Yarrick: The Omnibus de David Annandale
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Yarrick: The Omnibus de David Annandale
Présentation:
Contient:
- Imperial Creed, The Pyres of Armageddon
- Chains of Golgotha (novella)
Et sept histoires courtes:
- A Plague of Saints, The Wreckage, Evil Eye, The Gallows Saint, Sacrificial, Sarcophagius).
==> Yarrick: The Omnibus Omnibus Yarrick: once just a name, but now a legend, forged from the blood of the Imperium’s enemies. Time after time, Commissar Sebastian Yarrick has fearlessly led Imperial forces to victory beneath black banners of vengeance, even when defeat seemed inevitable. From his early campaigns as a newly blooded officer from the schola progenium ranks, to the brutal battles of the Second and Third Wars for Armageddon, one thing has never changed: Yarrick will not fail. No world will fall to Chaos, heresy or xenos while under his protection. This gripping omnibus contains all of author David Annandale's stories about the famed commissar, and includes two novels - Imperial Creed and Pyres of Armageddon - along with the novella Chains of Golgotha and seven short stories, each revealing the bloody battles that helped forge a legend.
795 pages • Juillet 2018 • ISBN 9781784967109 • Illustration de ? |
Contient:
- Imperial Creed, The Pyres of Armageddon
- Chains of Golgotha (novella)
Et sept histoires courtes:
- A Plague of Saints, The Wreckage, Evil Eye, The Gallows Saint, Sacrificial, Sarcophagius).
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Yarrick: The Omnibus de David Annandale
C'est bien comme ça qu'il faut faire ? Alors place à la critique :
Imperial Creed :
Ayant déjà fait la critique, je vous en indique le lien :
https://www.black-librarium.com/t3362-yarrick-le-credo-imperial-de-david-annandale#167027
The Pyres of Armageddon :
Sûrement la nouvelle la plus intéressante du bouquin, celle-ci nous montre donc la Seconde guerre d'Armageddon, du début jusqu'au siège d'Hadès. Une histoire très attendue que j'ai trouvé très sympathique. On commence donc par Yarrick, commissaire vétéran qui commence à faire son temps, qui tente de faire comprendre à l'incompétent gouverneur Von Strab que la planète est sur le point de connaître une Waaagh !!! particulièrement retorse. Ce dernier, ne voulant pas perdre ses appuis politiques et plus concerné par sa petite personne que par ses responsabilités, se contentera d'envoyer paître notre héros et d'envoyer des forces au compte-gouttes. Durant le reste du récit, Yarrick tentera de s'opposer à Ghazkull avec les maigres moyens dont il dispose, l'armée impériale étant paralysée par la bêtise de Von Strabb. Il devra se résoudre aux pires solutions, tel que sacrifier des sujets de l'Imperium innocents ou brûler une ruche entière, pour sauver la plus grande partie possible du peuple de la planète. L'histoire tourne vraiment autour de ce thème et nous montre un Yarrick sommes toutes très humain, qui est conscient de la gravité de ses actes et ne peut s'empêcher d'avoir des remords, mais qui se voit néanmoins obliger de faire ce qu'il fait pour retarder les orks et donner une chance à Armageddon. C'est vraiment pas mal mené de ce côté là, et on ressent un mélange de pitié et de respect pour lui. Un autre point notable et que si Ghazkull est la menace centrale, le véritable adversaire est Von Strab et ce qu'il représente. Le livre nous montre que le pire fléau de l'Imperium n'est pas tant le chaos ou les Xenos, mais la bêtise et la corruption des politicars incompétents. Ceci dit, Yarrick ne fera pas que se lamenter, mais gagnera en force en apprenant de ses erreurs. Tout cela se terminera en final très badass où notre vieux Seb commencera à s'amuser avec sa pince énergétique, bien que oui effectivement ça sent le livre coupé en deux !
En revanche, le livre souffre pas mal du format réduit avec des persos secondaires peu présents (surtout Setheno, qui est assez oubliable) et surtout Seroff, dont j'ai un peu de mal à comprendre la haine qu'il vaut à Yarrick. Il y a quelques passages un brin WTF, tels que Setheno qui dégomme un titan ork dans une QTE sortie de Prince of Persia (en armure énergétique !), la milice d'armageddon qui se bat sans masque à gaz ou une cité ruche qui s'embrase en moins de deux. C'est également trop rapide avec Yarrick qui fait des allers-retours entre les cités-ruches ou des batailles résumées en moins de deux. Mais globalement le livre se lit bien avec de l'action très intense et une narration à la première personne très précise qui donne une bonne idée du caractère de Yarrick et de son comportement obstiné. Le livre est également assez bourrin avec des combats Kill Team, des guerres urbaines et des immeubles qui sautent. En résumé, c'est pour moi la meilleure nouvelle du lot.
Chains of Golgotha :
Cette novella se déroulant entre la seconde et la troisième guerre nous raconte l’événement le plus traumatisant de la vie de Yarrick. Alors qu’il croit être sur le point d’en finir avec sa némésis Ghazkull, les forces de l’un de nos commissaires préférés se verront broyées par les orks à cause d’une erreur stupide d’un officier. Notre vieux Seb infligera un maximum de pertes aux orks à coup de pince, d’oeil laser, de tir direct de Basilisk et de stratégie bien menée, mais sera finalement vaincu et emmené par Ghazkull sur son Hulk. Se réveillant sans pince et sans œil laser, Yarrick fera comprendre à son pire ennemi qu’il le tuera d’une manière ou d’une autre avant d’être balancé dans un puits sans ménagements.
S’ensuit alors le moment le plus fort de la novella, et même du livre entier : Yarrick réussira, grâce à sa volonté de fer et en utilisant des morceaux de mille-pattes géant découpés au Kikoup’, à sortir du puits. C’est vraiment un moment fort et c’est aut’chose que le double-saut de cette chochotte de Bruce Wayne après 3/4 d’heure de film (quel film nul!). Par la suite :
Cette nouvelle est elle aussi très intense avec de nombreux moments forts, une narration à la première personne efficace et une plume dynamique. Ceci-dit la deuxième moitié (ou plutôt les « deux derniers quarts » ) sont assez saccadés par de nombreuses répétitions (Blabla devoir, blabla sacrifice, blabla Imperium). Du coup, c’est assez redondant et j’ai trouvé un peu bizarre la troisième partie assez lente après une sortie de puits très épique. Ceci-dit, il s’agit de la première nouvelle d’ Annandale sur le personnage, et c’est très correct.
A Plague of Saints :
Après les bonnes surprises précédentes, cette nouvelle est une vraie douche froide. Je ne mets pas de balise spoiler car c’est assez nanardesque : Yarrick, qui est encore tout jeune et vient d’être muté dans la Légion d’Acier, se retrouve avec son régiment sur un monde exploitant du prométhium, et dont la ruche principale est victime d’assauts de cultistes venants du sous-monde. Il se rend au domicile du responsable de l’appel et se se rend compte en moins de deux (Yarrick plus fort que Derrick !) que les vils inquisiteurs moustachus préparent sûrement de sombres projets… S’ensuit du combat urbain où il se rend compte que l’ennemi n’est corrompu ni par le chaos ni par les xenos, mais qu’il s’agit de racailles de sous-monde qui remontent à la surface car ils ont peur de quelque-chose.
Si vous vous demandez pourquoi ils sont tous complètement fous dans ce cas : Au fait, les humains qui vivent au plus bas des ruches ont tendance à dégénérer et à se comporter comme des cannibales psychopathes. Oui oui, toute la population du sous-monde ! Pire que Necromunda cette planète. Après, on se demande pourquoi la moitié des planètes sont en rebellions : c’est parce qu’ils n’ont pas besoin de xenos ou de cultes pour partir en sucette.
Si vous vous demandez pourquoi les gardes n’en ont pas capturé un ou deux avant de les exécuter pour savoir ce qui se passe : Euh… Il y a une explication très claire !
Après moult réflexions, Yarrick se dit que ça pourrait être une bonne idée d’enquêter un peu, une fois. Il descend un peu dans la ruche avec sa compagnie et se rend compte , Sacrebleu, que… Il s’agissait de la peste du zombie ! Vous ne vous y attendrez pas si vous n’avez pas lu le titre. Tous les problèmes de la vie pouvant se régler par une explosion dans les BL, notre héros décide d’aller faire péter un réservoir. Évidemment, il s’agit du repaire secret de l’inquisiteur renégat qui révélera bien sûr son plan avant de se retrouver gros Jean comme devant : Bidouiller le virus pour essayer de faire revivre l’Empereur ! Boh après tout Big E est déjà un zombie, les Custodes n’y verront que du feu ! Après une course-poursuite stressante où on s’attendrait presque à lire « Yarrick ! Je sais où tu te caches ! Viens ici que je te bute enc... », l’inquisiteur se corrompra tout seul avec son virus et sa suite abandonnera le combat sans raison précise. L’inquisition sera tout de même très gentille sur ce coup là en ne passant pas la ruche à l’ exterminatus. Vous l’avez compris, c’est bof tout ça et franchement pas agréable après Chains of Golgotha.
The Wreckage :
Ouf, une nouvelle sympa qui nous fait repartir sur de bonnes bases. Ce coup-ci, Yarrick se retrouve dans un assaut planétaire sur la base d’une bande de cultistes spécialisés dans le combat spatial (original, ça.). L’assaut se passe mal et sa compagnie se retrouve bloquée dans un champ d’épaves. Faisant confiance à un colonel charismatique et populaire auprès de ses hommes, la compagnie de Yarrick organise un assaut frontal qui tourne au vinaigre.
C’est donc une nouvelle sympa, où l’on voit des adversaires originaux (quoique pas très malins), et qui est riche en rebondissements, et ce malgré quelques bizarreries comme un bombardement orbital pas si meurtrier. C’est plutôt bien rempli et ça nous montre que le format court des nouvelles BL peut donner de bonnes surprises.
Evil Eye :
Une nouvelle de trois pages qui ressemble à un chapitre coupé de Chains of Golgotha. Pas très intéressant, on passe.
The Gallows Saint :
Décidément , tout ce qui comporte le mot « Saint » dans le titre est maudit dans ce livre. Une nouvelle trèèès oubliable où l’inspecteur Yarrick résout une enquête pour savoir kika tuer le gouverneur planétaire, le suspect étant un scribe converti au bien suprême. On dirait un travail de commande car c’est plein d’incohérences et franchement soporifique : Hmm le sniper potentiel est myope, le coupable doit être très con. Le seul truc bon à prendre est le point commun entre le Bien Suprême et le culte Impérial expliqué à la fin, mais c’est dommage qu’il faille passer par une enquête bidon où vous comprenez tout dès le début.
https://www.youtube.com/watch?v=AoKT1lCpc2g
Sacrificial
La suite de 3 pages de The Wreckage. On passe.
Sarcophagius :
Après les 3 récits précédents, c’est agréable de finir sur une note positive. Une nouvelle particulièrement claustrophobe, où notre commissaire se retrouve coincé dans la carcasse d’un Vainquisher pendant la troisième guerre : Perte des repères, blessures, obscurité… tout cela est plutôt bien décrit et on a une bonne baston finale contre les orks.
Bilan final :
Vous l’aurez compris, les trois nouvelles du début ainsi que deux histoires courtes sont sympas, mais les autres sont vraiment rasoirs ou nanardesque. J’aurais aimé lui mettre une meilleure note, mais il y a d’autres défauts qui plombent :
- Des grosses répétitions, avec des tirades très gonflantes sur le sens du devoir et les même thèmes ré abordés sans cesse. On n'y retrouve pas le côté humain des fantômes de Gaunt avec les discussions pendant les pauses ou les points de vue des civils, ce qui est un très gros point noir comme moi.
- Un apport fluff vraiment pas terrible : Peu d’infos sur la Légion d’Acier ou sur les Orks.
- Un traitement en dents de scie du perso principal : Si le vieux Yarrick est plutôt cool, le jeune lui souffre du syndrôme du « Grimdark de supermarché », maladie que je trouve assez récurrente chez les héros de BL actuellement. Par exemple : L’officier ne veur pas obéir ? Vite, un bolt dans la tête ! Les civils font une émeute ? Pas de problèmes, on tire dans le tas ! Une partie de la population s’était convertie au bien suprême ? Une purge s’impose. Par moment, on a affaire à un facho de l’espace pur et dur, et je trouve vraiment dommage cette manie de tout justifier par un « Oui, mais y a pas d’autres solutions ». Ça rend le personnage détestable et l’histoire désagréable à suivre du même coup. Je n'aime pas vraiment ce parti pris de nous montrer des héros justifier la cruauté de l'Imperium et préfère vraiment les héros comme Uriel Ventris ou Gaunt qui finissent par se rendre compte qu'utiliser son cerveau et se montrer humain les rendent plus efficaces.
Pour les points positifs, Yarrick paraît heureusement le plus souvent sympathique, il reste humain malgré tout et j'ai souvent eu du mal à décrocher : Combats palpitant, rythme frénétique... C'est dommage que tout ça soit plombé par des répétitions atroces, des clichés revenant sans cesse, un apport fluff nul...
Ma note : 14/20
Imperial Creed :
Ayant déjà fait la critique, je vous en indique le lien :
https://www.black-librarium.com/t3362-yarrick-le-credo-imperial-de-david-annandale#167027
The Pyres of Armageddon :
Sûrement la nouvelle la plus intéressante du bouquin, celle-ci nous montre donc la Seconde guerre d'Armageddon, du début jusqu'au siège d'Hadès. Une histoire très attendue que j'ai trouvé très sympathique. On commence donc par Yarrick, commissaire vétéran qui commence à faire son temps, qui tente de faire comprendre à l'incompétent gouverneur Von Strab que la planète est sur le point de connaître une Waaagh !!! particulièrement retorse. Ce dernier, ne voulant pas perdre ses appuis politiques et plus concerné par sa petite personne que par ses responsabilités, se contentera d'envoyer paître notre héros et d'envoyer des forces au compte-gouttes. Durant le reste du récit, Yarrick tentera de s'opposer à Ghazkull avec les maigres moyens dont il dispose, l'armée impériale étant paralysée par la bêtise de Von Strabb. Il devra se résoudre aux pires solutions, tel que sacrifier des sujets de l'Imperium innocents ou brûler une ruche entière, pour sauver la plus grande partie possible du peuple de la planète. L'histoire tourne vraiment autour de ce thème et nous montre un Yarrick sommes toutes très humain, qui est conscient de la gravité de ses actes et ne peut s'empêcher d'avoir des remords, mais qui se voit néanmoins obliger de faire ce qu'il fait pour retarder les orks et donner une chance à Armageddon. C'est vraiment pas mal mené de ce côté là, et on ressent un mélange de pitié et de respect pour lui. Un autre point notable et que si Ghazkull est la menace centrale, le véritable adversaire est Von Strab et ce qu'il représente. Le livre nous montre que le pire fléau de l'Imperium n'est pas tant le chaos ou les Xenos, mais la bêtise et la corruption des politicars incompétents. Ceci dit, Yarrick ne fera pas que se lamenter, mais gagnera en force en apprenant de ses erreurs. Tout cela se terminera en final très badass où notre vieux Seb commencera à s'amuser avec sa pince énergétique, bien que oui effectivement ça sent le livre coupé en deux !
En revanche, le livre souffre pas mal du format réduit avec des persos secondaires peu présents (surtout Setheno, qui est assez oubliable) et surtout Seroff, dont j'ai un peu de mal à comprendre la haine qu'il vaut à Yarrick. Il y a quelques passages un brin WTF, tels que Setheno qui dégomme un titan ork dans une QTE sortie de Prince of Persia (en armure énergétique !), la milice d'armageddon qui se bat sans masque à gaz ou une cité ruche qui s'embrase en moins de deux. C'est également trop rapide avec Yarrick qui fait des allers-retours entre les cités-ruches ou des batailles résumées en moins de deux. Mais globalement le livre se lit bien avec de l'action très intense et une narration à la première personne très précise qui donne une bonne idée du caractère de Yarrick et de son comportement obstiné. Le livre est également assez bourrin avec des combats Kill Team, des guerres urbaines et des immeubles qui sautent. En résumé, c'est pour moi la meilleure nouvelle du lot.
Chains of Golgotha :
Cette novella se déroulant entre la seconde et la troisième guerre nous raconte l’événement le plus traumatisant de la vie de Yarrick. Alors qu’il croit être sur le point d’en finir avec sa némésis Ghazkull, les forces de l’un de nos commissaires préférés se verront broyées par les orks à cause d’une erreur stupide d’un officier. Notre vieux Seb infligera un maximum de pertes aux orks à coup de pince, d’oeil laser, de tir direct de Basilisk et de stratégie bien menée, mais sera finalement vaincu et emmené par Ghazkull sur son Hulk. Se réveillant sans pince et sans œil laser, Yarrick fera comprendre à son pire ennemi qu’il le tuera d’une manière ou d’une autre avant d’être balancé dans un puits sans ménagements.
S’ensuit alors le moment le plus fort de la novella, et même du livre entier : Yarrick réussira, grâce à sa volonté de fer et en utilisant des morceaux de mille-pattes géant découpés au Kikoup’, à sortir du puits. C’est vraiment un moment fort et c’est aut’chose que le double-saut de cette chochotte de Bruce Wayne après 3/4 d’heure de film (quel film nul!). Par la suite :
- Spoiler:
- Yarrick se retrouvera dans un camp de prisonniers et nous fera un remake de La Grande Évasion. Sauf qu’ici les prisonniers ne font pas de trous dans le sol mais dans les orks qui les gardent. Sachant que ses forces ne peuvent faire grand-chose, notre héros tentera le tout pour le tout en tentant de faire crasher le Space Hulk. À noter un passage où l’officier incompétent, personnage con comme un manche, tentera de vendre Yarrick à Ghazkull pour avoir la vie sauve. Celui-ci prononce simplement « Grotsnik ! », ce qui paraît encouragent pour le traître. Je laisse à votre imagination dépravée deviner ce qui se passe ensuite… Après moult sacrifices héroïques, tirades sur le devoirs et gunfights de partout (dont notamment avec un ork sniper ! Hérésie!), il finira par se retrouver dans la salle de commandes et devant Ghazkull. Il lui assène un coup et là…
Il se fera assommer puis se fera remettre sa pince et son œil à son éveil. Tout cela était en fait un test de son ennemi, qui le serrera contre lui chaleureusement et en le remerciant dans un gothique parfait ! Très ork tout ça. Yarrick partira ensuite dans une navette en jurant de faire payer au centuple la race des peaux-vertes toute entière. Autant notre héros paraît vieux et usé au début, autant cette expérience aura sur lui l’effet d’une cure de jouvence, et renforcera encore sa détermination.
Cette nouvelle est elle aussi très intense avec de nombreux moments forts, une narration à la première personne efficace et une plume dynamique. Ceci-dit la deuxième moitié (ou plutôt les « deux derniers quarts » ) sont assez saccadés par de nombreuses répétitions (Blabla devoir, blabla sacrifice, blabla Imperium). Du coup, c’est assez redondant et j’ai trouvé un peu bizarre la troisième partie assez lente après une sortie de puits très épique. Ceci-dit, il s’agit de la première nouvelle d’ Annandale sur le personnage, et c’est très correct.
A Plague of Saints :
Après les bonnes surprises précédentes, cette nouvelle est une vraie douche froide. Je ne mets pas de balise spoiler car c’est assez nanardesque : Yarrick, qui est encore tout jeune et vient d’être muté dans la Légion d’Acier, se retrouve avec son régiment sur un monde exploitant du prométhium, et dont la ruche principale est victime d’assauts de cultistes venants du sous-monde. Il se rend au domicile du responsable de l’appel et se se rend compte en moins de deux (Yarrick plus fort que Derrick !) que les vils inquisiteurs moustachus préparent sûrement de sombres projets… S’ensuit du combat urbain où il se rend compte que l’ennemi n’est corrompu ni par le chaos ni par les xenos, mais qu’il s’agit de racailles de sous-monde qui remontent à la surface car ils ont peur de quelque-chose.
Si vous vous demandez pourquoi ils sont tous complètement fous dans ce cas : Au fait, les humains qui vivent au plus bas des ruches ont tendance à dégénérer et à se comporter comme des cannibales psychopathes. Oui oui, toute la population du sous-monde ! Pire que Necromunda cette planète. Après, on se demande pourquoi la moitié des planètes sont en rebellions : c’est parce qu’ils n’ont pas besoin de xenos ou de cultes pour partir en sucette.
Si vous vous demandez pourquoi les gardes n’en ont pas capturé un ou deux avant de les exécuter pour savoir ce qui se passe : Euh… Il y a une explication très claire !
Après moult réflexions, Yarrick se dit que ça pourrait être une bonne idée d’enquêter un peu, une fois. Il descend un peu dans la ruche avec sa compagnie et se rend compte , Sacrebleu, que… Il s’agissait de la peste du zombie ! Vous ne vous y attendrez pas si vous n’avez pas lu le titre. Tous les problèmes de la vie pouvant se régler par une explosion dans les BL, notre héros décide d’aller faire péter un réservoir. Évidemment, il s’agit du repaire secret de l’inquisiteur renégat qui révélera bien sûr son plan avant de se retrouver gros Jean comme devant : Bidouiller le virus pour essayer de faire revivre l’Empereur ! Boh après tout Big E est déjà un zombie, les Custodes n’y verront que du feu ! Après une course-poursuite stressante où on s’attendrait presque à lire « Yarrick ! Je sais où tu te caches ! Viens ici que je te bute enc... », l’inquisiteur se corrompra tout seul avec son virus et sa suite abandonnera le combat sans raison précise. L’inquisition sera tout de même très gentille sur ce coup là en ne passant pas la ruche à l’ exterminatus. Vous l’avez compris, c’est bof tout ça et franchement pas agréable après Chains of Golgotha.
The Wreckage :
Ouf, une nouvelle sympa qui nous fait repartir sur de bonnes bases. Ce coup-ci, Yarrick se retrouve dans un assaut planétaire sur la base d’une bande de cultistes spécialisés dans le combat spatial (original, ça.). L’assaut se passe mal et sa compagnie se retrouve bloquée dans un champ d’épaves. Faisant confiance à un colonel charismatique et populaire auprès de ses hommes, la compagnie de Yarrick organise un assaut frontal qui tourne au vinaigre.
- Spoiler:
- Les gardes sont décimés par un bombardement orbital et ils sont poursuivis par des marines du chaos vraiment COOLS (Les Harkanor’s Reavers, sortes de Thousands Sons ayant une armure de lave ) mais pas très malins : Ils tentent d’entrer dans une nécropole nécron. Les gardes devront malheureusement se séparer : une partie devra empêcher les marines de sortir de la nécropole tandis que l’autre repartira sur leur vaisseau pour le reprendre des mains des cultistes. Yarrick devra donc exécuter le colonel qui refuse d’obéir à un ordre aussi cruel et demander à un sergent burriné et compétent de rester dans la nécropole jusqu’à la fin.
C’est donc une nouvelle sympa, où l’on voit des adversaires originaux (quoique pas très malins), et qui est riche en rebondissements, et ce malgré quelques bizarreries comme un bombardement orbital pas si meurtrier. C’est plutôt bien rempli et ça nous montre que le format court des nouvelles BL peut donner de bonnes surprises.
Evil Eye :
Une nouvelle de trois pages qui ressemble à un chapitre coupé de Chains of Golgotha. Pas très intéressant, on passe.
The Gallows Saint :
Décidément , tout ce qui comporte le mot « Saint » dans le titre est maudit dans ce livre. Une nouvelle trèèès oubliable où l’inspecteur Yarrick résout une enquête pour savoir kika tuer le gouverneur planétaire, le suspect étant un scribe converti au bien suprême. On dirait un travail de commande car c’est plein d’incohérences et franchement soporifique : Hmm le sniper potentiel est myope, le coupable doit être très con. Le seul truc bon à prendre est le point commun entre le Bien Suprême et le culte Impérial expliqué à la fin, mais c’est dommage qu’il faille passer par une enquête bidon où vous comprenez tout dès le début.
https://www.youtube.com/watch?v=AoKT1lCpc2g
Sacrificial
La suite de 3 pages de The Wreckage. On passe.
- Spoiler:
- Yarrick fait péter une bombe dans un vaisseau. On passe.
Sarcophagius :
Après les 3 récits précédents, c’est agréable de finir sur une note positive. Une nouvelle particulièrement claustrophobe, où notre commissaire se retrouve coincé dans la carcasse d’un Vainquisher pendant la troisième guerre : Perte des repères, blessures, obscurité… tout cela est plutôt bien décrit et on a une bonne baston finale contre les orks.
Bilan final :
Vous l’aurez compris, les trois nouvelles du début ainsi que deux histoires courtes sont sympas, mais les autres sont vraiment rasoirs ou nanardesque. J’aurais aimé lui mettre une meilleure note, mais il y a d’autres défauts qui plombent :
- Des grosses répétitions, avec des tirades très gonflantes sur le sens du devoir et les même thèmes ré abordés sans cesse. On n'y retrouve pas le côté humain des fantômes de Gaunt avec les discussions pendant les pauses ou les points de vue des civils, ce qui est un très gros point noir comme moi.
- Un apport fluff vraiment pas terrible : Peu d’infos sur la Légion d’Acier ou sur les Orks.
- Un traitement en dents de scie du perso principal : Si le vieux Yarrick est plutôt cool, le jeune lui souffre du syndrôme du « Grimdark de supermarché », maladie que je trouve assez récurrente chez les héros de BL actuellement. Par exemple : L’officier ne veur pas obéir ? Vite, un bolt dans la tête ! Les civils font une émeute ? Pas de problèmes, on tire dans le tas ! Une partie de la population s’était convertie au bien suprême ? Une purge s’impose. Par moment, on a affaire à un facho de l’espace pur et dur, et je trouve vraiment dommage cette manie de tout justifier par un « Oui, mais y a pas d’autres solutions ». Ça rend le personnage détestable et l’histoire désagréable à suivre du même coup. Je n'aime pas vraiment ce parti pris de nous montrer des héros justifier la cruauté de l'Imperium et préfère vraiment les héros comme Uriel Ventris ou Gaunt qui finissent par se rendre compte qu'utiliser son cerveau et se montrer humain les rendent plus efficaces.
Pour les points positifs, Yarrick paraît heureusement le plus souvent sympathique, il reste humain malgré tout et j'ai souvent eu du mal à décrocher : Combats palpitant, rythme frénétique... C'est dommage que tout ça soit plombé par des répétitions atroces, des clichés revenant sans cesse, un apport fluff nul...
Ma note : 14/20
Dernière édition par Solaris le Lun 31 Déc 2018 - 12:08, édité 10 fois
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Yarrick: The Omnibus de David Annandale
Je n'avais pas ouvert de topic omnibus parce que l'on avait déjà des topics pour les livres à l'unité, mais comme tu as fait une critique des histoires courtes incluses je laisse ton topic. Je l'ai juste édité pour le mettre aux normes.
+1 Pour ton retour.
+1 Pour ton retour.
Nico. Admin - Messages : 10500
Age : 34
Re: Yarrick: The Omnibus de David Annandale
Merci Nico ! J'avais un peu de mal à me retrouver dans le traitement de texte.
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Yarrick: The Omnibus de David Annandale
+1 pour les critiques et en VO en plus.^^
Annandale a toujours été un auteur assez médiocre, voir mauvais(dieu son "la Mort d'Antagonis" une véritable purge), à mes yeux. Atteint de la maladie de l'over badass, piou piou, pan pan, grosse explosion et des scènes ou descriptions WTF. Bref des scénarios moyens ou mal mis en place.
Par contre il est vrai que son premier roman sur Yarrick et quelques nouvelles en VF que j'ai lu étaient assez sympa. Loin du Annandale de base. Quel dommage que cette série s’arrête pour celui-ci alors qu'on attendait plusieurs tomes d'après la BL.
Annandale a toujours été un auteur assez médiocre, voir mauvais(dieu son "la Mort d'Antagonis" une véritable purge), à mes yeux. Atteint de la maladie de l'over badass, piou piou, pan pan, grosse explosion et des scènes ou descriptions WTF. Bref des scénarios moyens ou mal mis en place.
Par contre il est vrai que son premier roman sur Yarrick et quelques nouvelles en VF que j'ai lu étaient assez sympa. Loin du Annandale de base. Quel dommage que cette série s’arrête pour celui-ci alors qu'on attendait plusieurs tomes d'après la BL.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Yarrick: The Omnibus de David Annandale
+1 également pour la critique
Je suis assez d'accord pour Annandale, la Tempête de la Ruine m'a amplement suffit. Après il y a apparemment des bons points dans les livres et tout n'est pas à jeter, surtout quand on parle de la Garde Impériale.
Je ne pense pas le lire néanmoins, le perso de Yarrick est sympa avec son côté intransigeant et humain pas trop modifié / augmenté mais il ne m'attire pas trop non plus, après le très bon Helsreach
et la grosse série l'Eveil de la Bête j'ai eu ma dose d'ork...
Je suis assez d'accord pour Annandale, la Tempête de la Ruine m'a amplement suffit. Après il y a apparemment des bons points dans les livres et tout n'est pas à jeter, surtout quand on parle de la Garde Impériale.
Je ne pense pas le lire néanmoins, le perso de Yarrick est sympa avec son côté intransigeant et humain pas trop modifié / augmenté mais il ne m'attire pas trop non plus, après le très bon Helsreach
et la grosse série l'Eveil de la Bête j'ai eu ma dose d'ork...
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Yarrick: The Omnibus de David Annandale
Merci pour vos retours ! J'ai légèrement réecrit ma conclusion finale.
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
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