Génopère de Guy Haley
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Génopère de Guy Haley
Présentation:
==> Génopère Semi Poche Dans l'espoir de domestiquer la Grande Faille qui divise la galaxie en deux, Belisarius Cawl invite des représentants de tout l'Imperium sur le monde artificiel de Pontus Avernes. Assuré de les convaincre de son génie, il doit toutefois solliciter leur aide pour percer les secrets du Réseau de Pylônes - de formidables structures construites par une ancienne race qui, il en est convaincu, peuvent contrer les effets du warp. Mais parmi les participants se trouve un invité indésirable : Fabius Bile lui-même. Le Primogénitor, lui, n'a que faire de la validation de son génie. La poursuite de ses objectifs va entraîner une confrontation épique entre les plus grands esprits scientifiques de la galaxie. Un seul en sortira victorieux. ??? pages • Octobre 2023 • ISBN 9781804073728 • Illustration de ???? |
Nico. Admin - Messages : 10500
Age : 34
Re: Génopère de Guy Haley
Mon verdict : Assez moyen pour du Haley. Ce n’est pas un must-have qui fera avancer le fluff comme Dark Imperium mais il fera plaisir à ceux qui ont aimé la trilogie de Josh Reynolds sur Bile ou qui veulent voir des forces du Chaos originales en action. Les principaux défauts sont de grosses facilités scénaristiques, des idées oubliées en cours de route, un derniers tiers peu convaincant et une traduction aux fraises (des défauts récurrents chez la BL ces temps-ci…).
On continue à suivre Cawl dans sa quête pour sauver la galaxie. Après les événements décrits dans Le Grand Oeuvre, ce dernier a réussi à chourer aux nectons une carte indiquant des emplacements de Noctolithe, la matière leur servant à boucher les failles Warp. Il a donc envoyé la quasi totalité de ses forces à leurs recherches. Cependant, cela ne suffira pas à créer un passage à travers la cicatrix, il organise donc un conclave secret avec des représentants de plusieurs monde forges pour organiser une expédition qui lui permettra d’obtenir ce qui lui manque pour préserver l’Imperium. Notez l’importance du mot secret car si les magouilles de Cawl sont découvertes par Guilliman, il risque d’être déclaré hérétique et hérétek.
Il va attirer l’attention de Fabius Bile, qui a reçu d’ Abaddon la mission de Primariser les marines du Chaos. Fasciné par les travaux de Cawl, il va retrouver sa motivation après s’être rendu compte qu’il avait piqué le corps d’Ezekiel Sedayne, son ancien mentor, après le siège de Terra. Notre vieil apothicaire va donc mettre au point un plan visant à gâcher le conclave de Cawl et avoir une conversation avec lui.
C’est l’occasion de découvrir plus en profondeur leurs personnalités et se rendre compte que ces deux personnages sont, en fin de compte, très similaires : Goût pour le transhumanisme et les expériences interdites, intérêt pour les xenos, complexe du messie… L’auteur pose même la question de qui est le plus méchant en comparant les expériences dégueulasses sur les civils pour l’un et la capture d’enfants pour en faire faire des primaris pour l’autre. Haley pense aussi à leur mettre des acolytes avec qui ils auront des relations toxiques. J’ai trouvé que c’était le meilleur aspect du roman. Les dissensions entre factions du mechanicus sont plutôt bien retranscrites, on peut voir que la plupart des membres de ce dernier exècrent l’Inquisition et qu’il y a beaucoup de clashs entre les rigoristes conservateurs qui conspuent Cawl et les progressistes libéraux qui l’admirent. D’ailleurs, on peut voir un magos faisant partie d’une suite inquisitoriale, ce qui est plutôt rare. Il y a une grande diversité de persos secondaires ayant assez de personnalité pour qu’on s’y attache. On peut noter que le personnage de Qvo prend de l’importance et que Bile est accompagné d’une garde du corps assez intéressante.
Cependant, j’ai trouvé le livre assez mou par moment. Les scènes de batailles manquent de punch, on a notamment une confrontation entre un Chevalier Achéron et un Seigneur Discordant molle comme pas permis. Il y a pas mal de facilités scénaristiques comme Cawl qui oublie de prendre ses armes avant de discuter avec l’un des pires salopards du Chaos et des sous intrigues oubliées en cours de route. Par exemple, il est montré que Bile a une mémoire défaillante car il survit en se clonant depuis 10000 ans. Il désire donc retrouver Cawl car il possède l’esprit de son ancien mentor et aimerait retrouver une partie de sa mémoire en le rencontrant. Cette partie de l’intrigue est oubliée au fil du récit, ce que j’ai trouvé assez gênant. Le dernier acte promet du lourd mais retombe comme un soufflé au fromage en laissant le lecteur su sa faim pour laisser page à deux pauvres pages de conclusion.
Au niveau des factions représentées, on notera les différents aspects du Mechanicus (skitariis, chevaliers et autres) côté Cawl et une alliance de space marines du chaos, de machines démons et des créations de Bile. Cela donne lieu à des combats peu courants dans les autres BLs. Comme à son habitude, Haley prend plaisir à représenter des unités peu connues comme des hommes bêtes ou les Hommes Nouveaux de Fabious.
Dans l’ensemble, on a ici un bouquin assez correct mais qui rebutera les plus perfectionnistes d’entre nous. Ma note : 14,5/20
Pour le lore :
- Les vaisseaux de Bile sont infestés de mutants qui sont confondus avec ses Hommes Nouveaux. Ils ressemblent à des brutes testosteronées pouvant s’ auto-injecter des stimulants. Les Hommes Nouveaux sont représentés comme étant la même chose mais en plus « raffiné »
- Il est dit que les astartes qui désertent leur chapitre portent souvent des armures noires, sans lien avec la Black Legion.
- On peut voir quelques membres du Mechanicum Noir. Il semble que le monde forge Tigrus fasse encore partie de l'Imperium.
- C’est officiel, ce type de Magos existe !
- Petite bizarrerie : A un moment, Fabious se souvient que le stock génétique des Emperor’s Children avait été empoisonné par les Sélénites. Il n’avait pas été volé par Trazyn ?
- Autre question pour ceux qui lisent l’Hérésie : A un moment donné, Fabious discute avec un membre du Mechanicum Noir :
Savez-vous à qui il fait référence ?
On continue à suivre Cawl dans sa quête pour sauver la galaxie. Après les événements décrits dans Le Grand Oeuvre, ce dernier a réussi à chourer aux nectons une carte indiquant des emplacements de Noctolithe, la matière leur servant à boucher les failles Warp. Il a donc envoyé la quasi totalité de ses forces à leurs recherches. Cependant, cela ne suffira pas à créer un passage à travers la cicatrix, il organise donc un conclave secret avec des représentants de plusieurs monde forges pour organiser une expédition qui lui permettra d’obtenir ce qui lui manque pour préserver l’Imperium. Notez l’importance du mot secret car si les magouilles de Cawl sont découvertes par Guilliman, il risque d’être déclaré hérétique et hérétek.
Il va attirer l’attention de Fabius Bile, qui a reçu d’ Abaddon la mission de Primariser les marines du Chaos. Fasciné par les travaux de Cawl, il va retrouver sa motivation après s’être rendu compte qu’il avait piqué le corps d’Ezekiel Sedayne, son ancien mentor, après le siège de Terra. Notre vieil apothicaire va donc mettre au point un plan visant à gâcher le conclave de Cawl et avoir une conversation avec lui.
- Spoiler:
- Après plusieurs rebondissements, les deux finiront par se rencontrer et se lancer dans une joute verbale. Bile reprochant à Cawl de manquer d’imagination avec ses Primaris (ce qui donne lieu à un commentaire méta faisant écho aux reproches que les joueurs font à GW depuis la V8 !) tandis que Cawl décrira son interlocuteur comme étant un boucher psychopathe. Finalement, Bile lui proposera de joindre leurs forces pour recréer l’ humanité, ce que Cawl refusera. Après un affrontement entre leurs troupes, Bile finira par s’enfuir après avoir arraché à Primus, le premier Primaris et garde du corps de Cawl, sa glande progénoïde, ce qui n’augure rien de bon pour l’Imperium… Le plan de Cawl est de se rendre sur une planète oubliée nommée Irtanathep, qui est en fait le centre de contrôle du réseau de pylônes nécrons. Suite à une catastrophe, le temps s’y est arrêté, ce qui suggère que des Nécrontyrs non biotransférés y sont présents.
C’est l’occasion de découvrir plus en profondeur leurs personnalités et se rendre compte que ces deux personnages sont, en fin de compte, très similaires : Goût pour le transhumanisme et les expériences interdites, intérêt pour les xenos, complexe du messie… L’auteur pose même la question de qui est le plus méchant en comparant les expériences dégueulasses sur les civils pour l’un et la capture d’enfants pour en faire faire des primaris pour l’autre. Haley pense aussi à leur mettre des acolytes avec qui ils auront des relations toxiques. J’ai trouvé que c’était le meilleur aspect du roman. Les dissensions entre factions du mechanicus sont plutôt bien retranscrites, on peut voir que la plupart des membres de ce dernier exècrent l’Inquisition et qu’il y a beaucoup de clashs entre les rigoristes conservateurs qui conspuent Cawl et les progressistes libéraux qui l’admirent. D’ailleurs, on peut voir un magos faisant partie d’une suite inquisitoriale, ce qui est plutôt rare. Il y a une grande diversité de persos secondaires ayant assez de personnalité pour qu’on s’y attache. On peut noter que le personnage de Qvo prend de l’importance et que Bile est accompagné d’une garde du corps assez intéressante.
Cependant, j’ai trouvé le livre assez mou par moment. Les scènes de batailles manquent de punch, on a notamment une confrontation entre un Chevalier Achéron et un Seigneur Discordant molle comme pas permis. Il y a pas mal de facilités scénaristiques comme Cawl qui oublie de prendre ses armes avant de discuter avec l’un des pires salopards du Chaos et des sous intrigues oubliées en cours de route. Par exemple, il est montré que Bile a une mémoire défaillante car il survit en se clonant depuis 10000 ans. Il désire donc retrouver Cawl car il possède l’esprit de son ancien mentor et aimerait retrouver une partie de sa mémoire en le rencontrant. Cette partie de l’intrigue est oubliée au fil du récit, ce que j’ai trouvé assez gênant. Le dernier acte promet du lourd mais retombe comme un soufflé au fromage en laissant le lecteur su sa faim pour laisser page à deux pauvres pages de conclusion.
Au niveau des factions représentées, on notera les différents aspects du Mechanicus (skitariis, chevaliers et autres) côté Cawl et une alliance de space marines du chaos, de machines démons et des créations de Bile. Cela donne lieu à des combats peu courants dans les autres BLs. Comme à son habitude, Haley prend plaisir à représenter des unités peu connues comme des hommes bêtes ou les Hommes Nouveaux de Fabious.
Dans l’ensemble, on a ici un bouquin assez correct mais qui rebutera les plus perfectionnistes d’entre nous. Ma note : 14,5/20
Pour le lore :
- Les vaisseaux de Bile sont infestés de mutants qui sont confondus avec ses Hommes Nouveaux. Ils ressemblent à des brutes testosteronées pouvant s’ auto-injecter des stimulants. Les Hommes Nouveaux sont représentés comme étant la même chose mais en plus « raffiné »
- Il est dit que les astartes qui désertent leur chapitre portent souvent des armures noires, sans lien avec la Black Legion.
- On peut voir quelques membres du Mechanicum Noir. Il semble que le monde forge Tigrus fasse encore partie de l'Imperium.
- C’est officiel, ce type de Magos existe !
- Spoiler:
- Petite bizarrerie : A un moment, Fabious se souvient que le stock génétique des Emperor’s Children avait été empoisonné par les Sélénites. Il n’avait pas été volé par Trazyn ?
- Autre question pour ceux qui lisent l’Hérésie : A un moment donné, Fabious discute avec un membre du Mechanicum Noir :
- Spoiler:
- — Et puis je me suis souvenu d’une techno-sorcière qui servait Horus du temps où les jours n’avaient pas encore de nom.
— Affirmatif. Elle est notre data-sainte.
— N’y a-t-il donc rien d’original dans toute cette triste galaxie ? se demanda Bile. Je la croyais morte depuis longtemps.
— Elle est bien morte, ainsi que tous ses acolytes. Elle est notre modèle. Nous vivons selon son exemple et tirons notre inspiration de ses huit anciens disciples. »
Savez-vous à qui il fait référence ?
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Génopère de Guy Haley
Merci pour ta critique, je le recule dans ma pile de la... de lecture.
Solaris a écrit:Savez-vous à qui il fait référence ?
- Spoiler:
- C'est dans le texte : Nul.
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Sota-Nul
Sha'Romnin Space Marine - Messages : 317
Age : 39
Localisation : Brest, France
Re: Génopère de Guy Haley
Merci mon cher Sha'! Je me souviens que le personnage du Mechanicum Noir avait une apparence semblable, ce qui est cohérent avec ses dires.
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Génopère de Guy Haley
Le bouquin est globalement pas mal mais se ramasse un peu sur la fin j'ai trouvé. Jusqu'aux deux-tiers environ j'aurais été tenté de le noter Bon, mais finalement il me sera difficile de le noter plus que Moyen, je le crains.
Dommage car le gros du bouzin est quand même prenant. On assiste à une longue et solide mise en place, c'est là le point fort d'Haley, un peu à la manière de ce qu’avait fait McNeill dans sa trilogie martienne, toutes choses étant égales par ailleurs. A ceci près qu'ici les antagonistes ont eux aussi droit à un traitement (presque) aussi quali.
Via cette narration miroir, l'auteur arrive à bien faire monter la mayonnaise, le lecteur attendant vivement la confrontation entre ces deux démiurges suintant d'hubris que sont Cawl et Bile, chacun aidé pour l'occasion de la meilleure chimère de sa conception. L'occasion de comparer leurs créations ultimes et de voir laquelle est la meilleure.
Mais ensuite, et c'est là le gros point faible d'Haley, dès que les effluves commencent à se croiser et que les choses doivent commencer à se résoudre, hé bien ça devient beaucoup plus quelconque : les scènes d'action et de combat sont pauvres (ce combat d’arène grotesque, sérieux), les grosses ficelles sont de sortie, les seconds couteaux sont sans saveur (les officiers SMC ringardisés, le baron Taranis qui fait du rien), la confrontation finale est décevante et la tonalité démiurgique en prend sévèrement un coup.
De plus, certains personnages peuvent apparaître en décalage par rapport aux archétypes habituels. C'est parfois intéressant, mais cet excès d'originalité peut clairement rebuter à d'autres moments.
D'un côté on a Cawl l’excentrique, finalement très humain, trop peut-être. On adhèrera ou pas mais l'archimagos offre quand même ici quelques moments marrants au travers de répliques sarcastiques assénées à d'illustrissimes interlocuteurs ;
Primus, le proto-Primaris dépressif qui fait un peu penser à Marvin dans H2G2, j'en attendais beaucoup et force est de dire qu'il stagne méchamment ici... ;
Qvo, la énième itération androïdisée et non moins déprimée de l'ami de Cawl, ressort tragi-comique usé parfois plus que de raison.
Et en face on a Bile le farfelu chimérique, aux idées de grand remplacement galactique, revêtu d'une cape en peau humaine et armé d'un bâton avec un crâne.
Lui par contre ça sent à plein nez le perso figé dans le très vieux fluff manichéen au possible.
Tellement difficile à sincériser, le type..., avec une symbolique aussi forte et nonobstant ce vernis de pseudo rationalité de scientifique que les auteurs essayent de lui appliquer afin de lui donner du corps.
D'ailleurs, et c'était assez marrant à lire, à travers les remarques que Cawl porte sur son "rival", l'auteur se moque un peu de ceux qui voudraient faire de Bile autre chose qu’un savant fou. A bon entendeur
Son crew, quoique limité, était sympa par contre. Entre la froide et hyper balaise homo novus féminine et le minotaure superbement stuffé (pectoral avec bouclier énergétique déflecteur, brassard anti-psy, armé avec un flingue d'ogryn, excusez du peu !), j'ai trouvé ça original comme duo.
Fluffiquement, le livre est loin d'être démuni et touche du doigt certains sujets mythiques comme les androïdes de la Longue Nuit, les Anciens, leur guerre avec les Nécrons,… Au vu de la prochaine étape du plan de Cawl, la suite pourrait se révéler particulièrement intéressante. Espérons que la BL autorise l'auteur à aller plus loin et à faire davantage que de simplement effleurer la chose
Des sujets plus prosaïques sont aussi abordés, notamment la notion d'hérétek lors d'un très intéressant petit débat théologique contradictoire portant sur l’innovation chez le clergé martien, au cours duquel Haley se moque du rigorisme technologique du Mechanicus en déconstruisant le raisonnement qui le sous-tend.
Bah oui, comment qu'ils ont fait les cerveaux du Moyen Âge technologique pour en arriver à toutes ces technologies de pointe (qui pour rappel constituent l'idéal à atteindre pour le Mechanicus d'aujourd'hui), si ce n'est en innovant ?
On est aussi et évidemment en lien direct avec le néo-fluff et les productions antérieures de l'auteur, notamment Dark Imperium et Le Grand Œuvre, dont quelques arcs se poursuivent ici.
Certaines évolutions sont un peu abusées (l'Inferior de Guilliman, seriously ?), mais je suivrai la "suite" avec intérêt, car entre le projet de résorber la Cicatrix Maledictum qui suit tranquillement son cours, la nature réelle de Primus qui se dessine et qui pourrait mettre son créateur dans la mouise si ça se savait, la taupe qui court toujours, le prisonnier xéno à haut potentiel, ou l’Inquisiteur qui a pris Cawl en grippe, il y a matière à écrire.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4758
Re: Génopère de Guy Haley
Je ne ferai pas un résumé de l'histoire que mes estimés compères ci-dessus ont déjà fait. Je dirai juste que j'ai passé plutôt un bon moment sur ce roman.
D'abord, le livre a retenu mon attention dès le début avec des premiers chapitres assez intéressants et vivants. Ils sont efficaces pour planter le décor en introduisant les personnages tout en approfondissant l'univers. Ainsi, le roman explore plutôt bien la personnalité de Cawl et Fabius Bile, notamment en donnant à voir leur vision d'eux-mêmes, leurs créations et leurs priorités du moment. On est aussi témoin des relations compliquées entre factions au sein de l'Adeptus Mechanicus et l'auteur en profite pour enfoncer le clou quant au personnage d'Ezekiel Sedayne. J'ai aussi bien aimé l'introduction d'un interrogateur particulièrement obtus qu'est le magos Frenk et la manière dont il se fait rabrouer.
L'autre point que j'ai apprécié, c'est l'introduction d'une nouveauté à travers Pontus Avernes. D'autres romans ont parfois la mauvaise habitude de recycler des lieux, factions, concepts déjà bien connus dans l'univers. Là, j'ai trouvé appréciable que l'auteur innove, invente une nouvelle chose pas déjà vue, et dont l'origine n'est d'ailleurs pas si bien identifiée dans le roman. J'ai aussi bien aimé l'idée qu'il s'agisse un système stellaire un peu complexe (ça m'a d'ailleurs amené à vérifier si une telle configuration était réellement possible : oui).
La surprise de l'attaque de Fabius Bile était aussi plutôt bien ménagée : d'un côté on savait qu'il allait vouloir agir, mais de l'autre la manière dont a été menée l'attaque m'a un peu surpris ce qui était assez appréciable.
Néanmoins, je partage quand même certaines réserves : les derniers chapitres auraient pu être plus réussis. Les combats entre principaux personnages ne trainent pas trop en longueur mais ne sont pas non plus très imaginatifs ni très intéressants. Pire, les passages consacrés aux Chevaliers étaient sans intérêt. Inversement, je pense qu'il y aurait eu matière à développer un peu plus les personnages du Mechanicum noir, faction que j'espère voir arriver sous forme de figurines un jour.
J'ai donc voté Bon dans le sondage. Génopère est rythmé, assez agréable à lire, instructif et fait avancer les intrigues stratégiques de cet univers. Ce n'est pas un grand moment de littérature et les personnages restent moins intéressants et profonds que ce que peut faire un Dan Abnett ou un Graham McNeill dans leurs meilleurs jours, mais on passe néanmoins un très bon moment dans une histoire qui n'est pas inconséquente.
D'abord, le livre a retenu mon attention dès le début avec des premiers chapitres assez intéressants et vivants. Ils sont efficaces pour planter le décor en introduisant les personnages tout en approfondissant l'univers. Ainsi, le roman explore plutôt bien la personnalité de Cawl et Fabius Bile, notamment en donnant à voir leur vision d'eux-mêmes, leurs créations et leurs priorités du moment. On est aussi témoin des relations compliquées entre factions au sein de l'Adeptus Mechanicus et l'auteur en profite pour enfoncer le clou quant au personnage d'Ezekiel Sedayne. J'ai aussi bien aimé l'introduction d'un interrogateur particulièrement obtus qu'est le magos Frenk et la manière dont il se fait rabrouer.
L'autre point que j'ai apprécié, c'est l'introduction d'une nouveauté à travers Pontus Avernes. D'autres romans ont parfois la mauvaise habitude de recycler des lieux, factions, concepts déjà bien connus dans l'univers. Là, j'ai trouvé appréciable que l'auteur innove, invente une nouvelle chose pas déjà vue, et dont l'origine n'est d'ailleurs pas si bien identifiée dans le roman. J'ai aussi bien aimé l'idée qu'il s'agisse un système stellaire un peu complexe (ça m'a d'ailleurs amené à vérifier si une telle configuration était réellement possible : oui).
La surprise de l'attaque de Fabius Bile était aussi plutôt bien ménagée : d'un côté on savait qu'il allait vouloir agir, mais de l'autre la manière dont a été menée l'attaque m'a un peu surpris ce qui était assez appréciable.
Néanmoins, je partage quand même certaines réserves : les derniers chapitres auraient pu être plus réussis. Les combats entre principaux personnages ne trainent pas trop en longueur mais ne sont pas non plus très imaginatifs ni très intéressants. Pire, les passages consacrés aux Chevaliers étaient sans intérêt. Inversement, je pense qu'il y aurait eu matière à développer un peu plus les personnages du Mechanicum noir, faction que j'espère voir arriver sous forme de figurines un jour.
J'ai donc voté Bon dans le sondage. Génopère est rythmé, assez agréable à lire, instructif et fait avancer les intrigues stratégiques de cet univers. Ce n'est pas un grand moment de littérature et les personnages restent moins intéressants et profonds que ce que peut faire un Dan Abnett ou un Graham McNeill dans leurs meilleurs jours, mais on passe néanmoins un très bon moment dans une histoire qui n'est pas inconséquente.
Artheval_Pe Scout - Messages : 20
Age : 33
Localisation : France
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