Trône-Sarcophage de Chris Wraight
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Votre appréciation globale du roman
Trône-Sarcophage de Chris Wraight
==> Trône-Sarcophage de Gav Thorpe Même le Monde Trône n'est pas immunisé aux prédateurs ennemis, et jusqu'au sein du siège de l'empire, l'immense palais impérial de Terra, les conspirations les plus sombres trouvent leur chemin dans les coeurs corrompus. L'inquisiteur Erasmus, loyal et vigilant protecteur de l'humanité par la grâce de l'Ordo Hereticus, mène une enquête effrénée dans les profondes ténèbres des secteurs les plus mystérieux du palais. Mais cette diligence va attirer l'attention de forces cachées, et bientôt Erasmus et son acolyte Spinoza deviendront de chasseurs les proies... Mais de quels prédateurs ? Héretiques, Aliens, Serviteurs des Puissances de la Ruine, ou même, tout est possible, factions rivales au sein de l'Inquisition même ? Rien ne saura détourner les tenaces limiers de l'Inquisition de leur devoir sacré envers l'Empereur dans leur quête de la vérité. Vérité terrible, qui, si elle venait à être découverte, pourrait ébranler la structure même de l'Imperium de l'humanité! 304 pages • Août 2017 • ISBN: 9781780303451 • Illustration par ??? |
Dernière édition par Nico. le Mer 23 Aoû 2017 - 20:08, édité 1 fois
Nico. Admin - Messages : 10500
Age : 34
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Ave Cesar, j'ai beaucoup parlé et je ne voulais pas faire une critique trop longue et chiante à lire donc j'ai essayé d'abréger. Surtout que le livre est dur à critiquer sans spoil...Bonne lecture.
Scénario et mise en scène = 4/5
Nous allons donc durant tout le roman suivre principalement les aventures des deux personnages que sont l'inquisiteur Erasmus, et sa fraîchement nouvelle acolyte l’interrogatrice Spinoza qui sont sur les traces d'une secte qui sévit dans les bas fonds du monde de Terra. Je préviens dès le début l'histoire est un mélange de styles de Shira Calpurnia et de Ravenor.
Parlons de la trame scénaristique, celle-ci est vraiment bonne le lecteur est ballottée dans la vie de ces deux personnages tout au long de la lecture. Le premier personnage Spinoza est une interrogatrice tout ce qu'il y a de plus banal, pur et radical mais qui sait se remettre en question. Mais c'est la première fois qu'elle officie sur Terra, ses précédentes affectations avec son ancien mentor étaient toutes sur des champs de bataille. Voir la nouvelle « argent » pour plus de détails. Et c'est ce qui fait son charme elle ne comprend pas comment fonctionne son nouveau mentor, les intrigues politiques ou juste comment fonctionne l'Inquisition sur Terra. D'ailleurs une phrase qui reviendra longtemps sera « Vous n'êtes pas sur Terra depuis longtemps nan ? ». Le second personnage n'est autre que l’inquisiteur Erasmus, un inquisiteur par des plus banal, c'est un vieil inquisiteur blasé qui croit en l'Empereur mais qui n'est pas du tout un fanatique. Nous verrons d’ailleurs que Spinoza rêve de l’exécuter et l'aurait déjà fait s'il n'était pas un membre de l'ordo Hereticus. De plus il fait très attention à ces hommes aux points de demander des nouvelles, s'inquiète pour eux. Au point que personnellement le personnage m'énerve de temps en temps. Un petit plus au passage aux personnages Hegan et Revus des troupes de choc, en espérant les revoir.
Revenons à nos moutons soit le scénario du bouquin, comme dit plus haut nous allons suivre les aventures de ces deux protagonistes par leurs deux yeux, principalement. Ceux-ci sont à la poursuite d'une secte nommé la secte des « faux anges ». Celle-ci recèle bien des secrets et les deux membres de l'ordo ne savent pas grand-chose sur eux. Donc durant tout le bouquin nous allons voir ces deux personnages ce démener pour chercher ce qu'ils veulent. Et c'est ce qui fait la force du scénario. En effet plus on avance et plus on ne sait pas ce que veux la secte et les nouveaux éléments que les deux « camarades » découvrent n'aide pas mais perd plutôt le lecteur. Et même avec l'entrée de nouveaux personnages, interrogateur, inquisitrice, custodes... ils n'avancent pas plus. Jusqu'à arriver petit à la fin doucement mais sûrement. Ou là tout sera découvert et même si à quelques pages de la fin on sait le fin mot de l'histoire où on s'en doute la conclusion de l'histoire est excellente.
A côté de cela l’interrogatrice enquête aussi sur Erasmus et ne comprend pas pourquoi tout le monde dit qu'il n'a pas toujours été seul. Et ça c'est un peu ma déception. J'avais adoré tout le travail fait par l'auteur pour mettre cette seconde intrigue dans l'histoire et la fin de cette « quête secondaires » est en faite un peu décevante.
Parlons un peu des custodes pour ceux qui aiment ceux-ci vous devrez être content c'est du SM pur et dur, mais qui ont sacrément la classe ! À chaque courte apparition il en dégage une grande classe. Une scène mémorable et le fait qu'un custodes balaye trente troupes de chox petit à petit seuls et quand il arrive à Erasmus celui-ci ce dit mort mais heureux d'avoir vu une si belle création de l'Empereur. Bref faut pas vénère un custodes.
Finissons avec quelques points négatifs du roman, clairement certaines scènes sont abusées. Notamment avec Erasmus qui lorsqu'il ingère des drogues de combat devient limite un SM ce qui donne parfois des scènes un peu « bizarre ».
Ou bien encore que
Style et écriture = 4/5
Niquel ont ce plonge volontiers dans le bouquin, style très bon un peu noir mais pas trop. Un peu blasé aussi. Ce qui va parfaitement avec l'environnement de Terra. Dialogue passionnant, psychologie des personnages très bons et qui évolue tout au long de l'histoire. Bref pour moi pas grand-chose à dire.
Intérêt fluff = 4/5
Beaucoup de fluff sur Terra en général, on a le droit à un tour du palais, dans le palais, devant la salle du trône, dans les bas fonds de Terra, les hautes sphères etc. on apprend même que Mars possède une partie de Terra qui fonctionne comme une ambassade, Mars étant considéré comme un Empire allié. Un joli voyage sur Terra. Et que dire à part qu'il ne fait pas bon de vivre sur celle-ci. C'est une sorte de coruscante, sale, ou les conditions de vie sont misérables. À et durant l’histoire il montre bien que le palais est une véritable forteresse imprenable. D'ailleurs cette visite du palais est formidable j'ai trouvé pour ma part.
Du fluff sur les custodes, l'Inquisition et l'Empereur. D'ailleurs l'auteur nous montre bien la puissance des trois précédents noms cités.
Appréciation personnelle = 5/5
Un très bon livre qui introduit parfaitement cette trilogie.(?) Très passionnant sa change vraiment des autres bouquins qui ce passe constamment en temps de guerre. Ici pas de guerre mais des enquêtes. Malgré cela il y a aussi des bonnes bastons. Tous les personnages sont sympas et l'histoire original. Pour moi c'est noté excellent, quoique l'auteur abuse des fois un peu sur certains points.
Je conseille vraiment le bouquin aux fans d'intrigue et d’enquête. Une série que je suivrai de près.
Longtemps que je n'avais pas eu entre les mains un livre de cette qualité qui peut presque concurrencer Ravenor. C'est clairement ce que j'ai lu de mieux cette année et pourtant j'avais bien aimé Shadowsword. Hâte de voir vos futurs critiques pour voir si je suis le seul à avoir vraiment adorer ce bouquin.
- Note globale = Total des points 17/20
PS: Nico tu as oublié le sondage^^.
Scénario et mise en scène = 4/5
Nous allons donc durant tout le roman suivre principalement les aventures des deux personnages que sont l'inquisiteur Erasmus, et sa fraîchement nouvelle acolyte l’interrogatrice Spinoza qui sont sur les traces d'une secte qui sévit dans les bas fonds du monde de Terra. Je préviens dès le début l'histoire est un mélange de styles de Shira Calpurnia et de Ravenor.
Parlons de la trame scénaristique, celle-ci est vraiment bonne le lecteur est ballottée dans la vie de ces deux personnages tout au long de la lecture. Le premier personnage Spinoza est une interrogatrice tout ce qu'il y a de plus banal, pur et radical mais qui sait se remettre en question. Mais c'est la première fois qu'elle officie sur Terra, ses précédentes affectations avec son ancien mentor étaient toutes sur des champs de bataille. Voir la nouvelle « argent » pour plus de détails. Et c'est ce qui fait son charme elle ne comprend pas comment fonctionne son nouveau mentor, les intrigues politiques ou juste comment fonctionne l'Inquisition sur Terra. D'ailleurs une phrase qui reviendra longtemps sera « Vous n'êtes pas sur Terra depuis longtemps nan ? ». Le second personnage n'est autre que l’inquisiteur Erasmus, un inquisiteur par des plus banal, c'est un vieil inquisiteur blasé qui croit en l'Empereur mais qui n'est pas du tout un fanatique. Nous verrons d’ailleurs que Spinoza rêve de l’exécuter et l'aurait déjà fait s'il n'était pas un membre de l'ordo Hereticus. De plus il fait très attention à ces hommes aux points de demander des nouvelles, s'inquiète pour eux. Au point que personnellement le personnage m'énerve de temps en temps. Un petit plus au passage aux personnages Hegan et Revus des troupes de choc, en espérant les revoir.
Revenons à nos moutons soit le scénario du bouquin, comme dit plus haut nous allons suivre les aventures de ces deux protagonistes par leurs deux yeux, principalement. Ceux-ci sont à la poursuite d'une secte nommé la secte des « faux anges ». Celle-ci recèle bien des secrets et les deux membres de l'ordo ne savent pas grand-chose sur eux. Donc durant tout le bouquin nous allons voir ces deux personnages ce démener pour chercher ce qu'ils veulent. Et c'est ce qui fait la force du scénario. En effet plus on avance et plus on ne sait pas ce que veux la secte et les nouveaux éléments que les deux « camarades » découvrent n'aide pas mais perd plutôt le lecteur. Et même avec l'entrée de nouveaux personnages, interrogateur, inquisitrice, custodes... ils n'avancent pas plus. Jusqu'à arriver petit à la fin doucement mais sûrement. Ou là tout sera découvert et même si à quelques pages de la fin on sait le fin mot de l'histoire où on s'en doute la conclusion de l'histoire est excellente.
- Spoiler:
- L'inquisitrice et l’interrogateur d'un inquisiteur célèbre on fait rentrer un Eldar noir sur Terra sur ordre de trois seigneurs de Terra pour réparer le trône de l'Empereur mais ceux-ci se sont fait duper. Les eldars noirs s'enfuient et tuent tout ce qui bouge dans les bas fonds de Terra avant de rejoindre le trône pour tuer l'empereur. La secte n'est en fait que des révolutionnaires qui en ont marre de vivre dans les bas fonds. Fin de l'histoire l’Eldar rentre dans le palais, l'inquisitrice essaye de récupérer l'Eldar. Erasmus met une balle dans la tête de l'inquisitrice, l'Eldar noir ce jette sur lui mais le custodes le démonte. Puis Erasmus ce rend compte qu'il est sous le trône et le custodes lui dit que si il part pas et bien... Le chef des révolutionnaires sera plus tard exécuté.
A côté de cela l’interrogatrice enquête aussi sur Erasmus et ne comprend pas pourquoi tout le monde dit qu'il n'a pas toujours été seul. Et ça c'est un peu ma déception. J'avais adoré tout le travail fait par l'auteur pour mettre cette seconde intrigue dans l'histoire et la fin de cette « quête secondaires » est en faite un peu décevante.
- Spoiler:
- L'ex-mentor de Spinoza a tué la femme d'Erasmus en la faisant brûler pour hérésie ce qui était faux, pour se venger il a pris l'interrogatrice, son meilleur homme pour la former et la faire devenir son portrait craché(à Eramus) .
Parlons un peu des custodes pour ceux qui aiment ceux-ci vous devrez être content c'est du SM pur et dur, mais qui ont sacrément la classe ! À chaque courte apparition il en dégage une grande classe. Une scène mémorable et le fait qu'un custodes balaye trente troupes de chox petit à petit seuls et quand il arrive à Erasmus celui-ci ce dit mort mais heureux d'avoir vu une si belle création de l'Empereur. Bref faut pas vénère un custodes.
Finissons avec quelques points négatifs du roman, clairement certaines scènes sont abusées. Notamment avec Erasmus qui lorsqu'il ingère des drogues de combat devient limite un SM ce qui donne parfois des scènes un peu « bizarre ».
Ou bien encore que
- Spoiler:
- « l'Eldar noir » rentre vraiment simplement dans le palais quand même »
Style et écriture = 4/5
Niquel ont ce plonge volontiers dans le bouquin, style très bon un peu noir mais pas trop. Un peu blasé aussi. Ce qui va parfaitement avec l'environnement de Terra. Dialogue passionnant, psychologie des personnages très bons et qui évolue tout au long de l'histoire. Bref pour moi pas grand-chose à dire.
Intérêt fluff = 4/5
Beaucoup de fluff sur Terra en général, on a le droit à un tour du palais, dans le palais, devant la salle du trône, dans les bas fonds de Terra, les hautes sphères etc. on apprend même que Mars possède une partie de Terra qui fonctionne comme une ambassade, Mars étant considéré comme un Empire allié. Un joli voyage sur Terra. Et que dire à part qu'il ne fait pas bon de vivre sur celle-ci. C'est une sorte de coruscante, sale, ou les conditions de vie sont misérables. À et durant l’histoire il montre bien que le palais est une véritable forteresse imprenable. D'ailleurs cette visite du palais est formidable j'ai trouvé pour ma part.
Du fluff sur les custodes, l'Inquisition et l'Empereur. D'ailleurs l'auteur nous montre bien la puissance des trois précédents noms cités.
Appréciation personnelle = 5/5
Un très bon livre qui introduit parfaitement cette trilogie.(?) Très passionnant sa change vraiment des autres bouquins qui ce passe constamment en temps de guerre. Ici pas de guerre mais des enquêtes. Malgré cela il y a aussi des bonnes bastons. Tous les personnages sont sympas et l'histoire original. Pour moi c'est noté excellent, quoique l'auteur abuse des fois un peu sur certains points.
Je conseille vraiment le bouquin aux fans d'intrigue et d’enquête. Une série que je suivrai de près.
Longtemps que je n'avais pas eu entre les mains un livre de cette qualité qui peut presque concurrencer Ravenor. C'est clairement ce que j'ai lu de mieux cette année et pourtant j'avais bien aimé Shadowsword. Hâte de voir vos futurs critiques pour voir si je suis le seul à avoir vraiment adorer ce bouquin.
- Note globale = Total des points 17/20
PS: Nico tu as oublié le sondage^^.
Dernière édition par Rhydysann le Dim 26 Mar 2023 - 16:13, édité 2 fois
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Merci pour ta longue critique que je n'avais pas eu le courage de faire dans le topic vo. J'avais aussi pas mal apprécié ce roman. +1
J'ai ajouté le sondage.
J'ai ajouté le sondage.
Nico. Admin - Messages : 10500
Age : 34
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Mwais. Noté moyen car malgré les bons points soulevés par Rhydysann, le scénario ne m'a pas emballé plus que ça et est tissé de facilités, de maladresses et de petits arrangements comme un scénario d'Hollywood, qui pour certains peuvent paraître anecdotiques mais qui pour moi m'ont presque gâché la lecture :
- Spoiler:
Déjà, l'Interrogatrice qui se trimballe avec le crozius d'un chapelain Imperial Fist, qui lui a donné en récompense de son courage ou de je ne sais quoi, après très certainement quelques x semaines/mois de campagne militaire en commun xD
Un crozius Astartes quoi ! Pas un bolter produit en masse et en continu par les manufactorum, mais très certainement une relique mineure du chapitre. N'importe quoi.
L'Inquisiteur qui attaque la forteresse de l'Arbites comme un neuneu suicidaire puis qui fonce sur le Palais sans autorisation mais arrive à trouver le bon code de communication à un poil de fesse avant de se faire allumer par les défenses, confiant qu'il est dans sa chance de héros de l'histoire. Très artificiel, trop gros, trop hollywoodien.
Le coup des signaux radio qui ne passent pas à cause du bruit ambiant, qui revient bien trop souvent à mon goût pour introduire de la difficulté chez les protagonistes. Sérieux.
Le crâne, sympa mais utilisé plusieurs fois selon le même schéma : fait office d'auspex rigolo, puis baston, fait quelques roulé-boulés lorsqu'il se prend des coups et des tirs, se fait oublier puis parvient toujours à rejoindre le vaisseau de l'Inquisiteur une demi-seconde avant que la rampe ne s'abaisse. C'était bien la première fois mais la répétition des scènes similaires fait vraiment perdre en intérêt ce "personnage" plutôt marrant autrement.
L'eldar qui pète en 30s les 200m d'adamantium de profondeur du mur du Palais... Une incursion à peine plus crédible que celle qu'on avait eu dans le tome 5 de l’Éveil de la Bête.
Le Compagnon Custodes qui stoppe son action parce qu'il se fait braquer un pauvre bolter dessus... LOL
Les rebelles qui veulent friter les eldars noirs par eux-mêmes parce que "s'ils le signalent aux autorités on ne les croira pas et ils prendront cher pour ce mensonge". Sauf que non problème car les gars ont capturé un spécimen xénos et se contentent de montrer cette preuve à une pauvre Interrogatrice pouilleuse et à ses quelques clampins plutôt qu'aux autorités. *soupir
Etc.
Les descriptions sont aussi systématiquement très généralistes et très loin d'être aussi variées que du Abnett. On a toujours le même sempiternel champ lexical des masses crasseuses, de la météo bof, des gros bâtiments vétustes, ça va rarement plus loin et certainement pas aussi loin dans le croustillant détail de la vie de tous les jours des citoyens de l'Imperium vu dans les Eisenhorn par exemple.
Côté epicness, on a quelques rares scènes sympa avec le Custodes - surtout sa scène d'apparition ! - mais globalement ça manque quand même. La fille avec son crozius est ridicule ("et elle donna son dernier coup avec quasiment la même puissance que son porteur originel"). Ah mais oui ! PTDR
Les agents inquisitoriaux et les escouades d'ogryns sont aussi très sommairement traités, comparativement à ce qu'on a pu déjà avoir sur le sujet ou à ce qu'on est en droit d'attendre d'abhumains de 2m80 mis face à leur "équivalent" xénos.
Le fin fond de l'histoire reste quand même intéressant et est de toute dernière actualité :
- Spoiler:
- Fonctionnement erratique du Trône d'Or, qui n'est plus réparable par les moyens conventionnels. Quelques High Lords ont fait fuité l'info jusqu'à la crème de l'Inquisition.
En réaction, une branche radicale de l'Inquisition qui a eu vent des rumeurs a envoyé en sous-marin des ambassades à travers toute la galaxie pour trouver une solution ésotérique xéno à ce problème technologiquement insoluble.
Exactement comme pour le reset de Roboute.
Et sinon, on est d'accord que c'est le premier tome d'une trilogie ? Car la fin est assez bizarroïde, avec plusieurs protagonistes d'importance qui passent à la trappe.
L'effet "premier tome" pourrait expliquer certaines choses en tout cas, comme les héros qu'on ne sent à aucun moment en réel danger.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4758
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Déjà, l'Interrogatrice qui se trimballe avec le crozius d'un chapelain Imperial Fist, qui lui a donné en récompense de son courage ou de je ne sais quoi, après très certainement quelques x semaines/mois de campagne militaire en commun xD
Un crozius Astartes quoi ! Pas un bolter produit en masse et en continu par les manufactorum, mais très certainement une relique mineure du chapitre. N'importe quoi.
Comme je suis quelqu'un de très généreux, voici en cadeau des photos de mon livret Black Library Live 2016 où figure l'histoire expliquant comment l'inquisitrice a eu le fameux crozius. Elle existe aussi en version Ebook mais je ne l'ai pas trouvé, donc faudra faire avec mes photos. Enjoy !
- Spoiler:
Et sinon, on est d'accord que c'est le premier tome d'une trilogie ? Car la fin est assez bizarroïde, avec plusieurs protagonistes d'importance qui passent à la trappe.
Normalement oui, c'est un trilogie.
Nico. Admin - Messages : 10500
Age : 34
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
+1 pour ta critique Emperor. Toujours plus nuancé que la mienne.
PS: Merci nico!
Même si pour moi ça ne m'a pas vraiment gêné dans la lecture je suis entièrement d'accord avec toi:Emperor a écrit: de maladresses et de petits arrangements comme un scénario d'Hollywood, qui pour certains peuvent paraître anecdotiques mais qui pour moi m'ont presque gâché la lecture :
- Spoiler:
- Le coup de l'arbites c'est vrai que c'était déjà vraiment abusé mais je me suis dit bon c'est un Inquisiteur pourquoi pas. Il s'en fous...
Mais le coup de l'eldar qui fait un trou dans les murs de Terra comme sa c'est vraiment ce qui m'a le plus énervé/effaré dans le bouquin. Je sais pas ou l'auteur a vu qu'on pouvait rentrer aussi simplement dans la sainte forteresse de l'Empereur alors que personne n'a jamais réussi à y pénétrer. Après la scène sous le trône elle est quand même sacrément sympa!
Pour le fait qu'il fonce sur le Palais par contre sa me parait crédible, il est quand même suivi par quand même pas mal de truc de défense avant de "ce faire abattre" et envoie des code d’inquisiteur. Abattre un Inquisiteur comme sa sans avertissement j’aurai trouvé cela plus bizarre, mais question d'opinion je suppose.
PS: Merci nico!
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Voté "Excellent", même si j'ai hésité avec "Bon" (en fait "Très bon" aurait été idéal)
Note de 16 ou 17 /20.
Un très bon roman donc, je suis d'accord il n'atteint pas la finesse d'un Abnett mais quand même c'est assez rare de lire une histoire de l'Inquisition intéressante, de plus sur le sol sacré de Terra!
D'accord aussi il y à des petites facilités scénaristiques dommageables, petites incohérences et autres clichés mais perso j'ai su passer outre, ça ne m'a pas vraiment dérangé. Le seul ou j'ai vraiment tiqué:
Pour résumer les points très positifs qui m'ont fait beaucoup apprécier ce livre:
- un style d'écriture fluide et efficace
- des perso bien caractérisés et intéressants (surtout Erasmus que j'aime bien, l'interrogratrice un peu moins mais j'espère que l'histoire des 2 suites vont la faire évoluer)
- mention spéciale au servo-crâne: son phrasé, son comportement, touches d'humour bien originales que j'ai beaucoup aimé (et j'adore ces bestioles, comme les Chérubins, rare d'en voir donc très cool)
- TERRA : fucking Terra quoi! Très rare dans les romans et ici c'est bourré de descriptions très précises, plein de fluff, plein de noms de ruches/secteurs/spires qui composent la cité-monde! Spécificités de ces conurbations, descriptions des bas-fonds, de l'enclave du Mechanicus etc... vraiment top. (au delà de la météo et du smog un peu rabâché oui).
- la vie/mort et le périple des Pèlerins venus pour cette fête sainte en l'honneur de Sanguinius. L'occasion de nous offrir d'excellentes descriptions, gros apports de fluff sur les masses religieuses fanatisés de l'Imperium, leur long transit, leur périple sur Terra. Bon apport fluff aussi sur le Culte Impérial en lui même avec des descriptions inédites de certaines croyances et tendances de l'Ecclésirachie, religion à multiples facettes bien plus complexe qu'on pourrait le croire. (exemple sympa: le mensonge sur les Primarques traitres, représentés en "démons", l'HH ré-écrite pour les masses on le savait déjà mais là c'est très bien décrit, fait rare chez GW)
- la description des divers bas-fonds est vraiment cool, l'occasion de voir la variété de ces décors mais aussi un bref aperçu des vestiges des anciennes civilisations enterrées en dessous... détails sympas! Leurs habitants, mutants et autres dégénérés... Le Culte rebelle /révolutionnaire est d'ailleurs assez bien décrit même si ça manque un peu de détails (bon après étant donné leur rôle d'auxiliaires de fortune chair à canon). La petite vie pourrie des citoyens moyens (les clerc, comme celui travaillant aux docs), leur morne quotidien dans un habitat considéré comme luxueux par rapport aux masses mais en réalité une cage à lapin méprisable pour les élites du sommets des spires.
- Le PALAIS quoi! De très bonnes descriptions, de ses abords, de ses murs gigantesques et profonds, de la zone dite 'extérieure' et l'autre 'intérieure' (et les différences entre des deux, tant niveau architecture qu'au niveau de ses habitants)... Les milliers d'églises, temples, clochers etc...
Et enfin: La Porte de l'Eternité qu'Erasmus à la chance de pouvoir contempler, passage descriptif que j'ai trouvé particulièrement génial, on est absorbé dans cette ambiance, ce gigantisme baroque, cette "aura divine" qui pulse derrière! Vraiment excellent.
Pour finir (concernnant le Trône):
Voilà, pour moi cette intrigue entre factions inquisitoriales à un gros potentiel pour la suite, j'espère que cette trilogie va encore se bonifier et bien se développer avec les suites, et surtout que la fin soit bien gérée car c'est un sujet très casse-gueule, il ne faudrait pas se louper.
PS: +1 Rhydy et Emperor pour vos critiques
Note de 16 ou 17 /20.
Un très bon roman donc, je suis d'accord il n'atteint pas la finesse d'un Abnett mais quand même c'est assez rare de lire une histoire de l'Inquisition intéressante, de plus sur le sol sacré de Terra!
D'accord aussi il y à des petites facilités scénaristiques dommageables, petites incohérences et autres clichés mais perso j'ai su passer outre, ça ne m'a pas vraiment dérangé. Le seul ou j'ai vraiment tiqué:
- Spoiler:
l'attaque de la forteresse Arbites... mouais, tout ça pour ne pas perdre de temps. En même temps c'était le bon prétexte pour introduire de manière over-badass le Custodes
Pour résumer les points très positifs qui m'ont fait beaucoup apprécier ce livre:
- un style d'écriture fluide et efficace
- des perso bien caractérisés et intéressants (surtout Erasmus que j'aime bien, l'interrogratrice un peu moins mais j'espère que l'histoire des 2 suites vont la faire évoluer)
- mention spéciale au servo-crâne: son phrasé, son comportement, touches d'humour bien originales que j'ai beaucoup aimé (et j'adore ces bestioles, comme les Chérubins, rare d'en voir donc très cool)
- TERRA : fucking Terra quoi! Très rare dans les romans et ici c'est bourré de descriptions très précises, plein de fluff, plein de noms de ruches/secteurs/spires qui composent la cité-monde! Spécificités de ces conurbations, descriptions des bas-fonds, de l'enclave du Mechanicus etc... vraiment top. (au delà de la météo et du smog un peu rabâché oui).
- la vie/mort et le périple des Pèlerins venus pour cette fête sainte en l'honneur de Sanguinius. L'occasion de nous offrir d'excellentes descriptions, gros apports de fluff sur les masses religieuses fanatisés de l'Imperium, leur long transit, leur périple sur Terra. Bon apport fluff aussi sur le Culte Impérial en lui même avec des descriptions inédites de certaines croyances et tendances de l'Ecclésirachie, religion à multiples facettes bien plus complexe qu'on pourrait le croire. (exemple sympa: le mensonge sur les Primarques traitres, représentés en "démons", l'HH ré-écrite pour les masses on le savait déjà mais là c'est très bien décrit, fait rare chez GW)
- la description des divers bas-fonds est vraiment cool, l'occasion de voir la variété de ces décors mais aussi un bref aperçu des vestiges des anciennes civilisations enterrées en dessous... détails sympas! Leurs habitants, mutants et autres dégénérés... Le Culte rebelle /révolutionnaire est d'ailleurs assez bien décrit même si ça manque un peu de détails (bon après étant donné leur rôle d'auxiliaires de fortune chair à canon). La petite vie pourrie des citoyens moyens (les clerc, comme celui travaillant aux docs), leur morne quotidien dans un habitat considéré comme luxueux par rapport aux masses mais en réalité une cage à lapin méprisable pour les élites du sommets des spires.
- Le PALAIS quoi! De très bonnes descriptions, de ses abords, de ses murs gigantesques et profonds, de la zone dite 'extérieure' et l'autre 'intérieure' (et les différences entre des deux, tant niveau architecture qu'au niveau de ses habitants)... Les milliers d'églises, temples, clochers etc...
Et enfin: La Porte de l'Eternité qu'Erasmus à la chance de pouvoir contempler, passage descriptif que j'ai trouvé particulièrement génial, on est absorbé dans cette ambiance, ce gigantisme baroque, cette "aura divine" qui pulse derrière! Vraiment excellent.
Pour finir (concernnant le Trône):
- Spoiler:
Si j'ai bien compris ce qu'on apeçoit à la fin c'est vraiment le dessous des machineries saintes du Trône d'Or, tellement gigantesques et complexes qu'en fait c'est encore loin de l'Empereur lui même...
En y réfléchissant l'Eldar et sa ménagerie n'avait quasi aucune chance de l'atteindre, car à l'endroit clé il devrait encore y avoir un paquet de Custodes pour veiller... Je me demande même s'il aurait pu simplement endommager ou traficoter une partie de la machinerie de l'édifice.
Voilà, pour moi cette intrigue entre factions inquisitoriales à un gros potentiel pour la suite, j'espère que cette trilogie va encore se bonifier et bien se développer avec les suites, et surtout que la fin soit bien gérée car c'est un sujet très casse-gueule, il ne faudrait pas se louper.
PS: +1 Rhydy et Emperor pour vos critiques
BlooDrunk Modérateur - Messages : 9080
Age : 42
Localisation : Sarum 57
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
+1 merci pour la critique qui.
- Spoiler:
Ouaip! Ils étaient juste en dessous de la grosse machine qui tient en vie le big bosse, machine qui a l'air énorme.BlooDrunk a écrit:Si j'ai bien compris ce qu'on apeçoit à la fin c'est vraiment le dessous des machineries saintes du Trône d'Or, tellement gigantesques et complexes qu'en fait c'est encore loin de l'Empereur lui même...
Je pense que oui il y avait très peu de chance qu'il atteigne finalement l'Empereur à lui seul.BlooDrunk a écrit:En y réfléchissant l'Eldar et sa ménagerie n'avait quasi aucune chance de l'atteindre, car à l'endroit clé il devrait encore y avoir un paquet de Custodes pour veiller... Je me demande même s'il aurait pu simplement endommager ou traficoter une partie de la machinerie de l'édifice.
Mais bon les EN sont tordus et celui-ci avait l'air quand même encore pire que la normal. Et il a quand même fait fondre par magie(hérésie) le mur du palais.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Le pauvre Dorn si il savait qu'on s'amuse a refiler les reliques de son chapitre il y en a quelques un qui aurait droit a une paix de l'Empereur anticipé.
le trône d'or ne marche plus? on demande a des xenos de venir jeter un œil? no comment
Je suis d'accord avec ce qui est dit plus haut, c'est quand même un scenario bien convenu.
Baston comme d'hab, description bas fonds comme d'hab, personnage comme d'hab, bref un livre comme d'hab.
Encore une fois j’attendais beaucoup plus de ce livre.
Pour ça gloire sur la terre.
le trône d'or ne marche plus? on demande a des xenos de venir jeter un œil? no comment
Je suis d'accord avec ce qui est dit plus haut, c'est quand même un scenario bien convenu.
Baston comme d'hab, description bas fonds comme d'hab, personnage comme d'hab, bref un livre comme d'hab.
Encore une fois j’attendais beaucoup plus de ce livre.
Pour ça gloire sur la terre.
nomak Scout - Messages : 24
Localisation : Baal
Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Après une "petite période Star Warsienne", me revoilà au 41ème millénaire ! Et pour changer un peu mes critiques, je me suis fixé l'objectif d'en faire des plus "complètes"...
Bref, voilà mon retour concernant cette lecture :
- Résumé personnel =
- Infos en vrac =
- Scénario et mise en scène = 4/5
Assez rapidement au cours du roman, il semblerait que deux enquêtes aient lieu simultanément. L’une concerne la traque d’un culte hérétique : Les Larmes de l’Ange (responsable de nombreux cadavres mutilés). Et ce sera à l’interrogatrice Luce Spinoza de s’en charger. Quant à la seconde, ce sera la découverte d’un cadavre inconnu à la morgue qui titillera la curiosité du seigneur Erasmus Crowl. Bien entendu, le lecteur peut facilement s’imaginer des liens réunissant ses deux affaires…
Malgré un caractère quelque peu complexe à ces histoires, l’auteur parvient à focaliser un objectif concret dans l’esprit du lecteur, de sorte à ce que ce dernier ne se perde point en cette surabondance d’informations.
Mais ce scénario n’est pas exempt de défauts toutefois. Il y a, notamment, une scène d’action où le vieil inquisiteur se mouve si vite que la comparaison avec un Space Marine n’est pas bien loin… Ou encore la facilité avec laquelle un xénos (aussi Eldar Noir soit il) parvient à « percer » la muraille du Palais et à échapper à la vigilance de Ses gardiens ! Des facilités scénaristiques qui entachent quelque peu le récit…
- Style et écriture = 4/5
Chris Wraight alterne, au fil des pages, entre la surenchère (et la décrépitude) de Terra (à tout point de vue) et des descriptions sordides des conditions de vie de ses habitants (au sein du sous-monde).
L’acolyte naïve qui découvre les coutumes du siège de l’Imperium jusqu’à les faire siennes, et le seigneur blasé qui se déleste de sa haine, sont autant d’évolution psychologique pour ces héros de l’ombre. Un autre point positif à mettre au crédit de ce récit…
Un petit plus consiste en l’intégration d’un servo-crâne fort… Spécial. Son phrasé et ses manières apportent une touche humoristique au sein d’un récit bien sombre !
- Intérêt fluff = 5/5
De très nombreuses « pépites » parsèment ce récit ! Il existe une enclave du Mechanicus sur Terra (qui date de l’hérésie, tout de même). Une fête commémore le sacrifice ultime du Primarque des Blood Angels, lors de l’affrontement final avec Horus ! Malgré des moyens considérables, il faut toute une vie pour atteindre le cœur de l’Imperium.
Un autre apport fluff reste toutefois monumental : celui qui concerne le Trône ! Outre une description à en donner le vertige (lors d’une « visite guidée » faite par un Custodes), son fonctionnement est dores et déjà erratique ! Mais sa complexité inouïe empêche le Mechanicus de le réparer convenablement. Et c’est ainsi que des accords ont été passés (avec comme monnaie d’échange : du savoir, des planètes, des âmes…) avec des xénos (!?) afin que ces derniers puissent éclairer les techno-adeptes quant au fonctionnement de toute cette machinerie…
- Appréciation personnelle = 4/5
Avec ce roman « en temps de paix », il est introduit de nombreux éléments positifs ! Entre le fluff dédié à la Sainte Terra, des personnages qui évoluent et une enquête bien ficelée : ce roman m’a laissé une impression très agréable.
Je recommande vivement ce roman à tous les fans d’enquêtes (ou pour les curieux de Terra du 41ème millénaire) ! Par ailleurs, à l’heure où j’écris ces lignes, une suite est prévue… Elle se situera, chronologiquement, après l’ouverture de la Grande Faille. À suivre de près, donc (en ce qui me concerne).
- Note globale = 17/20
(d'avoir lu ce pavé )
Bref, voilà mon retour concernant cette lecture :
- Résumé personnel =
- Spoiler sur la trame narrative:
- L’intégralité de ce roman se déroule sur Terra, durant Sanguinala (une fête commémorative du sacrifice de Sanguinius, lors de l’ultime bataille de l’hérésie d’Horus). L’un des protagonistes de cet histoire, un certain Erasmus Crowl, inquisiteur de son état, demande à ce qu’une acolyte lui soit « allouée » : il s’agira de Luce Spinoza.
Peu de temps s’écoule entre l’arrivée de cette dernière et sa première mission (avec son nouveau seigneur). En l’occurrence, il s’agit de démanteler une organisation hérétique nommée « Les Larmes de l’Ange ». Ainsi, une descente dans l’un de leur repère amène à la capture d’un chef et l’emplacement de deux autres lieux de rendez-vous (ainsi que « quelques » cadavres supplémentaires à la morgue)…
Bien entendu, d’autres « visites impromptues » s’en suivent. Et c’est durant la seconde qu’une femme parvient à s’échapper. Parallèlement, un corps supplémentaire est retrouvé à la morgue… Après une enquête qui aura mené Revus (l’un des agents du seigneur Crowl) à un contrôleur, ce premier se fait capturé.
Ne laissant pas « l’un des siens » se faire incarcérer impunément, Crowl se met en route dans l’optique de le libérer. Enfin… Avant de se retrouver face à Navradaran : un Custodes, ni plus ni moins !
L’enquête se poursuit et mène à un cargo, en encrage au-dessus de Terra : le Rhadamanthys. Dans ce dernier, une salle cachée y est découverte ! S’en suit une extraction in extremis, avant l’explosion de ce vaisseau. Heureusement pour les inquisiteurs, des informations ont dévoilé l’approche d’un second navire de transit.
Dans la mesure où cet appareil appartient au Mechanicus, Crowl part inspecter Skhallax (une enclave dudit Mechanicus, juste à côté du Palais). Là-bas, un appareil d’enregistrement audio désigne un certain Quantrain comme un traître à son Ordo (Hereticus). Quant à Spinoza, elle parvient à retrouver la trace de cette mystérieuse femme, Falx. Elle lui indique une troisième cache du culte…
Pas le temps de tergiverser : tandis que les deux femmes s’en vont traquer ces hérétiques ; Crowl quant à lui : se rend au Palais (dans l’espoir d’obtenir des informations de Navradaran).
L’équipe commando est capturé par le culte du Faux Ange (ils étaient bien trop nombreux) ! De là, s’en suit une explication d’un autre chef : tous les meurtres dans le sous-monde sont du à des Drukhari (importés depuis le Rhadamanthys). Malgré leur révulsion, les commandos, Spinoza et ce culte s’associent pour contrer cette menace plus pressante…
Le bouquet final consistera à une confrontation entre les xénos, le Culte, les Custodes et les inquisiteurs ! Mais pas nécessairement ce qu’il paraît de prime abord…
- Infos en vrac =
- Spoiler sur le contenu:
- ● Le « pistolet-revolver » de Crowl (visible sur la couverture du roman) se nomme : Sanguine.
● L’inquisiteur Crowl est toujours accompagné d’un servo-crâne (assez humoristique) : Gorgias.
● Il faut souvent toute une vie (et toutes ses économies) pour atteindre le cœur de l’Imperium : Terra.
● Chaque année est célébrée Sanguinala / Fête Rouge / Sacrifice Béni / Commémoration de l’Ange (en hommage au sacrifice du Primarque Sanguinius, bien entendu). À la toute fin de cette fête, les plus chanceux sont autorisés à apercevoir la Porte d’Éternité (rien que ça), tandis que d’immenses projecteurs éclairent le Sanctum Imperialis d’une lumière écarlate et que des feux d’artifice sont tirés…
● Luce Spinoza (interrogatrice) manie un Crozius Arcanum (Argent) offert par un Space Marine !
● Il existe une enclave du Mechanicus, directement sur Terra : Skhallax.
● Du à des problèmes d’une complexité qui dépasse l’entendement, le Mechanicus ne parvient pas à « réparer » le Trône. C’est donc pourquoi des accords ont été passés avec, entre-autre, les Drukhari pour mieux comprendre les dysfonctionnement.
- Scénario et mise en scène = 4/5
Assez rapidement au cours du roman, il semblerait que deux enquêtes aient lieu simultanément. L’une concerne la traque d’un culte hérétique : Les Larmes de l’Ange (responsable de nombreux cadavres mutilés). Et ce sera à l’interrogatrice Luce Spinoza de s’en charger. Quant à la seconde, ce sera la découverte d’un cadavre inconnu à la morgue qui titillera la curiosité du seigneur Erasmus Crowl. Bien entendu, le lecteur peut facilement s’imaginer des liens réunissant ses deux affaires…
Malgré un caractère quelque peu complexe à ces histoires, l’auteur parvient à focaliser un objectif concret dans l’esprit du lecteur, de sorte à ce que ce dernier ne se perde point en cette surabondance d’informations.
Mais ce scénario n’est pas exempt de défauts toutefois. Il y a, notamment, une scène d’action où le vieil inquisiteur se mouve si vite que la comparaison avec un Space Marine n’est pas bien loin… Ou encore la facilité avec laquelle un xénos (aussi Eldar Noir soit il) parvient à « percer » la muraille du Palais et à échapper à la vigilance de Ses gardiens ! Des facilités scénaristiques qui entachent quelque peu le récit…
- Style et écriture = 4/5
Chris Wraight alterne, au fil des pages, entre la surenchère (et la décrépitude) de Terra (à tout point de vue) et des descriptions sordides des conditions de vie de ses habitants (au sein du sous-monde).
L’acolyte naïve qui découvre les coutumes du siège de l’Imperium jusqu’à les faire siennes, et le seigneur blasé qui se déleste de sa haine, sont autant d’évolution psychologique pour ces héros de l’ombre. Un autre point positif à mettre au crédit de ce récit…
Un petit plus consiste en l’intégration d’un servo-crâne fort… Spécial. Son phrasé et ses manières apportent une touche humoristique au sein d’un récit bien sombre !
- Intérêt fluff = 5/5
De très nombreuses « pépites » parsèment ce récit ! Il existe une enclave du Mechanicus sur Terra (qui date de l’hérésie, tout de même). Une fête commémore le sacrifice ultime du Primarque des Blood Angels, lors de l’affrontement final avec Horus ! Malgré des moyens considérables, il faut toute une vie pour atteindre le cœur de l’Imperium.
Un autre apport fluff reste toutefois monumental : celui qui concerne le Trône ! Outre une description à en donner le vertige (lors d’une « visite guidée » faite par un Custodes), son fonctionnement est dores et déjà erratique ! Mais sa complexité inouïe empêche le Mechanicus de le réparer convenablement. Et c’est ainsi que des accords ont été passés (avec comme monnaie d’échange : du savoir, des planètes, des âmes…) avec des xénos (!?) afin que ces derniers puissent éclairer les techno-adeptes quant au fonctionnement de toute cette machinerie…
- Appréciation personnelle = 4/5
Avec ce roman « en temps de paix », il est introduit de nombreux éléments positifs ! Entre le fluff dédié à la Sainte Terra, des personnages qui évoluent et une enquête bien ficelée : ce roman m’a laissé une impression très agréable.
Je recommande vivement ce roman à tous les fans d’enquêtes (ou pour les curieux de Terra du 41ème millénaire) ! Par ailleurs, à l’heure où j’écris ces lignes, une suite est prévue… Elle se situera, chronologiquement, après l’ouverture de la Grande Faille. À suivre de près, donc (en ce qui me concerne).
- Note globale = 17/20
(d'avoir lu ce pavé )
Dernière édition par Vaïkan le Sam 15 Mai 2021 - 1:31, édité 2 fois
Vaïkan Scout - Messages : 122
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Re: Trône-Sarcophage de Chris Wraight
Sympa le retour, je vois que nos avis convergent. Voir sont quasiment les mêmes.
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Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
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