Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
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Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
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==> Dans la Loyauté et la Foi Semi-Poche Féroce et intransigeante, la Commissar Severina Raine s'est toujours distinguée par sa capacité à inspirer la loyauté. Rattachée au Onzième Fusiliers Antari, elle insuffle le courage face à l'horreur pure. La secte du Chaos des Clairvoyants a déferlé sur les Astres Funestes, et une ombre menaçante plonge ces mondes dans la folie. Une campagne ambitieuse sous les ordres de l'héroïque Seigneur-général Militant Alar Serek vise à libérer le système de la tyrannie et de l'asservissement, mais la guerre est loin d'être achevée, et chaque victoire se paie chèrement. Quels secrets connaissent les Clairvoyants ? Est-il possible qu'ils puisse soulager les fantômes de Raine ? Ce n'est qu'en étant fidèle à son devoir, à sa foi en l'Imperium et au credo du commissariat qu'elle pourra, peut-être, survivre à cette épreuve… et purger la croisade de toute corruption. 350 pages • Mars 2019 • ISBN 9781780304700 • Illustration de ? |
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Nico. Admin - Messages : 10500
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Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Hop livre fraîchement terminé. Alors voilà après nous avoir teaser le bouquin, après nous l’avoir vendu comme un futur chef-d'oeuvre et pour finir avoir carrément sorti une figurine pour cette commissaire, Severina Raine, jusqu’à récemment inconnu au bataillon celui-ci valait-il le coup ?
- Scénario et mise en scène = 4/5
L’histoire prend place dans le secteur des astres funestes ou la croisade du même nom cherche à reconquérir ceux-ci face aux hérétiques nommés « clairvoyant ».
Lors de la prise d’une forge où nous suivons les Antari avec Séverina à sa tête ceux-ci trouve que les hérétiques sont trop bien armées, trop bien organisé comparé à d’habitude. Découle alors une enquête de l’héroïne pour découvrir pourquoi ce changement chez les « clairvoyants ».
Bon clairement dès le début le « méchant(e)» de l’histoire est indiqué, du genre sur le front de celui-ci il y a marqué méchant(e). Mais en passant outre cela les péripéties sont très plaisantes à suivre.
Déjà juste la prise de la forge où l’on suit les Antari reprendre celle-ci est carrément jouissive. Vous voulez du garde, du sang, des pleurs, de la guerre sale la voici. Un des points forts du bouquin est d’ailleurs les scènes de combat qui retranscrive parfaitement cette saleté dans la guerre, quant aux héros ceux-ci ne sont pas en reste. Ils se prennent des bastos encore et encore durant tout le roman.
Au niveau des personnages il y en a une multitude mais nous en suivrons durant la lecture principalement quatre. Tout d’abord Severina Raine, je vais un peu m’arrêter sur celle-ci pour exprimer mon ressenti. Donc déjà cela fait une commissaire de plus dans les histoires et potentiellement un nouveau commissaire emblématique de 40 k. Après le gentil Gaunt, le comique Ciaphas Cain ou bien encore (insérer adjectif) Yarrick nous avons dans un premier temps le droit à un tout nouveau genre de commissaire. Ici Séverina est une femme de foi, qui pousse toujours ces hommes en avant pour se battre pour l’Empereur et surtout n’hésite pas à exécuter les lâches ou un ou deux hommes pour rétablir le moral. Mais, mais elle ne le fait pas sans réfléchir. Elle ne le fait que quand celle-ci sens que cela sera utile. Elle exècre d’ailleurs un de ses camarades commissaires qui lui fait souvent des exécutions sommaires juste pour que ces hommes avancent. Autant le dire j’aime bien la commissaire elle a un aspect très humain mais sait que c’est son devoir que ces hommes la craignent et rien d’autre. De plus il y a toute une histoire tournant autour de son passé, son père était un lâche, qui a fui les combats et fut exécuté, sa mère était la précédente seigneur-générale et sa soeur une ancienne commissaire elle aussi exécutée pour lâcheté/trahison. L’histoire va d’ailleurs beaucoup tourner autour du passé de Raine avec Lucia. Un passé que j’ai bien aimé. Quel dommage que celle-ci n’exécute plus de personnage hors les cent premières pages ce qui montre une image plus voir trop adoucie de celle-ci.
Les autres ne sont pas en reste aussi, il y a Wyck un soldat traumatisé par le sang qu’il a sur les mains que ce soit allié ou ennemi et qui pour oublier utilise des drogues de combat afin d’oublier. C’est un personnage très intéressant à suivre car on ressent la lente décadence de celui-ci qui devient de plus en plus un chien fou. Il sait que la drogue le détruit mais il n’a que ça. Durant tout le roman on sent qu’il va mourir soit des mains de l’ennemie soit de sa propre main. Malheureusement quel dommage que ce personnage soit gâché lors des dernières pages.
Zane une psyker, ses pouvoirs sont un peu abusés mais outre cela le personnage est sympa. Déjà il ne me semble pas qu’on ait déjà eu la vision d’une psyker de combat en VF. Puis voir comment évolue celle-ci au sein de son régiment qui la rejette, l’appel « sorcière » et ose à peine l’approcher. En constante surveillance et dont tout le monde à ses côtés est prêt à lui faire éclater la cervelle si celle-ci devient dingue. Elle est tout au long tenté par l’ennemie afin qu’elle rejoigne son camp, qui lui promette la liberté et de meilleures conditions que celle-ci proposé par l’imperium. Elle doit donc tout au long du livre combattre la tentation. Un personnage qui comme Wyck côtoie la mort tous les jours et dont sa fin m’a un peu déçu aussi. Même si moins que celle de Wyck.
Le dernier est Fel, un sergent Tempestus Scion, seul homme de confiance de Severina Raine. Il y a d’ailleurs une histoire de cœur entre eux deux qui amène à quelques scènes stéréotypées mais que j’ai bien aimé. Cela change de d’habitude et j’ai bien aimé leurs relations qui évoluent jusqu’au grand final. Puis c’est joliment écrit. Cela aborde aussi un thème important, un certain amour défendu entre une commissaire et un de ces soldats. On est loin d’un Gaunt qui peut faire ce qu’il veut.
Bon sinon le roman met quand même l’accent sur les femmes, il n'y a pas mal de femmes gradées déjà, elles sont aussi très mises en valeur, sont montrés comme forte là où les hommes de l’histoire sont moins mis en valeur pour leur force et prennent plus chère. Mais ça reste soft et puis en attaquant le roman je m’attendais à cela c’est dans l’air du temps et de la BL. Par contre on est loin des derniers Gaunt, ici les femmes ne sont pas des poupées gonflables qui dézinguent tout. Elles aussi prennent leurs pars au final, sont bien représentées et décrite. Bref le roman donne la part belle à celle-ci mais d’une belle manière et j’apprécie. Cela aurait d’ailleurs aussi dû être le cas, pour la mise en scène du moins, dans les Gaunt malheureusement.
Bref il y a une panoplie de personnages divers et variés tous assez intéressants. Qui crée alors tout au long du bouquin leurs péripéties ou sous péripéties comme sait si bien le faire Abnett dans ces « fantômes de Gaunt », on sent d’ailleurs l’inspiration de celui-ci pour Rachel Harrison. Que ce soit à travers le fait de mettre en avant le côté humain de ces personnages ou bien encore à travers le fait qu’elle s’attarde à essayer de donner une véritable personnalité aux hérétiques qui ne sont pas de simples hérétiques à tuer comme dans bon nombre de romans WH40K. Malheureusement elle n’a pas le même talent de ce côté-là qu’un Abnett. Par contre tout comme Abnett elle a créé son propre régiment et ses propres personnages avec succès. (voir partie fluff pour plus de détails)
Les faiblesses notables du scénario tout au long de la lecture du bouquin sont au nombre de trois.
Déjà les stéréotypes, il n'y ont pas mal de scènes stéréotypées. Même si pour ma part le stéréotype n’est pas forcément mauvais si celui-ci est utile et bien mis en valeur comme ici cela peut gêner certaines personnes à la lecture.
Le second qui celui-ci est une vraie faiblesse par contre c’est certaines facilités scénaristiques que l’auteur s’autorise tout au long du Roman.
Pour finir le pouvoir des psyker qui sont beaucoup trop abusés qui dans le roman à mes yeux c’est sympa à lire mais après coup tu te dis que c’est quand même abusé.
Et donc toutes ces péripéties débouchent sur la fin. Qui encore une fois l’auteur s’est inspiré d’Abnett.
Trop rapide, trop vite, quel dommage encore une fois. J’aurai largement préféré avoir un autre tome pour continuer à développer l’histoire. Mais tout comme Abnett la fin passe mais quel gâchis de potentiel.
Dernière chose à noter si vous pouvez lire les deux nouvelles en VO ce déroulant avant le bouquin faite le, il y est souvent fait référence. Ou alors lisez les critiques de Solaris (ici et ici), d’ailleurs merci à celui-ci qui m’a permis de quand même comprendre les références faites aux nouvelles grâce à ces critiques.
- Style et écriture = 5/5
Avant de parler du style parlons de mon coup de gueule du bouquin, la traduction. Même si on est loin de la traduction d’un tome 3 d’Orion avec « ses armées de moches volantes » il y a pas mal de faute et de mot manquant. Pourtant je ne suis pas trop à cheval dessus mais c’est de plus en plus récurent ces derniers mois. Je me demande si avec la nouvelle politique de commercialisation de la BL les traducteurs n’ont pas moins de temps pour traduire correctement ceux-ci.
Revenons au style de l’auteur, déstabilisant dans les premières pages mais vite habitués ont ce laisse facilement porter par sa plume. Elle a vraiment un style différent des autres auteurs de la BL. Un style assez théâtral mais il faut je pense lire le bouquin pour comprendre ce que je veux dire par là. C’est agréable à lire, elle arrive à faire de bons dialogues, à faire monter des émotions chez le lecteur. En résumé elle est quand même douée de mon avis. À noter que le roman fait quand même 500 pages, c’est déjà énorme pour un livre BL de nos jours mais en plus pour un nouvel auteur sa m’a surpris.
- Intérêt fluffique = 4/5
Une nouvelle croisade. Un nouveau secteur les « astres funestes ».
Des nouveaux hérétiques les « clairvoyants » qui se remplacent les yeux par des gemmes, principalement verte ou rouge, et s’implante des plumes dans le corps. Ils sont dirigés par les Neufs à qui ils ont voué allégeance. Dès qu’un des Neufs meurs il est aussitôt remplacé par un autre. Les clairvoyants a leur potentielle date de mort tatoué sur leur corps.
Ils utilisent énormément les psykers, ils volent d’ailleurs où convertissent les psykers de l’Empereur en les détournant de sa lumière.
Un nouveau régiment les Antari, des hommes vivant sur une planète forestière. Ces escouades ont les noms d’animaux ou mythes de la planète comme les cerbères par exemple. Ils portent leurs cicatrices avec fierté et pour la plupart se tatoue le corps. Ils ont leurs propres croyances avec le roi de l’hiver (ennemie de l’empereur) et leur propre déesse (me souviens et ne retrouve plus son nom) qui serait un envoyé de l’empereur pour la population qui se serait débarrassé du roi de l’hiver. Intéressant à remarquer que c’est encore une croyance d'une planète détournée au profit de l’Empereur.
La planète a aussi sa propre scholam de Tempestus Scions, où il les forme pour que plus tard ceux-ci rejoignent les régiments Antari. La façon de former l’école est d’ailleurs différente des autres scholam de Tempestus Scion.
Pour finir avant chaque combat les Antari se réunissent tous (sauf exception comme les cerbères ou les psyker et d’autres), boivent, mangent et organisent des combats à mains nues dans un cercle. Les autres régiments sont invités.
Pour célébrer les morts les Antari écrive dans la cendre, si possible des cadavres, les noms de ceux-ci pour qu’ils rejoignent l’Empereur.
Le reste du fluff concerne le Ministorum et son organisation.
- Appréciation personnelle = 5/5
J’ai essayé d’être objectif durant toute la critique mais je vais enfin dire ce que je pense réellement du roman de mon propre avis personnel. Excellent !
Rachel Harrison m’a complètement convaincu, la promo autour du Roman n’est donc pas pure propagande /mensonge. J’ai vraiment dévoré le roman et je suis prêt à repartir pour un tour avec une nouvelle aventure de la commissaire si cela devait arriver.
Je n'ai pas lu le dernier tome de la guerre de la barbe(ou des gaunts) pour cela. J'ai faits passer WH40K avant WHB fait rare et je ne regrette pas.
Il y a malgré quelques défauts tout ce que j’aime dans un livre de l’AM/GIMP. On est bien loin d’un « Cadia Tiendra. » Cela me rappelle le plaisir que j’avais eu à la lecture de « La Garde de Fer » de Ciapham ou bien encore le plaisir que j’ai toujours de lire les Gaunt. C’est ce genre de roman qui me fait profondément aimé 40K et la garde. En plus 500 pages j’ai été gâté.
Des romans (et auteur) comme celui-ci j’en veux plus souvent.
Noté Excellent même si je pense que pour certains(voir la plupart) cela vaudrait peut-être juste un Bon.
- Note globale = Total des points 18/20
Avec cette lecture j'ai bien envie de me monter une kill team autour de Severina et des Antari du coup...
- Scénario et mise en scène = 4/5
L’histoire prend place dans le secteur des astres funestes ou la croisade du même nom cherche à reconquérir ceux-ci face aux hérétiques nommés « clairvoyant ».
Lors de la prise d’une forge où nous suivons les Antari avec Séverina à sa tête ceux-ci trouve que les hérétiques sont trop bien armées, trop bien organisé comparé à d’habitude. Découle alors une enquête de l’héroïne pour découvrir pourquoi ce changement chez les « clairvoyants ».
Bon clairement dès le début le « méchant(e)» de l’histoire est indiqué, du genre sur le front de celui-ci il y a marqué méchant(e). Mais en passant outre cela les péripéties sont très plaisantes à suivre.
Déjà juste la prise de la forge où l’on suit les Antari reprendre celle-ci est carrément jouissive. Vous voulez du garde, du sang, des pleurs, de la guerre sale la voici. Un des points forts du bouquin est d’ailleurs les scènes de combat qui retranscrive parfaitement cette saleté dans la guerre, quant aux héros ceux-ci ne sont pas en reste. Ils se prennent des bastos encore et encore durant tout le roman.
Au niveau des personnages il y en a une multitude mais nous en suivrons durant la lecture principalement quatre. Tout d’abord Severina Raine, je vais un peu m’arrêter sur celle-ci pour exprimer mon ressenti. Donc déjà cela fait une commissaire de plus dans les histoires et potentiellement un nouveau commissaire emblématique de 40 k. Après le gentil Gaunt, le comique Ciaphas Cain ou bien encore (insérer adjectif) Yarrick nous avons dans un premier temps le droit à un tout nouveau genre de commissaire. Ici Séverina est une femme de foi, qui pousse toujours ces hommes en avant pour se battre pour l’Empereur et surtout n’hésite pas à exécuter les lâches ou un ou deux hommes pour rétablir le moral. Mais, mais elle ne le fait pas sans réfléchir. Elle ne le fait que quand celle-ci sens que cela sera utile. Elle exècre d’ailleurs un de ses camarades commissaires qui lui fait souvent des exécutions sommaires juste pour que ces hommes avancent. Autant le dire j’aime bien la commissaire elle a un aspect très humain mais sait que c’est son devoir que ces hommes la craignent et rien d’autre. De plus il y a toute une histoire tournant autour de son passé, son père était un lâche, qui a fui les combats et fut exécuté, sa mère était la précédente seigneur-générale et sa soeur une ancienne commissaire elle aussi exécutée pour lâcheté/trahison. L’histoire va d’ailleurs beaucoup tourner autour du passé de Raine avec Lucia. Un passé que j’ai bien aimé. Quel dommage que celle-ci n’exécute plus de personnage hors les cent premières pages ce qui montre une image plus voir trop adoucie de celle-ci.
Les autres ne sont pas en reste aussi, il y a Wyck un soldat traumatisé par le sang qu’il a sur les mains que ce soit allié ou ennemi et qui pour oublier utilise des drogues de combat afin d’oublier. C’est un personnage très intéressant à suivre car on ressent la lente décadence de celui-ci qui devient de plus en plus un chien fou. Il sait que la drogue le détruit mais il n’a que ça. Durant tout le roman on sent qu’il va mourir soit des mains de l’ennemie soit de sa propre main. Malheureusement quel dommage que ce personnage soit gâché lors des dernières pages.
- Spoiler:
- Le fait qu’il survive par magie grâce la psyker c’est clairement abusé et gâche pour moi tout l’intérêt du personnage. S’il serait mort lors de son attaque suicide seul le personnage aurait été un de mes préférés mais non.
Zane une psyker, ses pouvoirs sont un peu abusés mais outre cela le personnage est sympa. Déjà il ne me semble pas qu’on ait déjà eu la vision d’une psyker de combat en VF. Puis voir comment évolue celle-ci au sein de son régiment qui la rejette, l’appel « sorcière » et ose à peine l’approcher. En constante surveillance et dont tout le monde à ses côtés est prêt à lui faire éclater la cervelle si celle-ci devient dingue. Elle est tout au long tenté par l’ennemie afin qu’elle rejoigne son camp, qui lui promette la liberté et de meilleures conditions que celle-ci proposé par l’imperium. Elle doit donc tout au long du livre combattre la tentation. Un personnage qui comme Wyck côtoie la mort tous les jours et dont sa fin m’a un peu déçu aussi. Même si moins que celle de Wyck.
- Spoiler:
- Sont ou les oiseaux et la prophétie?
Le dernier est Fel, un sergent Tempestus Scion, seul homme de confiance de Severina Raine. Il y a d’ailleurs une histoire de cœur entre eux deux qui amène à quelques scènes stéréotypées mais que j’ai bien aimé. Cela change de d’habitude et j’ai bien aimé leurs relations qui évoluent jusqu’au grand final. Puis c’est joliment écrit. Cela aborde aussi un thème important, un certain amour défendu entre une commissaire et un de ces soldats. On est loin d’un Gaunt qui peut faire ce qu’il veut.
Bon sinon le roman met quand même l’accent sur les femmes, il n'y a pas mal de femmes gradées déjà, elles sont aussi très mises en valeur, sont montrés comme forte là où les hommes de l’histoire sont moins mis en valeur pour leur force et prennent plus chère. Mais ça reste soft et puis en attaquant le roman je m’attendais à cela c’est dans l’air du temps et de la BL. Par contre on est loin des derniers Gaunt, ici les femmes ne sont pas des poupées gonflables qui dézinguent tout. Elles aussi prennent leurs pars au final, sont bien représentées et décrite. Bref le roman donne la part belle à celle-ci mais d’une belle manière et j’apprécie. Cela aurait d’ailleurs aussi dû être le cas, pour la mise en scène du moins, dans les Gaunt malheureusement.
Bref il y a une panoplie de personnages divers et variés tous assez intéressants. Qui crée alors tout au long du bouquin leurs péripéties ou sous péripéties comme sait si bien le faire Abnett dans ces « fantômes de Gaunt », on sent d’ailleurs l’inspiration de celui-ci pour Rachel Harrison. Que ce soit à travers le fait de mettre en avant le côté humain de ces personnages ou bien encore à travers le fait qu’elle s’attarde à essayer de donner une véritable personnalité aux hérétiques qui ne sont pas de simples hérétiques à tuer comme dans bon nombre de romans WH40K. Malheureusement elle n’a pas le même talent de ce côté-là qu’un Abnett. Par contre tout comme Abnett elle a créé son propre régiment et ses propres personnages avec succès. (voir partie fluff pour plus de détails)
Les faiblesses notables du scénario tout au long de la lecture du bouquin sont au nombre de trois.
Déjà les stéréotypes, il n'y ont pas mal de scènes stéréotypées. Même si pour ma part le stéréotype n’est pas forcément mauvais si celui-ci est utile et bien mis en valeur comme ici cela peut gêner certaines personnes à la lecture.
Le second qui celui-ci est une vraie faiblesse par contre c’est certaines facilités scénaristiques que l’auteur s’autorise tout au long du Roman.
- Spoiler:
- Par exemple je reviens au fait de Wyck qui survit, n’est pas aspiré dans le vide et est sauvé par Zane… Quel gâchis...
Pour finir le pouvoir des psyker qui sont beaucoup trop abusés qui dans le roman à mes yeux c’est sympa à lire mais après coup tu te dis que c’est quand même abusé.
Et donc toutes ces péripéties débouchent sur la fin. Qui encore une fois l’auteur s’est inspiré d’Abnett.
Trop rapide, trop vite, quel dommage encore une fois. J’aurai largement préféré avoir un autre tome pour continuer à développer l’histoire. Mais tout comme Abnett la fin passe mais quel gâchis de potentiel.
- Spoiler:
- Le premier roman s’arrêtant sur Fel qui apprend la pseudo mort de Séverina cela aurait été parfait.
Dernière chose à noter si vous pouvez lire les deux nouvelles en VO ce déroulant avant le bouquin faite le, il y est souvent fait référence. Ou alors lisez les critiques de Solaris (ici et ici), d’ailleurs merci à celui-ci qui m’a permis de quand même comprendre les références faites aux nouvelles grâce à ces critiques.
- Style et écriture = 5/5
Avant de parler du style parlons de mon coup de gueule du bouquin, la traduction. Même si on est loin de la traduction d’un tome 3 d’Orion avec « ses armées de moches volantes » il y a pas mal de faute et de mot manquant. Pourtant je ne suis pas trop à cheval dessus mais c’est de plus en plus récurent ces derniers mois. Je me demande si avec la nouvelle politique de commercialisation de la BL les traducteurs n’ont pas moins de temps pour traduire correctement ceux-ci.
Revenons au style de l’auteur, déstabilisant dans les premières pages mais vite habitués ont ce laisse facilement porter par sa plume. Elle a vraiment un style différent des autres auteurs de la BL. Un style assez théâtral mais il faut je pense lire le bouquin pour comprendre ce que je veux dire par là. C’est agréable à lire, elle arrive à faire de bons dialogues, à faire monter des émotions chez le lecteur. En résumé elle est quand même douée de mon avis. À noter que le roman fait quand même 500 pages, c’est déjà énorme pour un livre BL de nos jours mais en plus pour un nouvel auteur sa m’a surpris.
- Intérêt fluffique = 4/5
Une nouvelle croisade. Un nouveau secteur les « astres funestes ».
Des nouveaux hérétiques les « clairvoyants » qui se remplacent les yeux par des gemmes, principalement verte ou rouge, et s’implante des plumes dans le corps. Ils sont dirigés par les Neufs à qui ils ont voué allégeance. Dès qu’un des Neufs meurs il est aussitôt remplacé par un autre. Les clairvoyants a leur potentielle date de mort tatoué sur leur corps.
- Spoiler:
- Ils ont aussi le pouvoir d’éviter la mort d’hommes censés mourir, voire peut-être même d’en ramener à la vie (c’est sous-entendu mais ce n’est pas fait). C’est WTF mais bon avec le chaos je suis prêt à tout;
Ils utilisent énormément les psykers, ils volent d’ailleurs où convertissent les psykers de l’Empereur en les détournant de sa lumière.
Un nouveau régiment les Antari, des hommes vivant sur une planète forestière. Ces escouades ont les noms d’animaux ou mythes de la planète comme les cerbères par exemple. Ils portent leurs cicatrices avec fierté et pour la plupart se tatoue le corps. Ils ont leurs propres croyances avec le roi de l’hiver (ennemie de l’empereur) et leur propre déesse (me souviens et ne retrouve plus son nom) qui serait un envoyé de l’empereur pour la population qui se serait débarrassé du roi de l’hiver. Intéressant à remarquer que c’est encore une croyance d'une planète détournée au profit de l’Empereur.
La planète a aussi sa propre scholam de Tempestus Scions, où il les forme pour que plus tard ceux-ci rejoignent les régiments Antari. La façon de former l’école est d’ailleurs différente des autres scholam de Tempestus Scion.
Pour finir avant chaque combat les Antari se réunissent tous (sauf exception comme les cerbères ou les psyker et d’autres), boivent, mangent et organisent des combats à mains nues dans un cercle. Les autres régiments sont invités.
Pour célébrer les morts les Antari écrive dans la cendre, si possible des cadavres, les noms de ceux-ci pour qu’ils rejoignent l’Empereur.
Le reste du fluff concerne le Ministorum et son organisation.
- Appréciation personnelle = 5/5
J’ai essayé d’être objectif durant toute la critique mais je vais enfin dire ce que je pense réellement du roman de mon propre avis personnel. Excellent !
Rachel Harrison m’a complètement convaincu, la promo autour du Roman n’est donc pas pure propagande /mensonge. J’ai vraiment dévoré le roman et je suis prêt à repartir pour un tour avec une nouvelle aventure de la commissaire si cela devait arriver.
Je n'ai pas lu le dernier tome de la guerre de la barbe(ou des gaunts) pour cela. J'ai faits passer WH40K avant WHB fait rare et je ne regrette pas.
Il y a malgré quelques défauts tout ce que j’aime dans un livre de l’AM/GIMP. On est bien loin d’un « Cadia Tiendra. » Cela me rappelle le plaisir que j’avais eu à la lecture de « La Garde de Fer » de Ciapham ou bien encore le plaisir que j’ai toujours de lire les Gaunt. C’est ce genre de roman qui me fait profondément aimé 40K et la garde. En plus 500 pages j’ai été gâté.
Des romans (et auteur) comme celui-ci j’en veux plus souvent.
Noté Excellent même si je pense que pour certains(voir la plupart) cela vaudrait peut-être juste un Bon.
- Note globale = Total des points 18/20
Avec cette lecture j'ai bien envie de me monter une kill team autour de Severina et des Antari du coup...
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Bravo Rhydysann, belle critique ! Petite curiosité : Le bouquin précise si cela se passe en M42 ? En tout cas +1.
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Merci, non ce n'est pas stipulé. Mais je pense que c'est après la 13 ème croisade noire et l'ouverture de la faille Warp, la majeure partie des bouquins qui sortent se déroulent durant cette période.Solaris a écrit:Bravo Rhydysann, belle critique ! Petite curiosité : Le bouquin précise si cela se passe en M42 ? En tout cas +1.
Edit: c'est vrai que le calendrier était faux et que Guilliman l'a remis à "l'heure". Mea culpa.
Dernière édition par Rhydysann le Dim 24 Mar 2019 - 12:30, édité 3 fois
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Rien ne se passe en M42 (malgré les évènements de Cadia puis la Croisade Indomitus qui à duré 112 ans), la timeline est resté bloquée (et le restera) en 999M41, cause déformation temporelle due à la Grande faille /warp etc, relisez le flufff de base de la V8 de 40k c'est bien expliqué.
BlooDrunk Modérateur - Messages : 9080
Age : 42
Localisation : Sarum 57
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
BlooDrunk a écrit:Rien ne se passe en M42 (malgré les évènements de Cadia puis la Croisade Indomitus qui à duré 112 ans), la timeline est resté bloquée (et le restera) en 999M41, cause déformation temporelle due à la Grande faille /warp etc, relisez le flufff de base de la V8 de 40k c'est bien expliqué.
et aussi dans le roman Imperium Sombre avec Guilliman qui explique que chaque système a sa propre timeline et que, malgré ses capacités cognitives hors du commun, il n'arrive pas à sortir un calendrier exacte
Les erreurs allant de quelques jours à plusieurs années.
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Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.
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Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Terminé aussi, merci d'avoir fait une belle critique (+1) cela m'évite d'avoir à le faire.
Oh oui, dès la première scène où l'on voit ce personnage j'me suis dit "oh toi, tu vas servir de "twist"/"révélation", je sais exactement où ça va mener". Et je ne me suis pas trompé, j'avais deviné à peu près toute la partie enquête du livre dès le début (indice retrouvé sur place + ce fameux personnage). Dommage, j'aurai aimé plus de surprise/subtilité.
Mais ce n'est pas le principal, l'intérêt de ce livre réside dans le fait qu'on a un autre genre de commissaire que dans les autres séries. Comme l'a dit Rhydy, Raine est différente d'un Cain trop laxiste, un Gaunt trop grand héros intouchable et gentil ou les exemples de commissaires sévères, strictes et complètement cons. Forcément que la BL ne peut pas faire un roman où le commissaire est un "vrai" commissaire intransigeant qui fait peur à tout le monde, cela réduirait les interactions possibles. Là, Raine s'en sort pas trop mal, elle est plus sérieuse que Cain mais moins "cool" que Gaunt. Elle fait son devoir, elle parle souvent de la Foi, elle n'a pas peur d'exécuter les gens, elle est inflexible et donne de l'inspiration à ses troupes en étant toujours au devant du combat (ils respectent ses capacités martiales).
Bref, pour un adorateur de la GI et des commissaires, c'était plutôt cool à lire comme livre. Cela change d'avoir un nouveau régiment inconnu, même s'ils m'ont pas mal fait penser aux Tanith (planète forestière, escouade d'élite de l'infiltration/démolition), ils arrivent à s'en démarquer un peu quand même. Les combats sont en effet intéressants, ils en chient un peu les Antari, en même temps on peut se permettre plus de morts et de difficultés que chez Gaunt où les personnages sont devenus tellement importants et liés entre eux que rarement les têtes d'affiches disparaissent. Cela se lit bien, avec plaisir, le personnage de Raine est intéressant, celui de Fel aussi voir le drogué Wyck (dont je partage ton avis sur la fin Rhydy). Ce n'est pas le plus original des romans, les histoires côté GI on en a déjà eu pas mal alors c'est difficile de faire du neuf, surtout après de très bons auteurs (les Gaunt, les livres d'Haley sur l'équipage de char, les Cain...), mais honnêtement c'est agréable à lire malgré quelques clichés ou facilités parfois. Je ne mettrai pas un 18, plutôt un bon 15 ou 16, j'ai apprécié la lecture de ce livre et j'ai désormais envie de relire les histoires courtes maintenant que je connais les personnages. Cela annonce du bon s'ils arrivent à en faire une série de qualité (trilogie ?).
Bon clairement dès le début le « méchant(e)» de l’histoire est indiqué, du genre sur le front de celui-ci il y a marqué méchant(e). Mais en passant outre cela les péripéties sont très plaisantes à suivre.
Oh oui, dès la première scène où l'on voit ce personnage j'me suis dit "oh toi, tu vas servir de "twist"/"révélation", je sais exactement où ça va mener". Et je ne me suis pas trompé, j'avais deviné à peu près toute la partie enquête du livre dès le début (indice retrouvé sur place + ce fameux personnage). Dommage, j'aurai aimé plus de surprise/subtilité.
Mais ce n'est pas le principal, l'intérêt de ce livre réside dans le fait qu'on a un autre genre de commissaire que dans les autres séries. Comme l'a dit Rhydy, Raine est différente d'un Cain trop laxiste, un Gaunt trop grand héros intouchable et gentil ou les exemples de commissaires sévères, strictes et complètement cons. Forcément que la BL ne peut pas faire un roman où le commissaire est un "vrai" commissaire intransigeant qui fait peur à tout le monde, cela réduirait les interactions possibles. Là, Raine s'en sort pas trop mal, elle est plus sérieuse que Cain mais moins "cool" que Gaunt. Elle fait son devoir, elle parle souvent de la Foi, elle n'a pas peur d'exécuter les gens, elle est inflexible et donne de l'inspiration à ses troupes en étant toujours au devant du combat (ils respectent ses capacités martiales).
Bref, pour un adorateur de la GI et des commissaires, c'était plutôt cool à lire comme livre. Cela change d'avoir un nouveau régiment inconnu, même s'ils m'ont pas mal fait penser aux Tanith (planète forestière, escouade d'élite de l'infiltration/démolition), ils arrivent à s'en démarquer un peu quand même. Les combats sont en effet intéressants, ils en chient un peu les Antari, en même temps on peut se permettre plus de morts et de difficultés que chez Gaunt où les personnages sont devenus tellement importants et liés entre eux que rarement les têtes d'affiches disparaissent. Cela se lit bien, avec plaisir, le personnage de Raine est intéressant, celui de Fel aussi voir le drogué Wyck (dont je partage ton avis sur la fin Rhydy). Ce n'est pas le plus original des romans, les histoires côté GI on en a déjà eu pas mal alors c'est difficile de faire du neuf, surtout après de très bons auteurs (les Gaunt, les livres d'Haley sur l'équipage de char, les Cain...), mais honnêtement c'est agréable à lire malgré quelques clichés ou facilités parfois. Je ne mettrai pas un 18, plutôt un bon 15 ou 16, j'ai apprécié la lecture de ce livre et j'ai désormais envie de relire les histoires courtes maintenant que je connais les personnages. Cela annonce du bon s'ils arrivent à en faire une série de qualité (trilogie ?).
Nico. Admin - Messages : 10500
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Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
J'étais sûr que le roman te plairait Nico, commissaire + GIMP obligé.
Oui comme dit lors de ma critiqueNico a écrit:Je ne mettrai pas un 18, plutôt un bon 15 ou 16, j'ai apprécié la lecture de ce livre et j'ai désormais envie de relire les histoires courtes maintenant que je connais les personnages.
L'excellent est tout simplement un avis personnel et non objectif, la partie appréciation personnelle est là pour sa.^^Rhydysann a écrit:Noté Excellent même si je pense que pour certains(voir la plupart) cela vaudrait peut-être juste un bon.
Rhydysann Premier Capitaine - Messages : 1998
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Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Roman terminé et je trouve l'histoire vraiment top, le ton est juste et l'auteure n'est pas tombée dans les mêmes erreurs qu'Abnett avec ses derniers Gaunt et comment il dépeint les femmes
je crois que je vais bien aimer cette Severina Raine
Par contre, il y a quelques détails qui me chiffonnent , dont un qui m'horripile depuis le changement de politique de GW sur les trads : l'emploi à tort et à travers du franglais (et là, Rachel Harrison n'y est pour rien), avec des "Seigneur Commissar", des "Tempestus Scions un coup et Scions Tempestus ensuite", des "Servitors de combat" ou encore des "escouade de commande" (pour command squad qui se traduit par escouade de commandement...), y en a tout le long du roman et ça m'agace c'est vrai...^^
L'autre détail sur lequel j'adhère moins, et là c'est un parti pris de l'auteure : l'emploi du présent dans le texte... On est dans l'action mais en français, ça alourdi la fluidité du texte. Mais bon ça reste un détail.
Petit ajout : une absence totale de relecture / correction du roman en vf ? C'est hallucinant, on a 2 voire 3 fautes de frappe par page en moyenne, ce qui est bien au-dessus de la plupart des romans. Pour le coup, Rachel Harrisson n'y est pour rien là aussi.
Sinon, j'ai trouvé l'histoire bien dans le ton, avec une vraie commissaire, elle est en première ligne, elle galvanise les troupes, elle exécute les lâches, elle a ses moments de doute, ses failles. L'aspect psychologique est très bien rendu et on est dans un vrai roman de guerre.
Bon, l'intrigue et le boss de fin, on les voit venir un peu à l'avance, mais ça ne gâche pas vraiment la qualité du roman.
A suivre vraiment.
je crois que je vais bien aimer cette Severina Raine
Par contre, il y a quelques détails qui me chiffonnent , dont un qui m'horripile depuis le changement de politique de GW sur les trads : l'emploi à tort et à travers du franglais (et là, Rachel Harrison n'y est pour rien), avec des "Seigneur Commissar", des "Tempestus Scions un coup et Scions Tempestus ensuite", des "Servitors de combat" ou encore des "escouade de commande" (pour command squad qui se traduit par escouade de commandement...), y en a tout le long du roman et ça m'agace c'est vrai...^^
L'autre détail sur lequel j'adhère moins, et là c'est un parti pris de l'auteure : l'emploi du présent dans le texte... On est dans l'action mais en français, ça alourdi la fluidité du texte. Mais bon ça reste un détail.
Petit ajout : une absence totale de relecture / correction du roman en vf ? C'est hallucinant, on a 2 voire 3 fautes de frappe par page en moyenne, ce qui est bien au-dessus de la plupart des romans. Pour le coup, Rachel Harrisson n'y est pour rien là aussi.
Sinon, j'ai trouvé l'histoire bien dans le ton, avec une vraie commissaire, elle est en première ligne, elle galvanise les troupes, elle exécute les lâches, elle a ses moments de doute, ses failles. L'aspect psychologique est très bien rendu et on est dans un vrai roman de guerre.
Bon, l'intrigue et le boss de fin, on les voit venir un peu à l'avance, mais ça ne gâche pas vraiment la qualité du roman.
A suivre vraiment.
Dernière édition par Illuminati le Ven 21 Juin 2019 - 14:14, édité 3 fois
Vil xenos omniscient
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Livre terminé il y a peu et voté excellent pour sa qualité. Je ne vais pas faire un gros retour dessus vu que l'essentiel a déjà été dis (+1 Rhydy au passage). J'ai vraiment beaucoup apprécié le roman et je l'ai lu assez rapidement, ce qui est plutôt bon signe pour ma part.
L'histoire est fluide et plutôt savamment construite, en se basant sur des périodes de combats assez violentes, intenses et bien décrites, avec notamment des phases de corps - à - corps bien pensées, alternant ensuite avec des périodes de calme relatif avec leurs lot de rivalité, inimitiés et tensions sous - jacentes. Le scénario nous donne l'occasion de decourvir la zone de guerre et son hitoire globale de manière temporellement et spatialement détaillé, bien que le dénouement final soit assez prévisible et ceci, peu de temps après une scène d'intro vraiment bien menée et qui pose directement le ton sans concession du bouquin. Le sujet des Commissaires, de leur caste à part, de leur méthode de pensée ainsi que leur hiérarchie est vraiment bien mené et s'entremêlement parfaitement avec l'histoire personnelle de notre héroïne et l'histoire plus large de la croisade des Astres Funestes, de telle sorte que l'on se retrouve avec à chaque fois plusieurs niveaux de lectures à la fois idéologiques, militaires, psychologiques, religieux et que l'ensemble s'imbrique plutôt bien dans un récit ou la loyauté est mise à rude épreuve et où les sentiments, comme l'on pouvait s'y attendre, n'ont qu'une place infirme dans le cœur du personnage principal ;
Du moins en apparence et c'est la l'une des grandes forces de ce roman, c'est le traitement qu'il réserve à ces personnages. J'avais dit dans une de mes critiques précédente que je trouvais que William King avait très bien développé ses personnages de la Croisade Macharienne, leurs relations fraternels et leurs liens de fidélité ou de défiance. Je peux faire le même éloge à Rachel Harrison ici qui à pris soin de vraiment approfondir ses personnages, de leurs donner des convictions, des croyances séculaires mais aussi des peurs et des doutes, des joies et des peines et ainsi de clairement les différencier de leurs grands frères de l'Astartes que l'on peut analyser comme davantage monolithiques dans d'autres récits du fait de leur entrainement spécial et de leur endoctrinement psychologique et idéologique avancé. On a l'impression de se trouver face à une véritable fratrie homogène dans les différents corps qui l'a compose et qui fonctionne en symbiose plutôt que face à un régiment composé d'individus quelconques, agissant selon des mécanismes plus robotiques qu'organiques.
La BL a réussi le pari d'engager un nouvel auteur et de lui faire confiance pour qu'elle puisse développer son propre univers et ses propres personnages ; ce qui nous permet de constater qu'Harrison a réussi à confronter l'humanité et la foi des membres du régiment d'Antar de la Garde Impérial à l'inhumanité de leurs ennemis, qu'ils soient clairement déclarés ou plus insidieux.
Bref, une excellente lecture, une collaboration qui pourrait faire naitre de grands projets et espoirs et une histoire don j'ai hâte de connaitre la suite : c'est pour moi un quasi sans - faute
Seul deux gros défaut viennent tempérés un peu mon enthousiasme : la prévisibilité du scénario que je l'ai noté plus haut et la traduction parfois complètement aux fraises, avec de nombreuses fautes de français et d'orthographe, de syntaxe et de liaison qui agresse vraiment le lecteur. Mais pour le coup Harrison n'y est pour rien…
L'histoire est fluide et plutôt savamment construite, en se basant sur des périodes de combats assez violentes, intenses et bien décrites, avec notamment des phases de corps - à - corps bien pensées, alternant ensuite avec des périodes de calme relatif avec leurs lot de rivalité, inimitiés et tensions sous - jacentes. Le scénario nous donne l'occasion de decourvir la zone de guerre et son hitoire globale de manière temporellement et spatialement détaillé, bien que le dénouement final soit assez prévisible et ceci, peu de temps après une scène d'intro vraiment bien menée et qui pose directement le ton sans concession du bouquin. Le sujet des Commissaires, de leur caste à part, de leur méthode de pensée ainsi que leur hiérarchie est vraiment bien mené et s'entremêlement parfaitement avec l'histoire personnelle de notre héroïne et l'histoire plus large de la croisade des Astres Funestes, de telle sorte que l'on se retrouve avec à chaque fois plusieurs niveaux de lectures à la fois idéologiques, militaires, psychologiques, religieux et que l'ensemble s'imbrique plutôt bien dans un récit ou la loyauté est mise à rude épreuve et où les sentiments, comme l'on pouvait s'y attendre, n'ont qu'une place infirme dans le cœur du personnage principal ;
Du moins en apparence et c'est la l'une des grandes forces de ce roman, c'est le traitement qu'il réserve à ces personnages. J'avais dit dans une de mes critiques précédente que je trouvais que William King avait très bien développé ses personnages de la Croisade Macharienne, leurs relations fraternels et leurs liens de fidélité ou de défiance. Je peux faire le même éloge à Rachel Harrison ici qui à pris soin de vraiment approfondir ses personnages, de leurs donner des convictions, des croyances séculaires mais aussi des peurs et des doutes, des joies et des peines et ainsi de clairement les différencier de leurs grands frères de l'Astartes que l'on peut analyser comme davantage monolithiques dans d'autres récits du fait de leur entrainement spécial et de leur endoctrinement psychologique et idéologique avancé. On a l'impression de se trouver face à une véritable fratrie homogène dans les différents corps qui l'a compose et qui fonctionne en symbiose plutôt que face à un régiment composé d'individus quelconques, agissant selon des mécanismes plus robotiques qu'organiques.
La BL a réussi le pari d'engager un nouvel auteur et de lui faire confiance pour qu'elle puisse développer son propre univers et ses propres personnages ; ce qui nous permet de constater qu'Harrison a réussi à confronter l'humanité et la foi des membres du régiment d'Antar de la Garde Impérial à l'inhumanité de leurs ennemis, qu'ils soient clairement déclarés ou plus insidieux.
Bref, une excellente lecture, une collaboration qui pourrait faire naitre de grands projets et espoirs et une histoire don j'ai hâte de connaitre la suite : c'est pour moi un quasi sans - faute
Seul deux gros défaut viennent tempérés un peu mon enthousiasme : la prévisibilité du scénario que je l'ai noté plus haut et la traduction parfois complètement aux fraises, avec de nombreuses fautes de français et d'orthographe, de syntaxe et de liaison qui agresse vraiment le lecteur. Mais pour le coup Harrison n'y est pour rien…
Argel Tal Space Marine - Messages : 439
Age : 25
Localisation : Paris
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Livre terminé il y a peu (et très en retard ). Et bien, je ne regrette pas d'en avoir fait la publicité ! C'est vraiment agréable de voir une nouvelle auteure recevoir autant d'attention. À part cette abominable traduction, il n'y a pas grand chose à reprocher.
Pour la simplicité de l'intrigue, je n'ai pas trouvé ça trop dérangeant car la nouvelle se concentre autant sur le passé traumatisant des personnages que sur l'enquête de Raine, et je trouve très sympathique la manière dont ils sont reliés. Les persos sont vraiment biens, on a Wyck avec son passé traumatisant et son addiction, Raine et ses remords, Zane et son ostracisation... Le seul à avoir un certain équilibre est Andren, bien qu'il se souvienne, non sans douleurs, de son éducation brutale à la Schola. On a un portrait très cru de la cruauté de l'univers de 40k et d'à quel point la vie dans la garde peut être impitoyable. On est clairement pas dans un Gaunt car ce côté de la garde n'est pas remis en cause, mais il n'est pas pour autant justifié : La douleur des persos les rend vraiment attachants et pathétiques, même les plus salaud comme Wyck. Il faut noter que l'histoire, qui est très sombre, n'est pas pour autant dénuée de notes d'espoir.
J'ai plutôt apprécié les Antaris avec leur folklore, leur mixité et leur côté très bourrin. On est pas dans la finesse et l'infiltration : Ça canarde, ça explose, ça tranche... On a une garde impériale bien badass, capable d'envoyer du lourd, et qui n'a pas à chaque fois besoin du nombre ou du soutien d'autres armées pour l'emporter. Leurs adversaires sont vraiment pervers : Des purs cultistes de Tzeentch qui provoquent des rebellions et fouillent dans l'esprit de leurs adversaires, ce qui est plus pénible que les tactiques brutales du Pacte du Sang sur certains points. Je suis très curieux de voir quels seront les prochainsmagisters psykers en chef.
Il y a enfin de nombreuses bonnes idées comme l'écriture au présent, les motivations du méchant et la diversité des points de vue, allant de l'employée du Munitorum au Scion. La romance entre Raine et Andren est plutôt bien écrite. Niveau défauts, en plus de la traduction misérable, on pourra reprocher le dernier quart du bouquin un peu vite expédié et des facilités d'écriture quand même assez exagérées. J'ai hâte de voir la suite (avec une meilleure traduction...) et recommande chaudement ce roman.
Pour la simplicité de l'intrigue, je n'ai pas trouvé ça trop dérangeant car la nouvelle se concentre autant sur le passé traumatisant des personnages que sur l'enquête de Raine, et je trouve très sympathique la manière dont ils sont reliés. Les persos sont vraiment biens, on a Wyck avec son passé traumatisant et son addiction, Raine et ses remords, Zane et son ostracisation... Le seul à avoir un certain équilibre est Andren, bien qu'il se souvienne, non sans douleurs, de son éducation brutale à la Schola. On a un portrait très cru de la cruauté de l'univers de 40k et d'à quel point la vie dans la garde peut être impitoyable. On est clairement pas dans un Gaunt car ce côté de la garde n'est pas remis en cause, mais il n'est pas pour autant justifié : La douleur des persos les rend vraiment attachants et pathétiques, même les plus salaud comme Wyck. Il faut noter que l'histoire, qui est très sombre, n'est pas pour autant dénuée de notes d'espoir.
J'ai plutôt apprécié les Antaris avec leur folklore, leur mixité et leur côté très bourrin. On est pas dans la finesse et l'infiltration : Ça canarde, ça explose, ça tranche... On a une garde impériale bien badass, capable d'envoyer du lourd, et qui n'a pas à chaque fois besoin du nombre ou du soutien d'autres armées pour l'emporter. Leurs adversaires sont vraiment pervers : Des purs cultistes de Tzeentch qui provoquent des rebellions et fouillent dans l'esprit de leurs adversaires, ce qui est plus pénible que les tactiques brutales du Pacte du Sang sur certains points. Je suis très curieux de voir quels seront les prochains
- Spoiler:
- J'ai bien aimé les adversaires finaux, du Mechanicum renégat !
Il y a enfin de nombreuses bonnes idées comme l'écriture au présent, les motivations du méchant et la diversité des points de vue, allant de l'employée du Munitorum au Scion. La romance entre Raine et Andren est plutôt bien écrite. Niveau défauts, en plus de la traduction misérable, on pourra reprocher le dernier quart du bouquin un peu vite expédié et des facilités d'écriture quand même assez exagérées. J'ai hâte de voir la suite (avec une meilleure traduction...) et recommande chaudement ce roman.
Dernière édition par Solaris le Mar 13 Aoû 2019 - 12:13, édité 2 fois
Solaris Space Marine - Messages : 496
Localisation : Bretagne
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Les avis semblent pour le moins partagés pour ce roman .
En ce que qui me concerne, je n'ai pas aimé ce livre car il contient plusieurs défauts que j'espérais ne pas voir en l'achetant. Je ne ferai qu'une simple rewiew rapide, cet ouvrage ne me motivant pas spécialement pour une critique détaillée.
Points positifs:
- Le régiment est bien détaillé avec une histoire propre (que je n'apprécie pas, mais, c'est une question de goût). Ce régiment est polyvalent car il contient des armes variées (comme des sentinelles) ce qui lui permet de faire face à l'ennemi de manière efficace.
- Les sions: l'équipe est sympa et efficace (justifié vu l'entrainement) mais pas totalement pétée. Les phases d'infiltrations sont réussies.
- Les combats sont globalement mieux décrits qu'à l'accoutumée.
- Les visions de la psyker.
Points négatifs:
- Histoire cousue de fils blancs. On sait immédiatement qui est l'ennemi, il n'y a aucune surprise de ce côté. De plus, la stratégie et le complot semblent inutilement complexes.
- Wyck (le drogué): il est beaucoup trop puissant et cela dès le 1er roman. L'auteure justifie ceci par la prise de sa drogue mais, le souci, c'est qu'elle intègre l'augmentation des "prescriptions" de manière aussi précoce. Je crains, que dès le tome 3, Wyck prendra 6 doses simultanées et explosera à lui seul une escouade de SMC.
- La psyker : mêmes défauts que Wyck. Je crains également que l'histoire de sa corruption rampante va durer durant toute la série sans déboucher sur quoi que ce soit de concret.
- La commissaire: Elle exécute un lâche au début du roman puis 1 ou 2 autres par la suite. Il y a des chances, que comme pour la série avec Gaunt, qu'il s'agisse uniquement d'exceptions et qu'elle ne fasse plus jamais son travail de commissaire par la suite. Globalement, on a encore droit à une histoire de famille et au fait que ses "collègues" ne lui font pas confiance ou la soupçonne d'être une hérétique. On dirait Jack Bauer, qui après avoir sauvé 4 fois le monde, est toujours le 1er soupçonné
En conclusion: ce roman n'est pas mauvais en soi, mais, j'ai l'impression de voir dès le tome 1, les défauts qui m'ont fait stopper la lecture de la série Gaunt (à l'armure de mépris) que j'aimais pourtant beaucoup.
Note: 11/20
En ce que qui me concerne, je n'ai pas aimé ce livre car il contient plusieurs défauts que j'espérais ne pas voir en l'achetant. Je ne ferai qu'une simple rewiew rapide, cet ouvrage ne me motivant pas spécialement pour une critique détaillée.
Points positifs:
- Le régiment est bien détaillé avec une histoire propre (que je n'apprécie pas, mais, c'est une question de goût). Ce régiment est polyvalent car il contient des armes variées (comme des sentinelles) ce qui lui permet de faire face à l'ennemi de manière efficace.
- Les sions: l'équipe est sympa et efficace (justifié vu l'entrainement) mais pas totalement pétée. Les phases d'infiltrations sont réussies.
- Les combats sont globalement mieux décrits qu'à l'accoutumée.
- Les visions de la psyker.
Points négatifs:
- Histoire cousue de fils blancs. On sait immédiatement qui est l'ennemi, il n'y a aucune surprise de ce côté. De plus, la stratégie et le complot semblent inutilement complexes.
- Wyck (le drogué): il est beaucoup trop puissant et cela dès le 1er roman. L'auteure justifie ceci par la prise de sa drogue mais, le souci, c'est qu'elle intègre l'augmentation des "prescriptions" de manière aussi précoce. Je crains, que dès le tome 3, Wyck prendra 6 doses simultanées et explosera à lui seul une escouade de SMC.
- La psyker : mêmes défauts que Wyck. Je crains également que l'histoire de sa corruption rampante va durer durant toute la série sans déboucher sur quoi que ce soit de concret.
- La commissaire: Elle exécute un lâche au début du roman puis 1 ou 2 autres par la suite. Il y a des chances, que comme pour la série avec Gaunt, qu'il s'agisse uniquement d'exceptions et qu'elle ne fasse plus jamais son travail de commissaire par la suite. Globalement, on a encore droit à une histoire de famille et au fait que ses "collègues" ne lui font pas confiance ou la soupçonne d'être une hérétique. On dirait Jack Bauer, qui après avoir sauvé 4 fois le monde, est toujours le 1er soupçonné
En conclusion: ce roman n'est pas mauvais en soi, mais, j'ai l'impression de voir dès le tome 1, les défauts qui m'ont fait stopper la lecture de la série Gaunt (à l'armure de mépris) que j'aimais pourtant beaucoup.
Note: 11/20
Cadia Scout - Messages : 117
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Je suis assez d'accord avec tout ce qui a pu être dit sur ce livre, les qualités comme les défauts :
- Un régiment bien singulier comme je les aime mais, dans l'esprit, quand même assez calqué sur les Fantômes... Dommage.
D'ailleurs c'est la même chose pour le seigneur-général qui fait quand même très Macharius dans l'âme.
- De bons persos principaux, développés, agréables à suivre et auxquels on s'attache, mais parfois un peu trop balaises et increvables, comme la psyker (de niveau epsilon paraît-il, lol) ou le junkie. Bref, un auteur qui arrive à saisir les tonalités humaines avec justesse mais qui pêche un peu sur certains aspects narratifs et fluff.
- Ce qui m'amène aux facilités & failles scénaristiques et aux clichés d'usage, particulièrement employés dans la dernière partie de l'histoire =>
- Spoiler:
- Pourquoi envoyer le régiment dans une "mission suicide" bien gentillette et qui se révèle au final plus que réalisable au lieu de les faire, je sais pas moi, disparaître dans le Warp avec un vaisseau piégé ?
Pourquoi ne pas continuer d'intenter à la vie du Scion qui possède les données compromettantes après qu'il ai survécu à la bombe ?
Pourquoi la commissaire ne le place-t-elle pas sous haute surveillance à l'infirmerie alors qu'il est clair qu'on a cherché à le faire taire ?
Moi qui commençais à jubiler en voyant le roman prendre une tournure ripou type Les Affranchis, ça a vite été la douche froide de constater que ce n'était qu'une parenthèse non aboutie.
Et puis le boss final qui se laisse bien gentiment confondre en public comme un méchant de Columbo.
Et qui perd toute nuance sur la fin, ses yeux devenant cristallin, son ton pathologique, reniant publiquement l'Empereur devant tout le monde, etc. histoire de bien montrer que c'est le méchant et que les autres sont les gentils (syndrome Biouman). Alors que le gars partait plutôt d'une bonne intention au final et était plutôt mi-figue mi-raison jusque-là. Je trouve ça con de sacrifier toute nuance comme ça pour se conformer à une morale duale aussi simpliste que standardisée.
Et d'ailleurs comment il fait pour reset le gars ? J'ai rien compris oO
- Une intrigue classique et quasi sans suspense mais bizarrement je n'ai pas trouvé ça trop gênant, en tout cas ça n'enlève pas grand chose aux qualités divertissantes du récit.
- Un aspect militaire assez basique et parfois peu crédible, qui traduit une certaine méconnaissance du sujet et donne lieu à quelques âneries et simplifications : uniquement 3 niveaux de grade (général, capitaine, sergent), non prise en compte des limites de l'endurance humaine et des subtilités logistiques (Severina combat non-stop pendant 4h (dixit) et tire toujours des bolts après ça, je l'imagine donc bardée de chargeurs comme Tomb Raider), une escouade de soldats avec pistolets plasma utilisée comme soutien à distance (xD), etc.
- Un récit au présent que j'ai pour ma part apprécié. Ça change.
- La traduction et la relecture calamiteuses. Et notamment des bouts de phrase laissés en anglais (et je ne parle pas des désormais classiques commissars, servitors,...), des persos qui tutoient ET vouvoient leur interlocuteur dans une même phrase xD, des persos qui changent de genre au cours d'une même phrase ("il" devient "elle", ou inversement), ce qui arrive de nombreuses fois dans le livre, à tel point que pour certains persos secondaires je sors du livre en n'étant même pas sûr de savoir si c'était des hommes ou des femmes, surtout vu leurs prénoms mixtes. Juste affligeant.
Noté Bon quand même. Loin d'être parfait mais c'était très immersif et j'ai passé un bon moment, même si ça ne renouvèle pas le genre. Ça fait quand même un peu ersatz de la Croisade des mondes de Sabbat, même si OK cette fois il y a les 9 Nazgûl en face
Et encore un livre où les personnages sont le gros point fort.
En tout cas pour un premier roman c'est prometteur.
Emperor Maître de Guerre - Messages : 4758
Re: Dans la Loyauté et la Foi de Rachel Harrison
Eh bien... Il semblerait que ce soit à mon tour, d'en faire un retour
- Résumé personnel =
- Infos en vrac =
- Scénario et mise en scène = 3/5
Lors d’un combat contre les Clairvoyants, la Commissar Severina Raine (et ses Antaris) sont amenés à se poser des questions quant à la recrudescence de l’efficacité des hérétiques… À partir de ce simple constat, une enquête sera menée, tant sur le front qu’au sein des archives du Departmento Munitorum. Et la corruption prend racine profondément…
Le scénario présente un défaut majeure : sa prévisibilité ! À chaque nouvelle rencontre, le « destin » de ce nouvel intervenant pourrait être anticipé… Cela nuit au suspense du récit, bien entendu. Ainsi, ce n’est pas tant l’aboutissement qui suscite l’intérêt, mais plutôt le cheminement pour y parvenir. Le lecteur se doute bien que le coupable sera dûment châtié mais le moyen d’y parvenir reste un mystère qui s’éclaircira au fil des pages…
Malgré un scénario un peu simpliste, la mise en scène des péripéties est des plus superbes ! Certes, quelques détails (relativement anecdotiques) viennent ternir le tableau (peu de grades, le rôle sur un champ de bataille, l’exagération sur la durée des batailles…). Mais voir les Antaris poussés encore plus loin dans leurs retranchements (d’un point de vue physique et moral) est particulièrement plaisant !
- Style et écriture = 5/5
Rachel Harrison, l’auteure de ce roman, emploie assez régulièrement des phrases courtes. Cela donne un aspect direct, sans fioritures, de l’élément décrit. C’est un style en parfait adéquation avec l’héroïne du récit : une Commissar qui ne pardonne pas la faiblesse ! Une erreur, une sentence : un bolt.
D’ailleurs, le rôle de Commissar n’est pas assez appuyé ! Bien qu’au début du roman Severina Raine porte bien son titre, par la suite : elle devient partie intégrante du 11ème Corps des Fusiliers Antaris, sans toutefois s’en distinguer… Les troupes ont beau la craindre, ses châtiments en reste trop anecdotiques.
Un fait qui n’est pas a porter au discrédit de la romancière, mais qui est malheureusement présent en masse : les coquilles de traduction ! À de trop nombreuses reprises au court des chapitres, des erreurs s’immiscent dans la lecture. Qu’il s’agisse de mots manquants, de tutoiement et de vouvoiement dans la même phrase, ou le nom des interlocuteurs qui s’inversent : cela donne à la traduction / relecture un aspect bâclé !
- Intérêt fluff = 4/5
Ce roman introduit dans l’univers de Warhammer 40.000 est multitude de nouveautés ! Cette Croisade des Astres Funestes (nouveau secteur) tente de repousser la main-mise des Clairvoyants (nouvelle secte du Chaos) du coin. À nouveaux lieux, nouveaux habitants : les Antaris ont une culture très axée sur des mythes / contes (assez sombres, par ailleurs). Quelques mentions culturelles sont tout de même faites pour les autre combattants de la Croisade…
La Commissar Severina Raine se voit dotée d’un passé très construits. Fille d’une Seigneur-Générale et d’un lâche, sa psychologie en est d’autant plus travaillée. Un fait qui pourrait être critiqué dans la mesure ou la scholam aurait du modelé son esprit selon des standards pré-établit (via un psycho-endoctrinement des plus rude)…
- Appréciation personnelle = 4/5
J’ai pris un réel plaisir à lire cet ouvrage. Il n’est pas sans défaut, loin de là… Que ce soit au niveau de la traduction, du scénario trop hollywoodien (dans le sens : prévisible) et de quelques incohérences : les aspects négatifs ont beau être présents, ils ne m’ont pas empêcher de vouloir connaître « la suite » !
Avec un style d’écriture qui sort de l’ordinaire et des scènes de combats bien retranscrites, Rachel Harrison remonte la barre de mon appréciation.
- Note globale = 16/20
et au suivant...
- Résumé personnel =
- Spoiler sur la trame narrative:
- Cette histoire se déroule durant la Croisade des Astres Funestes. Ces derniers ont vu se répandre la corruption du Chaos, via la secte des Clairvoyants ! Leur méthode est simple : retourner la population contre ses maîtres.
C’est durant un assaut pour reprendre des forges, sur Laxus Secundus, que le lecteur retrouve la Commissar Severina Raine et ses fusiliers Antaris. Malgré une forte résistance, notamment devant la Porte Delta, ils parviennent tout de même à briser les défenses adverses. Pour la suite des opérations, les Antaris sont remplacés par les forces du Seigneur-Général-Militant Serek ! Cet homme est, par ailleurs, perçu comme un héros de guerre.
Après avoir mieux inspecté les troupes hérétiques, un fusil de fort bel facture (c’est-à-dire : provenant d’un monde loyaliste) est récupéré ! Cette étonnante provenance suscite la méfiance de Severina Raine, qui dépêche donc l’un des capitaines (Andren Fel) enquêter à ce sujet… Cette piste mènera Fel jusqu’au Departmento Munitorum et à découvrir que des fusils sont toujours expédiés à des troupes pourtant recensées mortes ! Il en profite pour emporter tous les dossiers potentiellement suspects…
Pendant que ce capitaine enquête : le 11ème Corps des Fusiliers Antaris (dont la Commissar a la charge) est dépêché pour récupérer des « machines », conjointement aux forces Kavronnes. Au final, ces fabrications hérétiques sont détruites, malgré quelques rebondissements…
Ayant assemblée les pièces du puzzle, Raine en déduit que le Seigneur-Général-Militant a utilisé la machinerie des Clairvoyants (qui « pompent l’essence des psykers ») pour revenir à la vie ! Cela en fait donc une cible pour Raine mais sa déduction est éventée à son tour…
L’intégralité des Antaris sont envoyés pour mettre la main sur les chantiers navals Laxiens (en orbite de Laxus Primary). Mais le but réel est d’éliminer les fouineurs dans une bataille « perdue d’avance » ! Malheureusement pour les complices de Serek, les Antaris en sortent victorieux (malgré 40% de pertes dans leurs rangs)…
Et c’est durant la cérémonie post-victoire que Severina Raine dévoile l’intégralité de la supercherie, devant un auditoire outré ! Ainsi, les enregistrements rapportés par Andren Fel sèment la discorde dans la salle. S’en suit un crescendo de la pression, et ce jusqu’à ce que le Seigneur-Général-Militant dévoile son jeu…
Au final, les hérétiques au sein du haut commandement sont abattus. Quant à leurs fidèles, ils seront traqués puis purgés des rangs ! Mais afin de garder le moral de la Croisade « intact », Serek restera considéré comme un héros…
- Infos en vrac =
- Spoiler sur le contenu:
- ● Nouveau secteur : les Astres Funestes. Une vaste Croisade a été entreprit pour reprendre ces planètes (Hyxx, Gholl, Drast…) des mains des Clairvoyants.
● Les Clairvoyants : une secte d’adorateurs du Chaos (de Tzeentch, plus précisément), dont la méthode de prédilection revient à retourner la population contre les dirigeants loyalistes ! Ils sont parvenus à créer des machines pouvant « aspirer l’essence de psykers », dans le but « d’annuler » une autre mort… Ils sont dirigés par « les Neufs ».
● La Commissar Severina raine : elle manie un sabre énergétique (Evenfall) et un pistolet bolter (Pénitence). Elle est la fille de la précédente Seigneur-Générale-Militante Thema Raine et du capitaine Ewyn Lauder (un lâche qui fut exécuté). Sa sœur se nomme Lucia (et elle est considérée comme une traîtresse pour avoir divulguée des informations à l’ennemi)… Sa formation au commissariat se fit sur Gloam, dès ses 6 ans.
● Lydia Zane : une Antaris et une psyker primaris constamment surveillée / contrôlée par la Commissar Raine.
● Antar : planète natale des Antaris. Ces derniers ont pour coutumes d’écrire le nom de leurs morts avec de la cendre.
● Laxus Secundus : planète des Astres Funestes possédant, entre autre, des chaînes de productions de super-char « tueurs de titans ».
● Laxus Primary : autre planète de ce secteur. Outre héberger l’un des neufs dirigeants des Clairvoyants, elle a des chantiers navals à même d’aider la Croisade en cours ! D’ailleurs, rien que la prise de ces chantiers coûtera la vie de 40% des troupes Antaris !
● Seigneur-Général-Militant Serek : dernière personne en date à ce poste. Il a été grièvement blessé par l’un des dirigeant hérétique mais est parvenu à « effacer » sa mort…
- Scénario et mise en scène = 3/5
Lors d’un combat contre les Clairvoyants, la Commissar Severina Raine (et ses Antaris) sont amenés à se poser des questions quant à la recrudescence de l’efficacité des hérétiques… À partir de ce simple constat, une enquête sera menée, tant sur le front qu’au sein des archives du Departmento Munitorum. Et la corruption prend racine profondément…
Le scénario présente un défaut majeure : sa prévisibilité ! À chaque nouvelle rencontre, le « destin » de ce nouvel intervenant pourrait être anticipé… Cela nuit au suspense du récit, bien entendu. Ainsi, ce n’est pas tant l’aboutissement qui suscite l’intérêt, mais plutôt le cheminement pour y parvenir. Le lecteur se doute bien que le coupable sera dûment châtié mais le moyen d’y parvenir reste un mystère qui s’éclaircira au fil des pages…
Malgré un scénario un peu simpliste, la mise en scène des péripéties est des plus superbes ! Certes, quelques détails (relativement anecdotiques) viennent ternir le tableau (peu de grades, le rôle sur un champ de bataille, l’exagération sur la durée des batailles…). Mais voir les Antaris poussés encore plus loin dans leurs retranchements (d’un point de vue physique et moral) est particulièrement plaisant !
- Style et écriture = 5/5
Rachel Harrison, l’auteure de ce roman, emploie assez régulièrement des phrases courtes. Cela donne un aspect direct, sans fioritures, de l’élément décrit. C’est un style en parfait adéquation avec l’héroïne du récit : une Commissar qui ne pardonne pas la faiblesse ! Une erreur, une sentence : un bolt.
D’ailleurs, le rôle de Commissar n’est pas assez appuyé ! Bien qu’au début du roman Severina Raine porte bien son titre, par la suite : elle devient partie intégrante du 11ème Corps des Fusiliers Antaris, sans toutefois s’en distinguer… Les troupes ont beau la craindre, ses châtiments en reste trop anecdotiques.
Un fait qui n’est pas a porter au discrédit de la romancière, mais qui est malheureusement présent en masse : les coquilles de traduction ! À de trop nombreuses reprises au court des chapitres, des erreurs s’immiscent dans la lecture. Qu’il s’agisse de mots manquants, de tutoiement et de vouvoiement dans la même phrase, ou le nom des interlocuteurs qui s’inversent : cela donne à la traduction / relecture un aspect bâclé !
- Intérêt fluff = 4/5
Ce roman introduit dans l’univers de Warhammer 40.000 est multitude de nouveautés ! Cette Croisade des Astres Funestes (nouveau secteur) tente de repousser la main-mise des Clairvoyants (nouvelle secte du Chaos) du coin. À nouveaux lieux, nouveaux habitants : les Antaris ont une culture très axée sur des mythes / contes (assez sombres, par ailleurs). Quelques mentions culturelles sont tout de même faites pour les autre combattants de la Croisade…
La Commissar Severina Raine se voit dotée d’un passé très construits. Fille d’une Seigneur-Générale et d’un lâche, sa psychologie en est d’autant plus travaillée. Un fait qui pourrait être critiqué dans la mesure ou la scholam aurait du modelé son esprit selon des standards pré-établit (via un psycho-endoctrinement des plus rude)…
- Appréciation personnelle = 4/5
J’ai pris un réel plaisir à lire cet ouvrage. Il n’est pas sans défaut, loin de là… Que ce soit au niveau de la traduction, du scénario trop hollywoodien (dans le sens : prévisible) et de quelques incohérences : les aspects négatifs ont beau être présents, ils ne m’ont pas empêcher de vouloir connaître « la suite » !
Avec un style d’écriture qui sort de l’ordinaire et des scènes de combats bien retranscrites, Rachel Harrison remonte la barre de mon appréciation.
- Note globale = 16/20
et au suivant...
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