Kal Jerico: Noces à Bout Portant de Willie McDermott
Page 1 sur 1 • Partagez
VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Kal Jerico: Noces à Bout Portant de Willie McDermott
Tomes 3 de la série Kal Jerico, datant de 2007.
Présentation:
Présentation:
==> Kal Jerico: Noces à Bout Portant Semi Poche C'est la survie des plus aptes dans l'imposant monde de la ruche industrielle de Necromunda, où des gangs brutaux se battent pour la suprématie dans le cauchemar Underhive et des nobles décadents jouent à des jeux de pouvoir dans les échelons supérieurs de la Spire. Kal Jerico, suave chasseur de primes, est entraîné dans son propre jeu mortel lorsque le dirigeant de Necromunda tombe mort et qu'il est contraint de prendre sa place ! Les assassins en lice pour les nobles fous de sang et de pouvoir de Kal sont le cadet des soucis de Kal car, toujours en s'adaptant à la vie de Lord of the Spire, il doit se marier! 304 pages • Janvier 2021 • ISBN 9781780306131 • Illustration de ? |
Nico. Admin - Messages : 10500
Age : 34
Re: Kal Jerico: Noces à Bout Portant de Willie McDermott
Voici donc le troisième et dernier tome de la trilogie orignal portant sur Kal Jerico et ses compagnons. Clôturant ainsi la série Jerico ayant commençant en 1998 en roman graphique. Avant d’avoir vu une nouvelle sortie toute récente l’année dernière.
J'ai terminé le bouquin il y a une semaine et j'avoue avoir eu un peu la flemme de faire un retour. Car au final je n'ai pas grand-chose à dire sur ledit bouquin.
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
Scénario et mise en scène = 3/5
Le roman reprend exactement là ou son prédécesseur avait laissé le lecteur, soit Jerico est invité à un mariage, le sien !
Le bouquin peut être séparé en trois parties/vision qui se déroulent au même moment et qui elles-mêmes comporte en leur sein tous les personnages nommés de l’univers de Jerico (à l’exception de la mère du héros, le cardinal Carmin et les wilds Cats).
La première partie nous narre l’histoire de Jerico, enlevé par sa propre famille qui manigance son ascension sur le trône de Necromunda et à pour ce faire organisé un mariage avec une des autres grandes familles de la spire, les Cattalus.
Une partie assez ennuyeuse à lire, les manigances ne sont pas vraiment intéressantes et les aventures de Jerico beaucoup trop redondante pour le coup. Je n’ai pas retrouvé les sensations des tomes précédents et c’est bien dommage. Quant à l’humour il est … absent.
La partie deux narre le vol de quelque chose de très important aux yeux de la famille Helmwar par un des anciens ennemies de Jerico Vandal Feg. De ce vol va en découler un jeu du chat et de la souris dans les tréfonds de Necromunda entre les soldats de la spire et Feg. Mais il faudra aussi compter l’intervention de Nemo le pire ennemi de Jerico. Dans un second temps on retrouvera comme tous les autres romans Yolanda et Scabbs qui décident de faire équipe et de s’émanciper de Jerico. Sans trop de succès comme d’habitude
Une partie dans la lignée des romans précédents. Intéressante mais sans plus, ce n’est pas très innovant du côté de Yolanda et Scabbs et un peu redondant.
La dernière partie concerne Bobo qui lui est embauché afin de retrouver le commanditaire du vol (indirectement) et l’employeur de l’assassin sévissant dans la spire. Pour ce faire il va se faire lui aussi passer pour un assassin et être recruté par les plus grandes familles afin de faire leur sale boulot.
Les aventures de Bobo ont vraiment été très plaisantes à lire. Cela change de d’habitude mais j’en reparlerai plus bas.
Bien évidemment quasiment tout ce beau monde va se retrouver au mariage de Jerico. Autant le reste du roman est assez ennuyeux, le final est bien plus sympathique. Notamment l’épilogue.
- Style et mise en scène = 3/5
Pour la mise en scène c’est exactement la même chose que les tomes précédents. Jerico se retrouve isolé des autres pour X raisons et tout ce petit monde va se retrouver pour un grand final qui ira bien évidemment du côté de Jerico.
Ce n’est pas très original et un peu redondant au bout du troisième roman.
Au niveau de l’humour je n’en ai pas réellement retrouvé. J’ai trouvé ce dernier roman moins bon à ce sujet. Si on excepte la fin l’humour était même inexistant et c’est quand même un peu le but de la série. Déjà que celle-ci peut souffrir plutôt fortement de sa comparaison avec Ciaphas Cain (encore et toujours on revient à lui) si en plus il n’existe plus le lecteur peut douter de l’utilité de l’existence de ce troisième roman.
Heureusement les moments où Bobo agit rattrapent le tout. J’ai bien aimé le fait que les nobles pour se faire la guerre entre eux et décident de tuer des innocents du sous monde pour exercer leur vengeance (enfants compris). Mais refuse de s’assassiner entre eux car ils ne sont pas des meurtriers. Comprendre que les humains vivants dans le sous-monde sont encore moins qu’humains pour les citoyens de la spire. J’ai bien aimé la comparaison de la vie dans les bas-fonds de Necromunda et celle dans la spire aussi.
D’un autre côté on a une partie du bouquin où l’on suit le chien de Jerico (me souviens plus du nom) qui se veut comique mais qui est d’un zzzzz.
En fait l’humour et les « blagues » sont très inégaux dans ce roman et j’en ressors plutôt déçu.
Encore une fois heureusement cette fin pleine d’ironie rattrape un peu le tout.
- Intérêt fluffique = 3/5
Enonciation des familles majeures de la spire. Et c’est tout.
L'unique fluff concerne la spire et ces familles. La vie de l'élite de Necromunda.
- Note personnelle = 3/5
Au final bien évidemment le roman ce lis rapidement et n’est pas réellement une purge. Mais il ne remplit pas, à mes yeux, les termes du contrat pour un Jerico.
J’attendais, comme ces prédécesseurs, un scénario avec une non-prise de tête et de l’humour pas forcément très recherché comme un Caïn mais au moins présent. Et je n’ai eu au final qu’une parodie d’un roman sur Jerico de base.
Assez déçu pour un roman concluant une trilogie.
Noté moyen, moyen-bon disons.
Au niveau de la trilogie je la trouve quand même assez sympathique car elle se démarque vraiment du reste du catalogue de la BL. Je vous enjoins donc à la lire pour les curieux.
- Note globale = Total des points 12/20
Je m'en retourne aux "têtes brulées 13ème légion" de Thorpe que j'ai bien entamé et qui est fort sympathique pour le moment.
J'ai terminé le bouquin il y a une semaine et j'avoue avoir eu un peu la flemme de faire un retour. Car au final je n'ai pas grand-chose à dire sur ledit bouquin.
Certifié sans spoil.
Bonne lecture.
Scénario et mise en scène = 3/5
Le roman reprend exactement là ou son prédécesseur avait laissé le lecteur, soit Jerico est invité à un mariage, le sien !
Le bouquin peut être séparé en trois parties/vision qui se déroulent au même moment et qui elles-mêmes comporte en leur sein tous les personnages nommés de l’univers de Jerico (à l’exception de la mère du héros, le cardinal Carmin et les wilds Cats).
La première partie nous narre l’histoire de Jerico, enlevé par sa propre famille qui manigance son ascension sur le trône de Necromunda et à pour ce faire organisé un mariage avec une des autres grandes familles de la spire, les Cattalus.
- Spoiler:
- Je vous laisse deviner qui va devenir la future mariée, Yolanda
Une partie assez ennuyeuse à lire, les manigances ne sont pas vraiment intéressantes et les aventures de Jerico beaucoup trop redondante pour le coup. Je n’ai pas retrouvé les sensations des tomes précédents et c’est bien dommage. Quant à l’humour il est … absent.
La partie deux narre le vol de quelque chose de très important aux yeux de la famille Helmwar par un des anciens ennemies de Jerico Vandal Feg. De ce vol va en découler un jeu du chat et de la souris dans les tréfonds de Necromunda entre les soldats de la spire et Feg. Mais il faudra aussi compter l’intervention de Nemo le pire ennemi de Jerico. Dans un second temps on retrouvera comme tous les autres romans Yolanda et Scabbs qui décident de faire équipe et de s’émanciper de Jerico. Sans trop de succès comme d’habitude
- Spoiler:
- même si j’ai du mal à voir Yolanda mal s’en sortir sans Jerico à chaque fois.
Une partie dans la lignée des romans précédents. Intéressante mais sans plus, ce n’est pas très innovant du côté de Yolanda et Scabbs et un peu redondant.
La dernière partie concerne Bobo qui lui est embauché afin de retrouver le commanditaire du vol (indirectement) et l’employeur de l’assassin sévissant dans la spire. Pour ce faire il va se faire lui aussi passer pour un assassin et être recruté par les plus grandes familles afin de faire leur sale boulot.
Les aventures de Bobo ont vraiment été très plaisantes à lire. Cela change de d’habitude mais j’en reparlerai plus bas.
Bien évidemment quasiment tout ce beau monde va se retrouver au mariage de Jerico. Autant le reste du roman est assez ennuyeux, le final est bien plus sympathique. Notamment l’épilogue.
- Style et mise en scène = 3/5
Pour la mise en scène c’est exactement la même chose que les tomes précédents. Jerico se retrouve isolé des autres pour X raisons et tout ce petit monde va se retrouver pour un grand final qui ira bien évidemment du côté de Jerico.
Ce n’est pas très original et un peu redondant au bout du troisième roman.
Au niveau de l’humour je n’en ai pas réellement retrouvé. J’ai trouvé ce dernier roman moins bon à ce sujet. Si on excepte la fin l’humour était même inexistant et c’est quand même un peu le but de la série. Déjà que celle-ci peut souffrir plutôt fortement de sa comparaison avec Ciaphas Cain (encore et toujours on revient à lui) si en plus il n’existe plus le lecteur peut douter de l’utilité de l’existence de ce troisième roman.
Heureusement les moments où Bobo agit rattrapent le tout. J’ai bien aimé le fait que les nobles pour se faire la guerre entre eux et décident de tuer des innocents du sous monde pour exercer leur vengeance (enfants compris). Mais refuse de s’assassiner entre eux car ils ne sont pas des meurtriers. Comprendre que les humains vivants dans le sous-monde sont encore moins qu’humains pour les citoyens de la spire. J’ai bien aimé la comparaison de la vie dans les bas-fonds de Necromunda et celle dans la spire aussi.
D’un autre côté on a une partie du bouquin où l’on suit le chien de Jerico (me souviens plus du nom) qui se veut comique mais qui est d’un zzzzz.
En fait l’humour et les « blagues » sont très inégaux dans ce roman et j’en ressors plutôt déçu.
Encore une fois heureusement cette fin pleine d’ironie rattrape un peu le tout.
- Spoiler:
- Yolanda et Jerico marié ça vaut son pesant de crédit
- Intérêt fluffique = 3/5
Enonciation des familles majeures de la spire. Et c’est tout.
L'unique fluff concerne la spire et ces familles. La vie de l'élite de Necromunda.
- Note personnelle = 3/5
Au final bien évidemment le roman ce lis rapidement et n’est pas réellement une purge. Mais il ne remplit pas, à mes yeux, les termes du contrat pour un Jerico.
J’attendais, comme ces prédécesseurs, un scénario avec une non-prise de tête et de l’humour pas forcément très recherché comme un Caïn mais au moins présent. Et je n’ai eu au final qu’une parodie d’un roman sur Jerico de base.
Assez déçu pour un roman concluant une trilogie.
Noté moyen, moyen-bon disons.
Au niveau de la trilogie je la trouve quand même assez sympathique car elle se démarque vraiment du reste du catalogue de la BL. Je vous enjoins donc à la lire pour les curieux.
- Note globale = Total des points 12/20
Je m'en retourne aux "têtes brulées 13ème légion" de Thorpe que j'ai bien entamé et qui est fort sympathique pour le moment.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Kal Jerico: Noces à Bout Portant de Willie McDermott
Bonne petite conclusion à cette trilogie insolite et tout sauf conformiste !
Mais c’est très bien que ça s’arrête là car je n’aurais pas vu les aventures sérielles de Jerico continuer comme ça très longtemps, on est quand même ici en vase clos.
C’était déjà visible dès le deuxième tome, l’auteur peine quelque peu à se renouveler et même s’il joue parfois bien avec le comique de répétition, on voit un peu toujours les mêmes personnages, les mêmes lieux.
La Ruche ne paraît pas très grande, on se limite à des allers-retours entre quelques zones seulement (Hive City, la Spire, décrites de manière trop génériques) alors que Necromunda est énorme et comporte de nombreux biomes différents d’après le fluff. Il y avait matière à beaucoup plus de variété et de développement, et il est dommage de s’en tenir à un cadre aussi restrictif. Pareil on ne rentre pas assez dans le détail des factions.
Cela dit la formule a beau être la même, jusqu’aux intrigues qui sont similaires, on conserve quand même les qualités générales des titres précédents.
Le cheminement parallèle des différents persos, qui finiront comme d’habitude par se réunir dans un énorme climax, est toujours aussi rondement mené. Ça a beau partir dans tous les sens, on a aucun mal à suivre, à identifier immédiatement qui est où et fait quoi.
Et j’apprécie toujours autant ces caricatures de personnages que nous sert l’auteur. Ils ont chacun au moins un petit truc marrant qui nous permet de les reconnaître tout de suite, que ce soit par un nom aussi marquant qu’idiot, une attitude atypique ou un attribut physique prêtant à sourire.
Par exemple, ce livre nous introduit un capitaine de la garde royale de Necromunda. C’est un perso secondaire, à première vue archétype du militaire aux punchlines bien burnées qu’on aurait vite pu reléguer au second plan, mais je sais pas l’auteur a réussi à me le rendre sympathique en en faisant une espèce d’armoire à glace à la sudation très développée. A chaque fois qu’on le voit, le mec dégouline, s’éponge le front ou se plaint de ne pouvoir le faire car les gantelets de son armure de spyrien l’en empêchent xD
En un mot, tous les personnages dénotent, et cela contribue à cette ambiance légère, parfois drôle (pas toujours) mais participe aussi à la lisibilité de l’ensemble.
Aussi, j’ai trouvé pas mal les scènes qui nous immergent dans la vision du cyber-mastiff. On ressent bien son étrange schéma de pensée, tiraillé qu’il est entre divers stimulus biomécaniques. Ses processeurs et routines logiques le forcent à faire certains trucs rationnels pour lesquels il a été programmé tandis qu’à certains moments son instinct profondément enfoui de chien ressort et le pousse à faire… des trucs de chien ^^ J’ai trouvé ça certes parfois un peu maladroit et pas toujours abouti sur le plan de l’humour mais malgré tout original. Je salue la tentative, ça change !
Noté Bon. Fluffiquement c’est assez léger, les péripéties ont du mal à se renouveler avec le temps et le twist final est discernable un peu trop tôt à mon goût, sans parler du ridicule "grand méchant" à la fin ... mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture.
Le style est solide, distrayant, atypique et assez drôle malgré une petite baisse de régime par rapport aux premiers effectivement, les running gags font parfois un flop.
Le contexte mafieux à la sauce humoristique me parle bien aussi, on se croirait parfois dans un GTA
Ok les méchants sont dignes d'Inspecteur Gadget ou de la Team Rocket mais bizarrement je n'ai eu aucun mal à mettre mon cerveau sur off pour cette lecture qui ne se prend jamais au sérieux. Tant que c'est assumé par l'auteur, et ici on sent vraiment que ça l'est, ça me va et ça me coupe même toute volonté de faire des chichis, d'où cette bonne mention :p
Reste maintenant à voir s’ils vont nous traduire la "suite" parue récemment avec un changement d’auteur, et si elle est du même acabit.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4758
Sujets similaires
» Kal Jerico: Sinner's Bounty de Josh Reynolds
» Cardinal Carmin de Will McDermott
» Soulless Fury de Will McDermott
» [BD] Kal Jerico - Underhive bounty hunter, par Gordon Rennie
» De Sang Royal de Will McDermott et Gordon Rennie
» Cardinal Carmin de Will McDermott
» Soulless Fury de Will McDermott
» [BD] Kal Jerico - Underhive bounty hunter, par Gordon Rennie
» De Sang Royal de Will McDermott et Gordon Rennie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum