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[ Lettre de sang 15 ] Le Caveau d'Ossolback

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Message par Nero Mar 1 Nov 2016 - 21:41

 Twisted Evil Le Caveau d'Ossolback  Twisted Evil


La porte s’ouvrit avec un gémissement, révélant un étroit couloir qui disparaissait dans les ténèbres.

Ils entendirent des bruits de pas résonner entre les murs décrépis et sans âge, puis un cri, étrange, inquiétant.

Ils se regardèrent. Ainsi les autres disaient vrai. Ils empoignèrent leurs armes avec plus de vigueur, puis s’engouffrèrent à l’intérieur.




Cela fait plus d’un quart d’heure que nous avons pénétré dans le caveau. Un dédale d’escaliers et de couloirs lugubres et nauséabonds. C’est un lieu malsain et terrifiant. L’espace est exigüe et l’escalier que nous descendons est étroit.

Nous passons à plusieurs reprises sous des arches macabres aux bustes de créatures grimaçantes comme de squelettes hurlants. Personne ici ne sait de quand datent les lieux. Et aucun ne désire le savoir en cet instant.

Derrière moi, Gérard tient la lampe d’une main guère sereine. C’est le seul moyen de ne pas nous perdre. Il jette des regards autour de lui à chaque instant. A chaque fois qu’un autre bruit étrange nous parvient. Il tient son épée d’une main tremblante.

Tout aussi rassurés, devant moi, Gaspard et Tiléon descendent avec la plus grande prudence. Un peu comme si s’engouffrer là dedans avait été une idée à eux.

Et dire que l’on nous avait recommandé. Nous ! Les hommes du Guet de Tarrasch. Cela faisait des mois que nous n’avions pas sorties nos lames. Enfin, en dehors des entrainements quotidiens. Et la tâche qui nous appelait était d’un niveau élevé.

Il y a deux jours, un prêtre et ses acolytes venus inspecter le Caveau d’Ossolback afin de déceler l’état des tombes, n’est jamais remonté. Un groupe en arme de la garde civile de Borne a été envoyé à leur recherche. Mais en vain. Pas un seul des sept hommes descendus n’a revu le jour. L’histoire est vite devenue inquiétante et a commencé à se rependre dans le bourg et les plaines avoisinantes jusqu’au Guet.  

Les gens savaient nos faits d’armes lorsque les pillards et les bandits s’aventuraient sur nos terres. C’est pour cette raison que nous avons pris nos armures et nos armes. Que nous sommes passés devant l’autel d’Ilis demander protection et courage pour cette épreuve.

Nous sommes partis à cinq. Peut être est-ce trop peu. Peut-être aurions nous dû réfléchir à deux fois avant de nous engouffrer dans cet abîme.

~

— Je n’aime pas cet endroit, grogne Gaspard dans sa barbe.

— Y a-t-il quelque chose qui te plaise dans ce monde mon ami ? lance Tiléon, ses mèches de cheveux blonds dépassant de son heaume.

— J’aime juste savoir à quoi m’attendre. J’aime savoir qui je vais combattre. Ici, on joue au chat et à la souris.

— Concentrez-vous, dis-je, ma voix se répercutant dans l’escalier.

Gérard manque de glisser sur une marche à cause d’un morceau de roche se disloquant. Je me retourne.

— Tout va bien, répond-il avant même que je ne pose la question.

— Toujours pas de Carlo. Cela fait un moment qu’il est descendu, déclare Tiléon. Je me demande si je ne devrais pas y al…

Je pose une main sur son épaule.

— Certainement pas. Plus personne ne se sépare.

Il hoche la tête respectueusement.

Un autre bruit guttural nous parvient d’en bas. Mais pas seulement. Cela provient aussi des murs humides, couverts de lianes et de liquide noirâtre. Ils donnent l’impression de respirer. Ils se gonflent, se dégonflent. Ils semblent muer avec le décor ambiant.

Tous les quatre nous nous arrêtons. Nous faisons un tour sur nous même. Nous nous demandons si nous ne rêvons pas, ou si nous ne sommes pas atteints d’hallucinations.

— Tout ceci n’est que folie ! gronde Gérard dans notre dos. Je ne veux pas rester une minute de plus !

Je le saisis fermement par l’avant bras.

— On a une mission à accomplir, lui dis-je dans les yeux. On attend de nous que nous réussissions.

Je me tais un instant. Je regarde les autres qui tendent l’oreille.

— Nous sommes les hommes du Guet de Tarrasch. Ne l’oubliez pas.

Nous reprenons la marche tant bien que mal.

~

Tiléon et Gaspard patientent aux pieds d’un corps mutilé. Ou de ce qu’il en reste. Gérard et moi arrivons, la lampe nous donnant plus d’indices sur la personne que put un jour être ce cadavre.

— Qui pensez vous que ce soit ? demande Tiléon.

Gaspard s’accroupit et de ses doigts gantés attrape un lambeau de tunique en sang.

— Peut-être un des fidèles du prêtre porté disparu ? suggère t-il.

Gérard tient un médaillon autour de son cou et récite pas plus haut qu’un murmure une litanie.
Je ne dis rien. Il faut reconnaitre que tout cela prend des tournures plus qu’inquiétantes.

Une odeur putride remonte du couloir que nous parcourons. Une odeur infâme, celle de la décomposition. De la mort.

Nous portons nos mains à nos visages. Cela vous prend aux tripes.

A nouveau, un long hululement fait crisser les parois à côté de nous. Or, cette fois, des ricanements et des pas résonnent dans le caveau. A la fois à côté de nous, derrière nous, comme devant nous. Mais aussi au dessus et en dessous de nous.

Chacun de nos pas nous rapproche de ces cris et ricanements infernaux tout droit sortis des anciens mythes.

Une fois les bruits partis, seul le battement de nos cœurs à nos tempes sont distincts. Le seul son résonnant dans nos têtes et dans nos oreilles fatiguées. Des perles de sueurs coulent sur mon visage.

— Avançons, dis-je en conservant un minimum de sérénité.

~

Nous arrivons devant une grande porte de pierre en granite circulaire. Le genre de porte que l’on ne franchit pas à la légère. Le genre de porte qui peut bien vous tendre un piège et ne plus jamais vous laisser ressortir.

Celle-ci était ornée d’un visage grimaçant qui avait visiblement été taillé dans la roche il y a des éons. Elle ne donnait pas l’impression d’avoir été ouverte récemment. Des lianes parcouraient à de multiples endroits sa façade. Certaines sortaient littéralement de la bouche et des yeux.

Nous faisons un tour sur nous même. Il n’y a plus ces bruits inquiétants qui nous perturbent depuis notre arrivée. Et cela en devient étrange.

Nous sentons toutefois un air frais nous parcourir le visage. Nous cherchons d’où peut bien provenir cette fraicheur, en vain. Sur les parois à nos côtés reposent également des torches, éteintes, moisies.

— On dirait que personne n’est passé par ici depuis des lustres, déclare Tiléon qui effleure de ses doigts la paroi sur sa droite en regardant le plafond. Des personnes ont disparu ici, et nous n’avons pourtant retrouvé qu’un seul corps.

— Ou ce qu’il en restait, rectifie Gaspard.

— Vous croyez vraiment que nous nous dirigeons dans la bonne direction ? hasarde à son tour Gérard que nous savons être le plus gagné par l’inquiétude.

Je me retourne, ainsi que les deux autres.

— C’est le seul chemin qui se soit profilé à nous, avouai-je, en essayant de lui donner raison afin de le rassurer.

— Mais enfin, intervient Tiléon, je ne suis pas le seul à remarquer que tout ça ne tourne pas rond. C’est comme si depuis que nous étions entrés là dedans, le temps nous jouait des tours. Ou alors, comme le dit Gérard, il existe un autre accès que nous n’avons pas vu!

Gaspard passe une main sur la porte de granite. Aussitôt, ce dernier l’enlève et recule avant de nous regarder, intrigué.

— Qu’y a-t-il, fait Tiléon étonné.

L’autre montre son gant.

— Quelque chose m’a piqué quand je suis passé sur un des yeux. Ça fait un mal de chien.

Des gouttes de sang abandonnent son gant et touchent le sol. Sans savoir bien comment, d’un coup, la roue devant nous se réveille. L’espace se met à trembler. Puis, elle se met à rouler, nous dévoilant lentement un accès que nous n’aurions pas imaginés traverser un jour prochain.

Apparemment, la porte venait d’avoir son dû, et elle laissait à présent entrer ses invités.

— Messieurs, annonçai-je, je crois qu’une entrée se fait jour.

Cela aurait pu en faire sourire certains d’entre nous, si nous n’étions pas si préoccupés par notre situation. Je pénètre le premier avec la lampe de Gérard que je lui ai pris des mains afin d’en finir une fois pour toute.

— Suivez-moi, ajoutai-je en affrontant les ténèbres que recele le caveau.

~

Nous suivons des traces de sang au sol. Du seul éclairage de notre pauvre lampe, nous les distinguons cependant assez bien. Il y en a profusion.

— Cela ne me dit rien qui vaille, lâche Gérard, fermant la marche.

Je tends la lampe de ci de là. Cette dernière nous révèle des statues aux bras croisés prisonnières de la roche. Des statues de trois fois la taille d’un homme, le visage de chacune masqué d’un capuchon, et le corps tout entier recouvert d’une toge. Seule leur bouche ricanant est visible.

Le souffle d’air frais est plus présent ici. Un peu comme si chacune des statues respiraient et expiraient. Il y a comme des sonorités étranges dans l’air aussi. Presque comme une voix. Non, des voix, murmurant, chantant.

— Je vous le dis, mais qu’est ce qu’on est bien venu foutre ici ! râle Gérard, la peur s’emparant à présent de lui.

— Ressaisis toi, le sermonnai-je. Un peu de cran bon sang.  

— Allez dire ça à ceux qu’on cherche tiens, me lance t-il en pleine figure.

Je ne sais quoi lui répondre sur le coup tant cela est vrai. Que pourraient répondre les disparus que nous cherchons et qui sont probablement morts à l’heure qu’il est ?

— Là, désigne Tiléon d’une main.

Nous nous accroupissons près d’une hallebarde.

— Ce doit être une des armes du groupe de Borne, dit Gaspard en remarquant la damasquinerie parcourant la lame.

— Un indice de plus, déclarai-je en me relevant. Nous sommes sur la bonne voix.

— Parce que vous en doutiez ? expédie Gérard devenant de plus en plus insupportable.

J’inspire un grand coup et me retourne.

— Vous voudriez peut-être rester ici à attendre notre retour ?

Son regard tombe sur moi puis sur celui de ses deux autres compagnons d’armes. Enfin, à nouveau sur moi. J’attends.

— Non, marmonne t-il.

Une odeur putride atteint soudain nos narines.

— Je crois qu’on se rapproche, en convient Tiléon qui se remet déjà en route.

De nouveau, des bruits de pas retentissent autour de nous. Et dans l’air, toujours ces voix indéchiffrables, néanmoins plus distinctes à chaque nouveau mètre parcouru.

Nous finissons par arriver dans une pièce circulaire où en son centre, un tombeau demeure la seule construction visible de notre position. Nous ne voyons rien au-delà de trois mètres.

— Une idée de qu’il il peut s’agir ? demande Tiléon à personne en particulier.

Il allait porter à son tour ses doigts sur le tombeau quand l’image de Gaspard  lui revint en tête. Il se retient.

— Je ne vois plus une seule tâche de sang, annonce soudain Gaspard au groupe, comme médusé en les regardant tous. Plus une seule goutte.

Il fait machine arrière afin de revenir dans le couloir. Mais plus de couloir.

— Qu’est ce que ça veut dire ?! s’empourpre t-il face à un mur qui n’aurait pas dû se trouver là.
Les autres le rejoignent.

— On aurait entendu quelque chose ! s’exclame Gérard qui courre le long du mur en quête d’une autre sortie.

— On reste calme, dis-je à voix basse afin de les rassurer. Ou me rassurer.

Nous revenons lentement au centre, les uns collés aux autres. Tout à coup, un bruit étrange fait son apparition, comme celui de chaines de déroulant, sans en connaitre la provenance.

— Qu’est ce que…, articulai-je.

A côté de moi, Gaspard leve un pied d’une dalle.

— Fais chier, a t-il seulement le temps de dire avant qu’il ne disparaisse, le sol se désagrégeant sous ses pieds.

Je bondis de côté, Tiléon et Gérard en faisant de même tandis que les hurlements du malheureux disparaissent dans les abysses du caveau.

Je me relève sans attendre en donnant mes ordres.

— Attention où vous marchez !

— Et comment on fait sans rien y voir ! braille Gérard qui regarde ses pieds. Vous seul avez la lampe !

Sans nous laisser le temps d’une accalmie, tout autour de nous des blocs de maçonneries tombent au sol, comme éjectés du mur sous la pression d’un liquide cherchant à se rependre dans la salle.
Rapidement, ce dernier emplie toute la pièce à hauteur de cheville. J’y plonge une main. Il s’agit de sang.

— Je ne vais pas mourir ici ! Je vous le dis ! hurle Gérard qui déjà courre en tout sens.

Très vite, le niveau grimpe et nos jambes sont englouties.

—Tiléon, Gérard ! On se regroupe ! C’est un piège !

— Par ce que vous vous en rendez compte maintenant ! tempête Gérard au bord du précipice. Il allait et venait en faisant de grands gestes. Je le savais ! Je le savais depuis le début !

— Reprenez-vous ! Vous oubliez votre place !

— Allez vous faire voir, m’expédie t-il. Si vous croyez qu’il n’y pas de meilleur moment de dire ce qu’on pense !

— Vous…, dis-je en regardant soudain devant moi un cadavre sortir de l’eau. Celui d’un homme en toge, la peau boursoufflée et abîmée par le temps. Un autre en armure.

— Seigneur…, marmonnai-je épouvanté en reculant, tandis que se déplacer devenait de plus en plus difficile.

Nous entendons quelque part un pan de roche se disloquer. Je crois entendre Gérard. Je pense qu’il se fait tout bonnement emporter et il disparait à son tour.

Avec Tiléon qui me rejoint au milieu des cadavres faisant leur macabre apparition, nous montons sur le tombeau.

— Ce sont les disparus ! constate t-il plus pour lui-même que pour moi, épée en main. On sait maintenant où est passé ce pauvre Carlo.

Nous nous trouvons à présent sur un minuscule îlot au milieu d’un océan de sang et de morts, prêts à être engloutit à notre tour.

— Où est Gérard? me demande mon frère d'arme.

Je pose la lampe entre nous deux.

— Je n’en sais fichtre rien. Mais ce que je sais, c’est que nous allons mourir ici si on ne trouve pas vite une solution.

Le niveau de sang ne cesse d’augmenter même avec le trou créé par l’effondrement du mur.

— C’est insensé tout ça ! crache Tiléon. C’est sorcellerie ! D’où provient ce sang ?! Il y a une force démoniaque qui abrite cet endroit j’en suis certain !

Je ne peux que reconnaitre la véracité des faits en cet instant.

Tout à coup, par-dessus le vacarme, les voix font à nouveau leur apparition. Claires, précises et froides, elles s’expriment comme une seule.

Vous n’auriez jamais dû mettre les pieds ici. C’est mon caveau. Mon tombeau. Les intrus en payent le prix fort à chaque venue.

— Qui êtes vous ? sommai-je la voix de répondre. Je pointe mon arme dans le vide, comme Tiléon, le sang nous rattrapant inexorablement.

Parce que vous allez bientôt mourir, je veux bien vous le dire. Je me nomme Idris d’Ossolback. Et vous êtes chez moi. Vous l’avez toujours été. Et très bientôt je vous en expulserai !

La voix devient presque difforme, bestiale.

Bientôt je me lèverais et reprendrais ce qui m’appartient de droit. Bientôt vos terres ne seront plus. Et tous ceux qui se dresseront sur ma route, tomberont et périront.

— Mais pourquoi ?! Qui est Idris d’Ossolback ? m’époumonai-je.

La lampe à nos pieds disparait, nous baignant dans l’obscurité, le sang montant jusqu’à notre torse.

Peu importe, dit la voix. Pour l’heure, j’ai besoin de sang. Plus de sang. Et mes enfants vont se repaitre du votre.

— Qu’est ce qu’il veut dire !? me hurle Tiléon, manquant de glisser.

Je comprends alors que notre fin est venue elle aussi. Que c’est aujourd’hui, en ce funeste jour que nous tombons à notre tour. Et que personne ne nous pleurera ou ne partira à notre recherche.

Ma réponse n'est pas plus haute qu'un murmure.

— Il veut dire que c’est la fin des hommes du Guet de Tarrasch.

Je ferme les yeux tandis que mon compagnon m'appelle.

Des mains pourries, décharnées, bouffies, issues de cet abîme jaillissent du bassin, nous attrapent et nous entrainent avec elles.

~

Il recouvrit la vue plusieurs heures plus tard. Il inspira à plein poumon cette fraicheur qui le saisissait. Ce devait être le petit matin. Étalé sur le dos dans une marre d’eau, les branches des arbres au dessus de lui bougeaient au gré du vent. Il sourit en constatant qu’il en avait rechapé. Si seulement les autres l’avaient écouté, et qu’ils ne s’étaient pas engouffrés dans cet enfer.

Son répit et sa bonne humeur furent cependant de courte durée, lorsque quelqu’un ou quelque chose arriva dans son dos. C’était un chien. Il lui lécha le visage. Il le fit partir d’un geste puis se releva. Surpris, se trouvaient devant lui un détachement de la garde de Brone. Il fit la grimace.

— Vous êtes du Guet de Tarrasch, dit un homme qui faisait un pas en avant une main sur le pommeau de son arme.

Ce n’était pas une question. Il avait reconnu la tunique de Gérard.

— Je…

— Nous avons besoin de vous pour entrer dans le Caveau d’Ossolback, le coupa l’autre. Je vous prierai de venir avec nous. Votre aide nous serait cruciale.

— Non, non,  non. Je ne retourne pas là dedans ! Hors de question !

L’autre, d’un signe de la main ordonne à plusieurs de ses hommes de le saisir

— Navré, avoue t-il, ne le prenez pas ainsi. Mais des hommes à nous ont disparu là bas et leur vie est peut être en danger. Vous êtes notre seule chance d'y parvenir.

Gérard regarde alors le ciel et hurle à n'en plus finir. Il sait qu'en tant que dernier homme du Guet, il n'en ressortira pas une deuxième fois vivant. Et puis ses geôliers eux, ne laisseraient pas un atout si précieux leur glisser entre les doigts, surtout au risque d'inquiéter les foules avec ses histoires.



FIN


2927 mots


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Message par Zekka Dim 6 Nov 2016 - 17:35

Belle histoire ^^
Quelques fautes d'accords mais ça passe
Juste un detail qui me chiffonne: avec un trou dans le sol semblant assez profond, comment le sang monte-t-il si vite dans le caveau ?
Et dommage de ne pas avoir vu Idris :p
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Message par Le Seigneur Du Sang Dim 6 Nov 2016 - 18:58

Ah, définitivement, impossible d'avoir une Happy End dans nos univers favoris...

C'est un bon texte, agréable à lire malgré quelques fautes.

Et je plussoie Zekka, on veut voir la méchante !


Dans les ténèbres, l'aveugle est le meilleur des guides. En cet ère de démence, faites confiance au fou pour vous montrer le chemin.

Il existe trois comportements abjects : la traitrise, la lâcheté et l'incompétence. Ce qui est assez amusant, c'est que se défendre d'une de ces accusations confirme souvent les deux autres.

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Message par Rhydysann Dim 6 Nov 2016 - 20:39

Histoire très sympa à suivre, avec une fin comme je les aime!


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Message par Nero Dim 6 Nov 2016 - 22:09

Eh...oui, on trouve chez les autres des petites erreurs alors qu'on ne voit que rarement les siennes! ahaha. Merci à vous en tout cas. Et qui sait, aurons nous des news un jour de ce/cette Idris !


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Message par - Ghost of Arkio - Dim 11 Déc 2016 - 17:34

Un problème avec l'orthographe mais souvent des expressions maladroites (arches macabres aux bustes, de quand datent les lieux) ou des répétitions (exiguë et étroit). Pas de problème par contre avec la naration à la 1ère personne et le présent, qui avec la conclusion au passé donne une impression cinématographique.
En tout cas ton scénario est clair et ta mise en page aérée, donc pour moi ça se lit facilement. TB pour level design du donjon aussi Smile des murs qui suintent et respirent jusqu'au caveau dans une obscurité qui empêche de voir la salle entière, joue sur les angles morts et se referme sur ses victimes comme une plante carnivore (!)

GG pour la fin aussi, bonne idée d'en sauver un du cauchemar pour l'y remettre aussitôt Smile
Et tu as bien respecté à la lettre l'intro imposée (manquerait p.e. une explication pour les bruits de pas?)
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