delà de son verni de pseudo "chef d’orchestre", c’est un être cruel et avide de pouvoir. Très calculateur. Il manipule aisément ses anciens frères. Le moment venu, il sera néanmoins capable de retrouver la trace de Lucius au-delà des éons de la Toile.
Son garde du corps, Afilai, est d’un gabarit identique (Qui se ressemble, s’assemble ?).
- Spoiler:
- C’est un fourbe, doublé d’un assassin. Il a tué de nombreux frères de légions dans le dos pour récupérer trophées et équipements. Il ciblait particulièrement les membres de la garde Phénix. Il a ainsi pu accumuler au fil des siècles un harnois terminator complet. Aussi hypocrite soit-il, Afilai n’en demeure pas moins un redoutable vétéran, très habile d’ailleurs dans l’usage de l’armure tactique dreadnought. Il repousse aisément les vagues d’assaut des corsaires Drukharis. Lucius le déteste et les quelques rencontres dans les coursives du croiseur, tournent à l’affrontement verbal. Afilai est d’ailleurs le seul astarte à bords du Diadem à avoir suffisamment de cran pour insulter l’Éternel les yeux dans les yeux. Le garde du corps s’en amuse presque à chaque fois.
L’apothicaire Cesare. Ce personnage est tiraillé entre la fidélité de ses frères et celle de sa charge. En effet, il assiste depuis des éons à la corruption progressive de sa légion, et il participe en même temps à la confection et la distribution des drogues inhumaines dont se délectent constamment ses frères. Il est corrupteur, et tente de sauver ce qui reste. Cesare semble jouer un rôle de modérateur auprès de Lucius. Il est d’ailleurs l’astarte le plus posé de l’équipage du croiseur. Le moins audible aux chants du Prince des ténèbres….
- Spoiler:
- Les apparences sont trompeuses. C’est l’un des plus anciens membres de la IIIème. Un fils d’une famille noble d’Europa donné à l’Empereur et ses scientifiques en guise de présents de soumission. Il a donc connu toutes les époques de la légion. Le corps de cet apothicaire ne vieillit pas et on apprend dans le récit que ce fait est aussi un don du Warp. Il pensait y échapper et pourtant, le Prince du Chaos l’a étreint d’une manière tout aussi étonnante que Lucius. C’est aussi un membre du Consortium de Fabius Bile. Un autre de ses élèves prodigues. Il trahit Lucius et aide Bile à le livrer aux Eldars noirs. Curieusement, à la toute fin du récit, Lucius lui pardonne et le convie à se joindre de nouveau à sa horde.
Et enfin Lucius dit l’Éternel.
Nous sommes assez loin du portrait brossé dans les romans de l’Hérésie. Le « lèche-bottes hypocrite qui ne sait pas faire la différence entre la supériorité et la condescendance » a considérablement changé.
Son corps notamment.
- Spoiler:
- Il a des sabots de corne ambrée à la place des pieds. Une tête de monstre. Les anciens ports d’interface parsemant son corps ont disparu pour laisser place à d’horribles mutations (yeux, sangsue rouges….)
Il n’est pas particulièrement sadique (toute chose égale par ailleurs toutefois), ni dévot auprès du Prince du Chaos. Mais Lucius éprouve une certaine fierté de se voir reconnaitre tel un élu, et ce, même auprès d’une entité extra-dimensionnelle. Là encore, un trait de caractère d’origine.
Son fameux don : Lucius est absolument ravi de la malédiction attitrée. C’est une somme de sensation supplémentaire à vivre. En fait, le récit donne quelques indices sur le mécanisme en question. Son harnois en serait le point de pouvoir.
- Spoiler:
- Son armure énergétique n’a plus rien de technologique. Fabius Bile la classe ainsi comme une machine-démon. L’ex-armure énergétique s’avère très malléable et peut s’animer en un miasme liquide. Lucius peut ainsi l’enlever en quelques secondes. Lorsqu’il se trouve dans ses quartiers personnels sur le Diadem, son harnois quitte son corps et vient se placer sur les coursives (Symbiote Vénom ?). Dans les faits, l’Eternel porte son armure en permanence. Bile et l’Archon Thyndrak estiment que le don d’immortalité se trouve dans cette étrange symbiose.
Notre bon docteur Fabius Bile est fidèle à lui-même : savant et traitre (Dans cet ordre ?). Lucius et lui entretienne un fort contentieux séculaire.
- Spoiler:
- Fabius Bile n’a pas hésité à livrer ses propres frères à des xénos. On apprend d’ailleurs que cela n’est pas son premier coup d’essai. Les légionnaires délivrés par Lucius des catacombes commorrites faisaient justement partie des premiers accords "commerciaux" entre le bon docteur et les ténébreux. Fabius Bile reste toutefois charitable = il offre à Lucius un nouveau dispositif de drogues de combat
Quelques incompréhensions fluff. N’étant pas spécialiste du fluff eldar , j’invite les connaisseurs à donner éventuellement des avis.
- Spoiler:
- La toile est présentée finalement comme un sous univers poreux. L’auteur parle de sections totalement infestées par les démons. Il me semble qu’il n’en était rien à l’origine et qu’il s’agissait de la meilleure défense contre le Warp.
Les Eldars noirs me paraissent totalement abrutis : rien que pour le sport, ils n’hésitent pas à capturer des êtres parmi les plus dévots du chaos de la galaxie – ici les Emperor’s children. N’est-ce pas prendre des risques inconsidérés ?
Appréciation personnelle = 4/5
Un bon moment. A part les quelques contradictions citées précédemment, c’est très intéressant. Les fans de la Troisième en auront pour leur argent.
J’espère voir une suite, ou d’autres romans de la part de cet auteur.
Noté bon
Perfection ! Le champ de bataille reçoit la présence d’un être digne de la lame de l’éternel!
Note globale = Total des points 15/20
Capitaine Felix Scout - Messages : 112
Age : 41
Localisation : Sud-ouest de la France (Terre)
Re: Lucius : La lame exemplaire de Ian St Martin
Super, merci beaucoup pour ta critique ! Bien que n'étant pas vraiment fan de la IIIe (et détestant le personnage de Lucius), je vais peut-être me laisser tenter...
J'étais là, le jour où Horus a tué l'Empereur...
Pour la liste de mes coups de cœur, mes coups de gueule et aussi mes coups de flemme, c'est ici que ça se passe !
Historiae Imperiales Titi Space Marine - Messages : 293
Re: Lucius : La lame exemplaire de Ian St Martin
+1 pour ton gros retour et le travail fourni avec.
Marrant malgré ta bonne note, ta critique me donne pas du tout envie. Ça m'a l'air très WTF comme roman, avec beaucoup de choses surfaites et surement pas mal de Bolt Porn.
Marrant malgré ta bonne note, ta critique me donne pas du tout envie. Ça m'a l'air très WTF comme roman, avec beaucoup de choses surfaites et surement pas mal de Bolt Porn.
- Spoiler:
- Les Eldars noirs me paraissent totalement abrutis : rien que pour le sport, ils n’hésitent pas à capturer des êtres parmi les plus dévots du chaos de la galaxie – ici les Emperor’s children. N’est-ce pas prendre des risques inconsidérés ?
Bah oui et non. Capturé des SM et les faire se battre dans les arènes jusqu'à la mort non, c'est normal. Mais là ils en ont plusieurs centaines comme tu dis et je trouve que cela fait beaucoup. Après je ne suis pas un expert en fluff Eldar, mais plusieurs centaines du même chapitre bon...j'y crois pas trop
.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Lucius : La lame exemplaire de Ian St Martin
+1 Capitaine pour ton éeeeeenorme revue...
Par contre je viens de finir le bouquin et je suis en total désaccord avec toi.
Le livre à certes pour atout une bonne écriture, et une ambiance fluff vraiment réussie (enfin dans les standards de mon imagination), mais c'est creux.
Comme dirait un youtubeur manga célèbre:
Qu'est-ce que ça raconte?
Et pour moi cette histoire ne raconte rien.
Elle est annecdodicte dans l'univers, peu intéressante en soi, et franchement cousu de fil blanc.
J'ai pas le temps de faire une review, mais j'aurai mis une note entre 10 et 12..
Par contre je viens de finir le bouquin et je suis en total désaccord avec toi.
Le livre à certes pour atout une bonne écriture, et une ambiance fluff vraiment réussie (enfin dans les standards de mon imagination), mais c'est creux.
Comme dirait un youtubeur manga célèbre:
Qu'est-ce que ça raconte?
Et pour moi cette histoire ne raconte rien.
Elle est annecdodicte dans l'univers, peu intéressante en soi, et franchement cousu de fil blanc.
J'ai pas le temps de faire une review, mais j'aurai mis une note entre 10 et 12..
Anton Narvaez Sergent Space Marine - Messages : 667
Age : 34
Localisation : Savoie
Re: Lucius : La lame exemplaire de Ian St Martin
Troisième et dernier morceau du Triptyque de la Décadence (oui, je change de nom)
Et bien ,comme pour Fabius Bile, on a beau avoir un certain nombre de personnages à fort temps d'apparition, ça ne se ressent pas tant que ça et même ça permet de découvrir toujours plus de facettes sur ce diamant qu'est la IIIème Légion...
Je m'emporte peut-être car comme Capitaine Felix le dit, cette légion, comme les autres des 9 Déchues, a une part sombre, et pour les EC, cette part se voit autant sur les SM que sur leur vaisseau.
Mais la décadence appelle la décadence et d'autres êtres viennent revendiquer le titre de "Décadents parfaits"
Et pour finir, quelques réponses au Cap'taine:
Et bien ,comme pour Fabius Bile, on a beau avoir un certain nombre de personnages à fort temps d'apparition, ça ne se ressent pas tant que ça et même ça permet de découvrir toujours plus de facettes sur ce diamant qu'est la IIIème Légion...
Je m'emporte peut-être car comme Capitaine Felix le dit, cette légion, comme les autres des 9 Déchues, a une part sombre, et pour les EC, cette part se voit autant sur les SM que sur leur vaisseau.
Mais la décadence appelle la décadence et d'autres êtres viennent revendiquer le titre de "Décadents parfaits"
Et pour finir, quelques réponses au Cap'taine:
- Spoiler:
A l'origine, ça a toujours été un "sous-univers" ,une dimension à part, à l'exact milieu entre l'espace réel et le warp, co-existant dans les 2 sans exister dans un en particulier ^^La toile est présentée finalement comme un sous univers poreux. L’auteur parle de sections totalement infestées par les démons. Il me semble qu’il n’en était rien à l’origine et qu’il s’agissait de la meilleure défense contre le Warp.
Puis bébé Slaanesh a poussé son premier cri, et ça a tout cassé, des sections entière de la Toile se sont vues plongées totalement dans le warp, et donc envahies de démons
Il leur arrive aussi de capturer des Tyranides donc bon... Chaque eldar noir a "Danger" comme 2ème prénom, déjà de part leur condition : faire souffrir pour survivreLes Eldars noirs me paraissent totalement abrutis : rien que pour le sport, ils n’hésitent pas à capturer des êtres parmi les plus dévots du chaos de la galaxie – ici les Emperor’s children. N’est-ce pas prendre des risques inconsidérés ?
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
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