Les Primarques - 7 - Ferrus Manus de David Guymer
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN
Les Primarques - 7 - Ferrus Manus de David Guymer
Septième volume d'une série dérivée de l'Horus Heresy, 18 tomes au total, 1 par Primarque.
Présentation:
Artwork complet:
Ma critique lors de la sortie en VO:
Présentation:
==> Ferrus Manus: Gorgon de Medusa Hardback La Grande Croisade a englouti la moitié de la galaxie, et un million de mondes humains ont adopté la vérité et la raison qui découlent de l'allégeance à Terra. Mais ce succès sans précédent a son prix. Le bruit court que l'Empereur projette de se retirer de la Croisade et de promouvoir l'un de ses fils Primarques pour la diriger en Son nom. Confronté à l'empire humain farouchement rétif de Gardinaal, sans compter l'ost d'Ultramarines, de Thousand Sons et d'Emperor's Children mis au service de sa Légion, Ferrus Manus, Primarque des Iron Hands, décide de faire un exemple que même l'Empereur ne saurait ignorer. 208 pages • Avril 2018 • ISBN 9781780303741 • Illustration par Mikhail Savier |
Artwork complet:
- Spoiler:
Ma critique lors de la sortie en VO:
- Spoiler:
- - Scénario et mise en scène : 3/5
L'histoire se déroule quelques années avant Ullanor, il n'y a que 15 Primarques de retrouvés (je ne sais pas si les 2 mystérieux sont comptabilisés). La Grande Croisade avance bien, et Ferrus Manus a entendu des rumeurs comme quoi l'Empereur voudrait bientôt quitter son commandement et nommer un Primarque à sa place. S'estimant le meilleur de tous, il veut prouver qu'il en est capable en prenant un système riche, fortement industrialisé et militarisé en moins de trois jours avec peu de troupes. Il se dépêche pour faire cela avant l'arrivée de Guilliman et de nombreuses troupes, il veut prouver à tous qu'il est meilleur, donc capable de le faire. Il est à la tête de quelques Iron Hands mais aussi une troupe de Thousand Sons, d'Emperors Children et d'Ultramarines.
Ferrus Manus n'est pas toujours présent, il l'est même peu globalement pendant la première moitié du roman. On suit plus Amadeus DuCaine l'ancien commandant de la Légion avant la découverte de Ferrus, et aussi un capitaine des Emperor's Children, Akurduana. Cela permet de montrer les liens très forts entre les deux Légions, il y a du respect dans les deux camps et même une certaine amitié. Nous lecteurs savons ce qu'il va se passer quelques années plus tard...
Le livre étant court, à peine 200 pages, il faut faire vite et le livre nous conte la conquête du monde principal du système assez rapidement.
Ferrus tente de faire ça diplomatiquement, en gérant bien ses alliés et ses atouts, mais cela ne fonctionne pas. Un émissaire ennemi tente de l'assassiner, et ça l'énerve profondément. A ce moment là, 50 pages de la fin du livre environ, Ferrus Manus montre vraiment qui il est: un primarque très violent, intraitable et sans limites. Il décide alors de raser complètement ce monde, contrairement aux ordre de l'Empereur ou Guilliman qui voulaient les industries, il décide de livre 11 mondes à l'Empereur et non 12, de faire un exemple. Et il est écrit dans le livre que le massacre, la destruction, engendrée par Manus est pire qu'une invasion des fils d'Angron. Ils tuent tout le monde, détruisent tout, méthodiquement. Bref, c'est des Iron Hands quoi, ils sont froids et perfectionnistes. D'ailleurs, le livre traite bien le point commun reliant les EC aux IH, Ferrus à Fulgrim: la recherche de la perfection.
Un peu de spoiler sur la fin:- Spoiler:
- Après avoir défoncé la planète, Guilliman débarque et est furieux, Ferrus s'en fiche complètement mais il se trouve imparfait: il n'a pas réussi à bien gérer ses alliés et prendre la planète plus efficacement. Il a fait mourir le contingent des Ultramarins et des Emperor's Children. Il est triste qu'Akurduana se soit sacrifié à la fin pour remporter la victoire. Fulgrim le console, et lui raconte ce qu'il faisait avec Horus, Mortarion, le Lion et le Khan aux côtés de l'Empereur: ils ont conquit Molech. Fulgrim dit que c'était une bataille simple et un monde lambda de plus, mais Ferrus sent qu'il cache quelque chose. Fulgrim dit alors qu'il a rencontré pour la première fois leur nouveau frère, qui se fait appeler le Khan, que c'est un sauvage un peu rustre mais que Ferrus devrait bien l'apprécier. D'ailleurs, je ne comprends pas trop si c'est un erreur de l'auteur ou moi qui ai mal compris quelque chose, mais à la page 69 du livre Ferrus passe en revue les Primarques pour savoir qui mériterait de prendre le commandement de la Croisade, et il dit que Jagathai est trop "brut" pour assumer ce rôle. Mais s'il dit ça, c'est qu'il le connait, alors pourquoi à la fin Fulgrim annonce qu'il vient à peine de le rencontrer et qu'il devrait plaire à Ferrus quand ils se verront ? Je ne comprends pas, cela n'a pas de sens, peut être une erreur. Je ne suis pas super familier de la chronologie de découverte des Primarques et des rencontres entre eux.
Sinon pour terminer, un IH énormément blessé se fait remplacer des membres par des implants bioniques, et il comprend qu'avec ça il n'aurait pas échoué comme il l'a fait avec ses vraies jambes et il dit: "the flesh is weak". Sachant qu'ils ne l'ont jamais prononcé avant, cela serait peut être l'origine de ce credo ? Je ne suis pas spécialiste des IH, si c'est un clin d'oeil ou la première fois.
Globalement le livre est sympathique, j'ai beaucoup apprécié Ferrus Manus, primarque trop peu vu avant (forcément). Il a l'air vraiment très fort quand il s'énerve, j'ai beaucoup apprécié le duel qu'il fait avec l'envoyé du monde attaqué, c'est violent et puissant. Il ne fallait pas trop l'emmerder je crois, c'est fortement dommage qu'il meurt aussi vite dans l'Hérésie. Sinon, c'est intéressant de voir les Iron Hands avant la mort de leur primarque, ils sont moins dépités, moins froids, moins extrémistes.
- Style et écriture : 4/5
C'est bien écrit, agréable à lire, Ferrus Manus est intéressant. Rien à dire.
- Intérêt fluff : 4/5
Le livre permet d'en apprendre plus sur les Iron Hands d'avant la mort de leur primarque, ce qui est très rare. On apprend que Ducaine est le dernier terran encore à un poste de commandement, tous les anciens des guerres d'unifications ont été remplacés par des natifs de Medusa. Cela ne créer pas spécialement d'inimité comme dans d'autres légions, juste que Ducaine passe pour un vieux vivant un peu dans le passé (il n'a de cesse de répéter des histoires de batailles de l'Unification). On assiste aussi à la première utilise des Cataphractii par les IH.
Ferrus Manus est bien développé, il se considère comme le meilleur des primarques, il cherche la perfection et à se mesurer aux autres. Il a même fait construire une cage de combat exprès pour s'opposer à ses frères, mais rares sont ceux qui acceptent. Il est dit que Fulgrim a refusé pour ne pas avoir la honte d'être battu devant ses fils et que Vulkan a décliné pour ne pas blesser Ferrus. Mais il est insinué que certains ont accepté, mais on ne sait pas lesquels. Je suppose que Russ serait du genre à le faire.
Ferrus envieux d'Horus d'avoir été le premier des primarques découverts. Il est jaloux de ces années seul avec l'Empereur et hait d'autant plus le fait qu'il pense cela, c'est une façon de penser de mortel.
Ferrus cherche avant tout un adversaire de taille, capable de le battre. Il se sent le plus fort de tous et la seule fois où il a perdu a été contre l'Empereur, il a aimé cette sensation.
Le personnage le plus intéressant selon moi, après Ferrus Manus, est Akurduana. C'est un épéiste hors pairs, le favoris de Fulgrim, le meilleur des Emperor's Children, celui qui n'a jamais été vaincu de sa vie. Ce personnage sort un peu de nulle part (je n'en n'avais jamais entendu parler avant), et il est ultra cool. Il est super fort, il bat tous ses opposants IH dans des tests avec une facilité déconcertante. Pour lui le combat est naturel, cela l'ennui tant c'est toujours pareil, et il ne lui arrive que très rarement de trouver du plaisir au combat tant c'est facile pour lui. Il est le meilleur de sa légion, mais il est tellement respecté par ses frères et a été tellement longtemps l'épéeiste chouchou de Fulgrim qui ne pourra jamais évoluer plus, il est n'est pas un commandant de terrain, juste un combattant exceptionnel. A un moment il parle des autres épéistes de sa légion, et il dit qu'un petit jeune est prometteur. Un certain Lucius atteindre ses standards.... s'il arrive à arrêter de se regarder miroir. Cela m'a fait rire, quand on sait que Lucius se considère le meilleur, ba pour Akurduana c'est limite un débutant.- Spoiler:
- Par contre je ne comprends pas pourquoi inventer un personnage tel, avec un gros charisme, développé, des passages cool, le meilleur épéiste d'une légion réputée pour cela... si c'est pour le faire se sacrifier à la fin.
- Appréciation personnelle : 4/5
J'ai bien aimé, je m'attendais à plus de combats mais en fait non, l'invasion réelle ne se fait qu'à la fin et y'a peu de combats. Ce qui n'est pas pour me déplaire, à la place on a des personnages secondaires plus travaillés, des échanges intéressants, etc. Comme tous, il souffre de sa longueur, un peu trop court pour mieux développer. C'est un bon livre, il est dans la bonne moyenne de la série Primarchs.
J'aimerai bien avoir plus d'histoires avec Ferrus Manus, je déteste cette Légion post-Istvaan mais j'ai vraiment apprécié le primarque dans ce livre.Total : 15/20
Nico. Admin - Messages : 10485
Age : 34
Re: Les Primarques - 7 - Ferrus Manus de David Guymer
Et ben... il n'est pas transcendantale mais il n'est pas nul pour autant.
Un Ferrus capricieux (tout un roman pour se rendre compte qu'on a un caractère bien trempé et qu'il ne changera pas) assisté par des EC trop subtils pour les IH
Mais ça crée une atmosphère ,des situations et des dialogues loin d'être déplaisants
Si l'on passe sur l'orgueil typique des Primarques, évidemment (parce que bon, Ferrus en mode "je changerais pour épater mes frères" qui finit en mode "je reste le même et ceux qui disent le contraire je les tue" ^^')
Un Ferrus capricieux (tout un roman pour se rendre compte qu'on a un caractère bien trempé et qu'il ne changera pas) assisté par des EC trop subtils pour les IH
Mais ça crée une atmosphère ,des situations et des dialogues loin d'être déplaisants
Si l'on passe sur l'orgueil typique des Primarques, évidemment (parce que bon, Ferrus en mode "je changerais pour épater mes frères" qui finit en mode "je reste le même et ceux qui disent le contraire je les tue" ^^')
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1415
Age : 32
Localisation : Dijon
Re: Les Primarques - 7 - Ferrus Manus de David Guymer
Et voilà mon retour concernant cette lecture :
- Scénario et mise en scène = 4/5
Ce récit est chronologiquement situé avant Ullanor. Il se murmure, entre les Primarques, que l’Empereur envisage de se retirer de la Grande Croisade (et nommer un Maître de Guerre, pour le « remplacer »). Ayant des vues sur ce titre, Ferrus Manus (Primarque des Iron Hands) va vouloir prouver sa supériorité, via une conquête magistrale ! Et quoi de plus ardu qu’un système récalcitrant, surpeuplé et ultra-militarisé ? La précédente Expédition (d’Ultramarines, cela dit au passage) s’était faite laminer, suite à des « négociations peu fructueuses »… En clair : douze mondes à conquérir, avec un minimum de troupes (donc, avant l’arrivée de renforts Ultramarines) et un minimum de dégâts (afin de garder toute l’infrastructure industrielle intacte) !
- Style et écriture = 3/5
Pour une série centrée sur les Primarques, Ferrus Manus n’y est pourtant pas particulièrement présent… La majorité du récit suit le point de vue d’Akurduana (un Emperor’s Children particulièrement doué au corps-à-corps) et de DuCaine (l’ancien Commandant de la Légion Iron Hands, avant la découverte de leur père génétique donc). Il faudra attendre les cinquante dernières pages (sur 260, tout de même), pour observer ce Primarque sous son « vrai » jour… Et autant dire que la Gorgone est violente, extrémiste et ne pardonne rien !
- Intérêt fluff = 4/5
Le simple fait de développer le fluff de cette Légion (avant Isstvan et la mort du Primarque) mériterait la lecture de ce roman. Le père des Iron Hands se considère comme étant le meilleur d’entre tous (et à même fait construire une « arène spéciale Primarque » dans l’éventualité où l’un de ses frères le contre-dirait…). En même temps, sa seule défaite fut contre l’Empereur en personne ! Sa quête de perfection (sensiblement différente de Fulgrim) est bien retranscrit dans ses paroles et son comportement. En effet, il ne cherche pas à surmonter les obstacles : mais à les pulvériser ! Et à propos des légionnaires, DuCaine est le seul terran possédant encore un poste de commandement (tous les autre furent remplacés par des natifs de Medusa). Cela n’a pas créé d’inimitié, comme ce fut le cas au sein d’autres Légions…
- Appréciation personnelle = 4/5
Ce roman, de David Guymer, m’a paru trop court (ou, tout du moins, sa fin) ! Au-delà du format réduit des pages, l’histoire est intéressante mais sa conclusion, quant à elle… L’auteur était peut être tenu par un certain nombre de pages à respecter, d’où la caractère expéditif son aboutissement… Toujours est-il que, faute de voir l’évolution du Primarque, il nous est possible de mieux le connaître (voir, de le découvrir, en ce qui me concerne…) ! Cet apport de fluff rendra la suite (durant l’Hérésie d’Horus) d’autant plus tragique… Un récit bien agréable, bien écrit et avec du fluff en prime : je le recommande donc.
- Note globale = 15/20
- Scénario et mise en scène = 4/5
Ce récit est chronologiquement situé avant Ullanor. Il se murmure, entre les Primarques, que l’Empereur envisage de se retirer de la Grande Croisade (et nommer un Maître de Guerre, pour le « remplacer »). Ayant des vues sur ce titre, Ferrus Manus (Primarque des Iron Hands) va vouloir prouver sa supériorité, via une conquête magistrale ! Et quoi de plus ardu qu’un système récalcitrant, surpeuplé et ultra-militarisé ? La précédente Expédition (d’Ultramarines, cela dit au passage) s’était faite laminer, suite à des « négociations peu fructueuses »… En clair : douze mondes à conquérir, avec un minimum de troupes (donc, avant l’arrivée de renforts Ultramarines) et un minimum de dégâts (afin de garder toute l’infrastructure industrielle intacte) !
- Style et écriture = 3/5
Pour une série centrée sur les Primarques, Ferrus Manus n’y est pourtant pas particulièrement présent… La majorité du récit suit le point de vue d’Akurduana (un Emperor’s Children particulièrement doué au corps-à-corps) et de DuCaine (l’ancien Commandant de la Légion Iron Hands, avant la découverte de leur père génétique donc). Il faudra attendre les cinquante dernières pages (sur 260, tout de même), pour observer ce Primarque sous son « vrai » jour… Et autant dire que la Gorgone est violente, extrémiste et ne pardonne rien !
- Intérêt fluff = 4/5
Le simple fait de développer le fluff de cette Légion (avant Isstvan et la mort du Primarque) mériterait la lecture de ce roman. Le père des Iron Hands se considère comme étant le meilleur d’entre tous (et à même fait construire une « arène spéciale Primarque » dans l’éventualité où l’un de ses frères le contre-dirait…). En même temps, sa seule défaite fut contre l’Empereur en personne ! Sa quête de perfection (sensiblement différente de Fulgrim) est bien retranscrit dans ses paroles et son comportement. En effet, il ne cherche pas à surmonter les obstacles : mais à les pulvériser ! Et à propos des légionnaires, DuCaine est le seul terran possédant encore un poste de commandement (tous les autre furent remplacés par des natifs de Medusa). Cela n’a pas créé d’inimitié, comme ce fut le cas au sein d’autres Légions…
- Appréciation personnelle = 4/5
Ce roman, de David Guymer, m’a paru trop court (ou, tout du moins, sa fin) ! Au-delà du format réduit des pages, l’histoire est intéressante mais sa conclusion, quant à elle… L’auteur était peut être tenu par un certain nombre de pages à respecter, d’où la caractère expéditif son aboutissement… Toujours est-il que, faute de voir l’évolution du Primarque, il nous est possible de mieux le connaître (voir, de le découvrir, en ce qui me concerne…) ! Cet apport de fluff rendra la suite (durant l’Hérésie d’Horus) d’autant plus tragique… Un récit bien agréable, bien écrit et avec du fluff en prime : je le recommande donc.
- Note globale = 15/20
Vaïkan Scout - Messages : 119
Age : 32
Localisation : Montpellier
Re: Les Primarques - 7 - Ferrus Manus de David Guymer
Scénario:
Suite à la défaite d'une expédition menée par les Ultramarine (secondés par l'armée impériale), Ferrus décide d'intervenir -seul- pour s'emparer du système de Gardinaal. Il ne veut pas attendre les renforts envoyés par Roboute car, il souhaite prouver qu'il est le meilleur général de la croisade. En effet, certaines rumeurs laissent entendre que l'Empereur pourrait prochainement se retirer du front et désigner un "maître de guerre" pour lui succéder sur le terrain.
Toutefois, il ne sera pas simple de vaincre un empire qui atomise ses propres villes pour freiner l'envahisseur...surtout si on veut récupérer intact son industrie
Ecriture:
Curieusement, ce n'est pas la partie concernant l'Imperium, mais, bien celle du point de vue de l'ennemi qui est la plus intéressante. L'auteur s'est inspiré (ce n'est pas une critique) du roman "le meilleur des mondes" pour décrire l'organisation et la gestion du système de Gardinaal. Les humains sont tous prédestinés à une place dans la société (ouvriers, police, armée, négociateur, etc.) et ceci avant même la naissance grâce à des générations de mariages eugéniques pour renforcer certains traits de personnalité (travailler durement, peu d'empathie, volonté de se sacrifier, etc.) . Il y a également des manipulations génétiques pour adapter cette population à certaines tâches; comme le travail dans l'espace. Dans ce livre, on suit en particulier un psyker gardinaalien qui a pour mission de se renseigner sur l'envahisseur. Ce psyker, contrairement à la grande majorité de la population est conscient de ce système de caste et s'amuse même à jouer avec les réactions des autres habitants
Pour la partie Imperium: on reste dans du standard BL.
Fluff:
On en apprend plus sur Ferrus mais, rien qui ne soit déjà connu. Il s'agit surtout de précisions sur sa personnalité et sa quête de perfection. On retrouve le manque de compromis des IH, la tendance aux dégâts collatéraux excessifs ainsi que cette façon détestable de sacrifier ses "alliés" pour ménager ses troupes. Ces aspects sont bien rendus, notamment, via les dialogues avec les survivants de l'armée impériale utilisés comme de la chair à canon ou le traitement de la planète après
Avis:
Ce roman étant court, il était ainsi difficile de nous renseigner beaucoup plus sur les IH et Ferrus. La partie Imperium est sympathique à suivre mais, le livre brille réellement grâce à la partie concernant les "renégats".
Note: 15/20
Suite à la défaite d'une expédition menée par les Ultramarine (secondés par l'armée impériale), Ferrus décide d'intervenir -seul- pour s'emparer du système de Gardinaal. Il ne veut pas attendre les renforts envoyés par Roboute car, il souhaite prouver qu'il est le meilleur général de la croisade. En effet, certaines rumeurs laissent entendre que l'Empereur pourrait prochainement se retirer du front et désigner un "maître de guerre" pour lui succéder sur le terrain.
Toutefois, il ne sera pas simple de vaincre un empire qui atomise ses propres villes pour freiner l'envahisseur...surtout si on veut récupérer intact son industrie
Ecriture:
Curieusement, ce n'est pas la partie concernant l'Imperium, mais, bien celle du point de vue de l'ennemi qui est la plus intéressante. L'auteur s'est inspiré (ce n'est pas une critique) du roman "le meilleur des mondes" pour décrire l'organisation et la gestion du système de Gardinaal. Les humains sont tous prédestinés à une place dans la société (ouvriers, police, armée, négociateur, etc.) et ceci avant même la naissance grâce à des générations de mariages eugéniques pour renforcer certains traits de personnalité (travailler durement, peu d'empathie, volonté de se sacrifier, etc.) . Il y a également des manipulations génétiques pour adapter cette population à certaines tâches; comme le travail dans l'espace. Dans ce livre, on suit en particulier un psyker gardinaalien qui a pour mission de se renseigner sur l'envahisseur. Ce psyker, contrairement à la grande majorité de la population est conscient de ce système de caste et s'amuse même à jouer avec les réactions des autres habitants
- Spoiler:
- L'auteur essaye de nous faire croire que ce psyker est totalement libre de ses choix et qu'il va suivre sa propre voie. En réalité, il est tout autant forcé d'aller dans le sens de sa "programmation génétique"
Pour la partie Imperium: on reste dans du standard BL.
Fluff:
On en apprend plus sur Ferrus mais, rien qui ne soit déjà connu. Il s'agit surtout de précisions sur sa personnalité et sa quête de perfection. On retrouve le manque de compromis des IH, la tendance aux dégâts collatéraux excessifs ainsi que cette façon détestable de sacrifier ses "alliés" pour ménager ses troupes. Ces aspects sont bien rendus, notamment, via les dialogues avec les survivants de l'armée impériale utilisés comme de la chair à canon ou le traitement de la planète après
- spoiler:
- l'attentat contre Ferrus organisé par le psyker sous couvert de négociations pour la capitulation
Avis:
Ce roman étant court, il était ainsi difficile de nous renseigner beaucoup plus sur les IH et Ferrus. La partie Imperium est sympathique à suivre mais, le livre brille réellement grâce à la partie concernant les "renégats".
Note: 15/20
Cadia Scout - Messages : 114
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