Le Siège de Terra: La Fin et la Mort: Tome 3 de Dan Abnett
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VOTRE APPRÉCIATION GLOBALE DU ROMAN:
Re: Le Siège de Terra: La Fin et la Mort: Tome 3 de Dan Abnett
La façon dont je me représente la chose se base sur le précédent mis en place par Fulgrim.
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Ivan le Fou Space Marine - Messages : 371
Re: Le Siège de Terra: La Fin et la Mort: Tome 3 de Dan Abnett
Ok je vois mieux ce que tu veux dire, après dans le cas de Fulgrim, c'est une possession à sens unique en faveur du démon au départ, et elle n'est que temporaire.
Un très bon exemple c'est Argel Tal qui lui est possédé mais de façon symbiotique.
Horus n'entre dans aucune de ces cases : il est ivre de puissance, et la puissance lui murmure à l'oreille car il en est le réceptacle. Les Big 4 déversent leur puissance en lui, ils ne le possèdent pas, et aucun autre démon ne se risquerait à aller posséder le pantin de ses créateurs
Un très bon exemple c'est Argel Tal qui lui est possédé mais de façon symbiotique.
Horus n'entre dans aucune de ces cases : il est ivre de puissance, et la puissance lui murmure à l'oreille car il en est le réceptacle. Les Big 4 déversent leur puissance en lui, ils ne le possèdent pas, et aucun autre démon ne se risquerait à aller posséder le pantin de ses créateurs
TheDespoiler Scout - Messages : 112
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Re: Le Siège de Terra: La Fin et la Mort: Tome 3 de Dan Abnett
Je ne pense pas à une "possession", mais plutôt à une forme de corruption.
Une corruption qui influence les actions d'Horus et/ou l'oriente dans une certaine direction tout en lui laissant l'illusion d'avoir le contrôle et son libre arbitre.
Dans une certaine mesure Horus garde une forme de contrôle, mais sa lucidité et son emprise sur la réalité vont en déclinant. Il oublie où il est, quand il est, il est sujet aux hallucinations et aux divagations, etc...
Mais, tout à la fois, cette "corruption" lui permet aussi de voir les choses telles qu'elles sont vraiment (je pense notamment à sa brève conversation avec Lothara Sarin).
Une corruption qui influence les actions d'Horus et/ou l'oriente dans une certaine direction tout en lui laissant l'illusion d'avoir le contrôle et son libre arbitre.
Dans une certaine mesure Horus garde une forme de contrôle, mais sa lucidité et son emprise sur la réalité vont en déclinant. Il oublie où il est, quand il est, il est sujet aux hallucinations et aux divagations, etc...
Mais, tout à la fois, cette "corruption" lui permet aussi de voir les choses telles qu'elles sont vraiment (je pense notamment à sa brève conversation avec Lothara Sarin).
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Ivan le Fou Space Marine - Messages : 371
Re: Le Siège de Terra: La Fin et la Mort: Tome 3 de Dan Abnett
Ca m'a pris du temps de le digérer, mais je ne pouvais pas ne pas revenir sur cet évènement: la clôture de la série majeure de Black Library, commencée il y a 20ans (!)
Que restera-t-il de cette Hérésie d'Horus des auteurs de Black Library? en 2025 où les fakes visuels de 40k générés par IA se démultiplient sur les internets et que les fans tremblent et espèrent que Amazon ne "wokisera" pas notre licence-chérie. En plus des retours à chaud de l'an dernier, peut-être reste-t-il encore des choses à dire.
Car on referme ici le dernier tome, (ou dernière partie du dernier tome) d'une histoire accumulant une galaxie de 66 romans entourés d'une ceinture d'astéroïdes de novellas, audios, shorts en tout genres $$ où il faut des cartes en format A3-B2 pour s'y retrouver.
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Horus_Heresy_Series
Un peu d'histoire :
Le T.1 "L'Ascension d'Horus" est publié en Français en janvier 2008 (2006 en anglais).
Cela fait donc 20ans, que les auteurs ont réalisé avec leurs lecteurs un rêve de fan, un rêve de gosse : mettre en scène et détailler LA légende fondatrice de la licence entière née en 1987 (Rogue trader, W40k 1rst éd.).
Ceux qui referment cette saga après 20ans de lecture referment un chapitre de leur vie. Comme moi.
(Letzgo donc pour p.e. ma dernière review, qui sera trop longue comme ce que je reproche à ce roman, MAIS avec l'avantage qu'elle pourra être lue dans le désordre, partiellement, et par thème )
Titre :
Abnett clarifie dans ce tome la signification de "La Fin et la Mort" :
Cover :
-----------------------------------------------------------------------------
- Scénario et mise en scène = 4/5
Postface (du dernier tome entier, donc) : qu'en pense Abnett lui-même ?
Difficile de dissocier une appréciation sur 3 tomes qui ne font qu'un seul et même roman.
Pourtant, j'ai trouvé cette partie plus "essoufflée" dans ses cliffhangers et le suivi des différentes trames qui souvent n'ont plus grand chose à dire et superposent des boltporns aux issues prévisibles.
L'attention d'Abnett est concentrée sur le combat Empereur/Horus et les autres trames deviennent négligeables (sauf p.e. celle de Loken). On aurait voulu en avoir/savoir plus sur Cypher, Keeler et Sigismund, Ahriman, Sindermann, Dorn, Valdor, les BA, les IF, le point de vue de Guilliman = relégués au rang de spectateurs.
La fin très attendue de plusieurs personnages de 1er plan sont anormalement abruptes (Loken, Oll, Dusk, Malcador) et donnent l'impression qu'Abnett a manqué de temps et de pages, qui auraient pu être prises sur les interminables introspections d'Horus et boltporn/descriptions avide de visuels en passes d'armes avec des SM en armure lourdes XXL Terminators qui se battent avec des chorégraphies de GoT ou DBZ, et sont répétitives. Mais il avait carte blanche sur la longueur (voir postface), donc la flemme? La flemme.
Abnett a probablement d'abord écrit/pensé son duel Emperor/Horus avant de tricoter le reste autour pour lui donner une cohérence, et p.e. faudrait-il voir dans ce voyage vers le passé de John un clin d’œil au travail d'écriture d'Abnett.
Les points de vue extérieurs, évoqués au début et oubliés à la fin, servent une introduction en forme de bilan.
- Perturabo, lucide et pathétique :
- Lorgar, lucide mais borné :
-----------------------------------------------------------------------------
- Style et écriture = 4/5
Brillant sur les différentes dimensions du combat Horus/Empereur, verbeux et confus dans les boltporns répétitifs, je trouve qu'Abnett a du mal et nous laisse sur notre faim avec ce roman. P.e. il a été paralysé par l'exigence de ce "summum du superlatif" ou comme dans ses plaintes de sa postface à son Imperium Secundus, a été usé par le poids des trames et des lores à respecter.
J'aime son idée originale de royaume du chaos brisant dimensions et distances, sorte de jeu de plateau en tuiles modulables avec des raccourcis évolutifs en fonction des besoins du scénario. Mais à force d'embrouiller le décor, on perd l'élan épique des précédents tomes du SoT: la sensation d'être dans des lieux mythiques (Palais, Calastar, Vengeful) pour se retrouver dans des décors génériques et interchangeables (la cité impossible)
S'y ajoutent les défaut de l'univers Marvel/comics grosse référence d'Abnett: bagarres, destins individuel et décors de terrain vagues à la XOR sans conséquence (la plateforme orbitale) ou les lieux sont si désacralisés qu'ils n'ont plus aucune valeur (la cour de Lupercal, privée de détails et description nostalgique des précédents tomes).
La vision du chaos comme une abolition des dimensions est-ce vraiment toujours efficace narrativement? est-ce qu'en faire un livre entier dont la moitié est consacrée à une grosse baston multidimensionnelle entre Dieux et le reste des persos réduits à l'état de vermisseaux au milieu de ruines indistinctes c'est ce qui a fait le succès de Titanicus ou des finals des Gaunts/Ravenor? J'aurais préféré être surpris à rebrousse poil comme dans le traitement de sa bataille de Prospero, ou cet empereur anémié méditant sous un arbre en plein désert, quitte à utiliser des aparthée sous forme de tableaux oniriques ou symboliques à la Blue Berry.
Abnett pense que la taille gargantuesque de ce tome était "nécessaire" (cf. postface), mais le rythme est tout aussi important. En s'attardant sur le duel et des descriptions répétitives de séquences de combats/dialogue intérieur Horus, il fait ce qu'il ne voulait pas faire = du remplissage.
Reste des trouvailles brillantes concentrées sur le Duel Empereur/Horus, comme l'utilisation du tarot dans le duel final couronnant l'HH :
Et bien sûr ces phases de ce duel utilisant le puissance évocatrice et les empruntes émotionnelles warp de périodes de l'histoire de l'humanité depuis sa naissance, illustrant parfaitement le lien inséparable entre warp et réalité... qui est aussi un aveu bruyant de l'infaisabilité du projet de l'Empereur de l'effacer!
Reste que chaque phase de ce duel donne une preuve supplémentaire de la supériorité de l'Empereur non du fait de ses pouvoirs mais de sa volonté et son expérience
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- Intérêt fluff = 4/5
Abnett respecte scrupuleusement tous les détails du vieux fluff, ajoute dans le duel des éléments originaux (le rôle des Tarots métaphore d'un affrontement à mort entre l'Empereur et d'Horus pour diriger le destin de l'Humanité) mais nous claque la porte au nez à d'autres moments tout aussi attendus sur la fin des personnages (Loken, Malcador, l'Empereur sur le Trône, Oll, Horus). À force de trop dilater le duel dominé par les introspections sans fin et répétitives d'Horus, il néglige les persos secondaires qui ont FAIT l'attrait de l'HH (jusqu'à Dorn, Guilliman, et l'Empereur: muet) comme s'il ne pouvait pas se concentrer sur plus d'un primarque à la fois (ici Horus, monologue aspirateur de contenu).
Guilliman & Thiel, limités à 30
La Rage noire : 1 détail de l'histoire
Sanguinius? ni suite ni fin.
White Scars?
Dorn sur le banc de touche
Fo, méchant 4x4 tous terrains
Valdor le chouchou en béquille (Abaddon a eu chaud)
Abaddon, 30 nuances de "ma vie pour Lupercal"
The EMPEROR of the Scénario
HORUS le dieu en overdose
Oll et la communauté de l'anneau (les argonautes)
Actae 2.0 Katherina Moriana
Keeler, Star montante de l'Ecclésiarchie
Cypher, DA et la Montagne creuse (en termes de fluff)
Malcador, narrateur jusqu'à la fin
Loken, la boucle scénaristique (et c'est triste)
Ahriman explique le chaos pour les nuls (l'Inquisition)
Explication de la Pierre Noire?
Typhus et Death Guard, adversaires de complaisance
Vulkan, concierge sympa
Fin du siège éparpillée: moralité?
Ces trames/perso sacrifiées (et pourquoi on ne peut pas mettre 5/5 en fluff)
Leude, easter Egg et.. c'est tout.
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- Appréciation personnelle = 3/5
Moins palpitant que le précédent, inégal dans le traitement des trames de personnages et surtout leur conclusion, parfois brillant dans la mise en scène et parfois avec des lourdeurs/répétitions, ce final arrivé en retard après 20ans d'attente on n'en attendait moins en 2024 qu'il y a 5 ou 10ans en fait, tant l'étirement de la série a usé les attentes.
Cela fait plusieurs tomes (critiqués sur ce forum) que les attentes s'étaient épuisées, que la hype s'était relâchée. L'HH est victime de son propre poids et du nombre gigantesque de personnages.
Abnett fait le taff et nous livre un duel titanesque en respectant à la lettre la légende du fluff. À travers ce duel, c'est la figure de l'Empereur qui en sort renforcée, sans pour autant donner de révélation sur sa biographie.
Abnett boucle surtout ce tome en le raccordant aux personnages et évènements de son tome 1 à travers Samus, Erebus et Loken, les vrais protagonistes "à taille humaine" de cette saga.
De nombreuse pistes sont ouvertes pour de nombreux personnages qui on n'en doute pas, réapparaitront dans ses romans M42.
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- Note globale = 15/20
Ce n'est pas la fin que j'espérais (de l'HH), et les révélations attendues restent assez convenues.
Malgré des cartons entiers de milliers de notes, Abnett n'a pas vraiment réinventé cette légende du fluff et a préféré la prudence et le respect des formes.
Oeuvre de synthèse et de conclusion aux ramifications titanesques, il faut féliciter la ténacité d'Abnett qui n'a pas livré un froid "Imperium Secundus" de mi-parcours, mais a réussi à "faire le taff". Au prix d'un ton et d'un rythme p.e. moins épique et plus solemnel que dans son Saturnine, mais qui livre un duel final monumental et nous libère tous de cette attente qui avait trop duré et permet de "
So,
Let the galaxy brun!
Que restera-t-il de cette Hérésie d'Horus des auteurs de Black Library? en 2025 où les fakes visuels de 40k générés par IA se démultiplient sur les internets et que les fans tremblent et espèrent que Amazon ne "wokisera" pas notre licence-chérie. En plus des retours à chaud de l'an dernier, peut-être reste-t-il encore des choses à dire.
Car on referme ici le dernier tome, (ou dernière partie du dernier tome) d'une histoire accumulant une galaxie de 66 romans entourés d'une ceinture d'astéroïdes de novellas, audios, shorts en tout genres $$ où il faut des cartes en format A3-B2 pour s'y retrouver.
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Horus_Heresy_Series
Un peu d'histoire :
Le T.1 "L'Ascension d'Horus" est publié en Français en janvier 2008 (2006 en anglais).
Cela fait donc 20ans, que les auteurs ont réalisé avec leurs lecteurs un rêve de fan, un rêve de gosse : mettre en scène et détailler LA légende fondatrice de la licence entière née en 1987 (Rogue trader, W40k 1rst éd.).
Ceux qui referment cette saga après 20ans de lecture referment un chapitre de leur vie. Comme moi.
- Spoiler:
- Il y a 20ans, mes armées, mes codex et mes jeux avaient brûlé entièrement avec la maison de mon père, le musée/archive de mon enfance/adolescence n'était plus que cendres et métal fondu, et je m'étais exilé en Allemagne refaire ma vie. Investissement irrécupérable, j'ai dû abandonner le hobby et me jeter dans ces romans m'a permis de faire des deuils, tout comme l'exercice de participer au lexicanum pour cartographier ce nouvel "Empire" littéraire en expansion rapide, trop large et bordélique, jamais prévu pour être une saga à la GRR Martin, Azimov ou F. Herbert.
Le 12.12.2011 je me suis inscris sur ce forum (je l'étais sur d'autres), car le plaisir de lire entraine souvent le besoin d'écrire (et de partager, et de célébrer).
Cette série plus qu'une autre a alimenté la construction de beaucoup de communautés de "grands frères" 40k qui ont à leur tour passé le virus à des "petits frères", engrangeant commémorateurs, interprètes et exégètes, tous à la rescousse d'une histoire naviguant à vue, née avec une mission de produit dérivé et d'incitation à l'achat, mais vite dépassée par sa profondeur et engendrant de nombreux JDR, aidé par un nombre d'auteurs, de points de vue, de personnages et de trames qui se démultipliait à mesure que GW voyait enfler ses royalties, ajoutant des étages au fur et à mesure à une maison sans plan.
20ans. Trop long. On n'enjambe pas une génération entière sans fatiguer en cohésion, sans user l'attente et en concurrence de modes culturelles qui se tournent vite. Cette fin donc (qui arrive je pense en retard) pour les lecteurs et auteurs ayant vieillis ensemble, ne pouvait s'arrêter que par lassitude, ou usure des perspectives de rendement.
Reste qu'il faut saluer la longévité et la vitalité de la licence 40k, qui me paraît toujours exceptionnelle pour une licence de niche qui n'a jamais été mainstream ni portée par la machine Hollywood/disney. Space Hulk agglomérant tant de sources d'inspiration de la SF des 1980th, elle a su s'adapter comme une flotte ruche en satisfaisant toujours une part de chaque public en nostalgie, les Tolkien, Star wars, Marvels, Dune, Alien, D&D, cyberpunk, nourrissant tant de créateurs qui à leur tour l'ont nourri par leur enthousiasme, (jusqu'à Henri Cavill et Syama Pedersen) sorte de bac à jouets unique pour les y réunir tous, et dans les ténèbres les faire peindre.
GG, et il est donc certain que l'industrie continuera avec GW d'adapter son visuel et son narratif principal, sans que ces romans ne doivent devenir une bible à respecter égale aux IPs de Dune/Tolkien. Ils auront propulsé néanmoins une saga dans l'imaginaire populaire qui continuera d'être récité, adaptée au goût de chaque génération et sensibilité comme elle l'a été tant de fois depuis sa création en 1987.
(Letzgo donc pour p.e. ma dernière review, qui sera trop longue comme ce que je reproche à ce roman, MAIS avec l'avantage qu'elle pourra être lue dans le désordre, partiellement, et par thème )
Titre :
Abnett clarifie dans ce tome la signification de "La Fin et la Mort" :
- Spoiler:
La mort de l'avenir de la galaxie à travers le destin choisi entre tous ceux entrevus par toutes les factions ; c.-à-d. que le plan tissé par l'Empereur pour toute la galaxie et vieux de 30k ans, est vaincu dans la courbe du temps (mais pas effacé), et se transforme en ex æquo avec le Chaos, un peu comme après la suspension du temps par Horus: car la naissance d'1 Dieu comme d'1 démon se fait toujours dans le passé et l'Avenir, ce qui expliquerait aussi pourquoi les 4 sont aussi nourris des dépravations du futur Imperium du M41. (et explique le rôle de Samus dévoilé par Abnett)
À la place d'1 nouveau Dieu (l'Empereur ou Horus), il n'y a qu'un match nul avec le Chaos, sa mort mais aussi sa résurrection comme perpétuel est contrariée par son enchainement au Trône d'or qu'il est le seul à pouvoir faire fonctionner, pour sauver la galaxie de la destruction et garder scellé le passage vers Calastar sur Terra : le destin de l'Empereur incarne celui de l'Humanité et de l'Imperium, incapable de devenir ce qu'il était censé accomplir depuis sa naissance = devenir un peuple psycho-éclairé renvoyant le Warp au placard de l'histoire galactique dans le passé comme l'avenir.
P. 374 nous en avons le point de vue d'Horus, et P. 376 le point de vue de Loken : Le Chaos a brisé le destin de l'humanité, le transformant de sauveur du warp en malédiction pour toute la galaxie : "Et au terme des choses, il n'y a qu'un homme tuant son fils avec une pierre". Lorsque l'athamé est retirée du corps d'Horus mort : "Et alors la galaxie commence à brûler."
Fin et Mort = Mort suspendue de l'Empereur et de l'humanité, de son destin, mais en attendant quoi?
Les derniers mots de l'Empereur à Horus avant de le tuer et après qu'il ai vu la vraie nature de l'Empereur est le seul indice :L'Empereur de l'Humanité a écrit:"Je te pardonne, et je t'attends."
.. laconique, iconique, et avec cette Volonté monstrueuse et cosmique: seul Dieu pardonne à ce stade.
À l'image de toutes les âmes qui alimenteront le four de l'astronomicon et "s'uniront" à lui, il révèle son statut de démiurge pressenti par Lorgar à Horus (P. 374 "Une vérité simple" gardée "pendant 30 mille ans"), mais aussi son lien avec les primarques, et une "Fin des temps" où tous les primarques auront un rôle à jouer.
Car privé de sentiments, ce pardon ne saurait être un cadeau, mais suggère un rituel, dont l'Empereur n'est pas le maître :
P.376 Un athamé a déclenché l'Hérésie sur Davin en blessant mortellement Horus, un athamé la termine en assassinant Horus, "la huitième mort qui lui était promise" comme les 8 branches du chaos universel : les années de l'Hérésie d'Horus deviennent toutes entières un rituel pour plonger la galaxie dans une guerre et un déclin perpétuels.
C'est Erebus qui est le maître de ce rituel, lui qui a brisé l'athamé en 8 échardes qui tuèrent 8 personnes durant l'HH, 8 échardes qui serviront au M42 à la "Main d'Abaddon" pour créer la Cicatrix Maledictum.
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Hand_of_Abaddon
P.419 C'est aussi la fin et la mort du narrateur, incarné par Malcador : c'est de son point de vue que l'on voit l'arrivée des survivants d'Anabase et la mise en place de l'Empereur sur le Trône. "Et ceci, enfin, est ma fin et ma mort.."
Cover :
L'artwork entier montre comme dans le roman le mélange spatiotemporel entre les architectures du Palais et du Vengeful Spirit. Neils a voulu représenter le combat dans le warp, mais il n'était pas impossible de représenter des attaques à coup de concepts et de souvenirs : c'aurait juste été du spoiler.
Dans le fond :
- des combats spatiaux entre croiseurs IF (moteurs allumés) et SoT.. alors que ces combats sont en principes terminés et que la domination renégate est totale, ne pouvant que représenter les restes de la flotte de Su Kassen... qui arrivent après la mort d'Horus.
- sous les pieds de l'Empereur les plumes de Sanguinius volent encore de son cadavre.
- la Lune a 'légèrement' grossi…
Dans le fond :
- des combats spatiaux entre croiseurs IF (moteurs allumés) et SoT.. alors que ces combats sont en principes terminés et que la domination renégate est totale, ne pouvant que représenter les restes de la flotte de Su Kassen... qui arrivent après la mort d'Horus.
- sous les pieds de l'Empereur les plumes de Sanguinius volent encore de son cadavre.
- la Lune a 'légèrement' grossi…
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- Scénario et mise en scène = 4/5
Postface (du dernier tome entier, donc) : qu'en pense Abnett lui-même ?
- Spoiler:
P.457 "Les combats devaient être monumentaux"
Abnett justifie donc la longueur (3 tomes) par le besoin d'épique, de monumental. Abnett pense que Quantité = qualité. Ce qui est surprenant vu son Saturnine où il comprimait une action épique, dense et plus riche en rebondissements /trames. Et prouvait donc le contraire.
Réponse plus loin = Nick Kyme aurait dit "carte blanche" sur la longueur.. lol, tout le monde et son chien allait acheter ces 3 tomes quel que soit la qualité.
Ca continue plus loin...:
P.459 " rien ne devait donner l'impression d'être du rembourrage", ha oui? les parties 1 et 3 sont enflés de monologues et boltporns répétitifs et parfois décousus cherchant une précision visuelle maniaque.
P.461 Abnett liste les auteurs de littérature classique cités, tous anglophones et Camus fait pschitt.
P.463 "Écrire au présent est épuisant" = pour le lecteur aussi alors pourquoi se l'être imposé?
P.464 Abnett avoue que les parties 1 et 2 ont été les plus réécrits de sa carrière, avec des milliers de pages de notes... intéressant vu la place que le duel Empereur/Horus prend dans la partie 3, comme si Abnett l'avait écrit avant les autres.
P.465 Abnett parle de sa volonté de revenir à l'esprit rogue trader, et on pense à William King et les Realm of Chaos, ce que je plussoie, des chefs d’œuvre retro de la SF des 1980th à l'âge d'or de Ian Livingstone et des JDR. Y est-il arrivé? pour moi non. Ses séries sur l'Inquisition y arrivent beaucoup mieux.
Ex. avec Leude, très bonne idée cette réf. à la figurine originelle des 1980th: (LE-2, Leetu en anglais, pour "Limited Edition" sortie en 1985, soit 2ans AVANT la 1ère éd. de W40k!), mais le perso ne joue pas de rôle décisif dans ce dernier tome, et encombre un peu le scénario dans ce dernier tome.
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Leetu
Difficile de dissocier une appréciation sur 3 tomes qui ne font qu'un seul et même roman.
Pourtant, j'ai trouvé cette partie plus "essoufflée" dans ses cliffhangers et le suivi des différentes trames qui souvent n'ont plus grand chose à dire et superposent des boltporns aux issues prévisibles.
L'attention d'Abnett est concentrée sur le combat Empereur/Horus et les autres trames deviennent négligeables (sauf p.e. celle de Loken). On aurait voulu en avoir/savoir plus sur Cypher, Keeler et Sigismund, Ahriman, Sindermann, Dorn, Valdor, les BA, les IF, le point de vue de Guilliman = relégués au rang de spectateurs.
La fin très attendue de plusieurs personnages de 1er plan sont anormalement abruptes (Loken, Oll, Dusk, Malcador) et donnent l'impression qu'Abnett a manqué de temps et de pages, qui auraient pu être prises sur les interminables introspections d'Horus et boltporn/descriptions avide de visuels en passes d'armes avec des SM en armure lourdes XXL Terminators qui se battent avec des chorégraphies de GoT ou DBZ, et sont répétitives. Mais il avait carte blanche sur la longueur (voir postface), donc la flemme? La flemme.
Abnett a probablement d'abord écrit/pensé son duel Emperor/Horus avant de tricoter le reste autour pour lui donner une cohérence, et p.e. faudrait-il voir dans ce voyage vers le passé de John un clin d’œil au travail d'écriture d'Abnett.
Les points de vue extérieurs, évoqués au début et oubliés à la fin, servent une introduction en forme de bilan.
- Perturabo, lucide et pathétique :
- Spoiler:
P.29 Bloqué entre sa nature et ses ambitions, dévoré par l'envie et la rancœur = de s'apercevoir qu'il n'est qu'un instrument au service d'autres, et que c'est sa vraie nature. Manipulé par l'Empereur puis Horus, son destin lui semble sans issue, peu importe le gagnant, la seule issue qu'il envisage est de rester une arme, meilleure, ce que seul le Chaos semble pouvoir lui offrir avec donc, un nouvel asservissement. Pathétique.
- Lorgar, lucide mais borné :
- Spoiler:
P.39 Lorgar, banni du plateau de jeu par Horus mais surveillant 1 occasion de fondre sur le vainqueur affaibli, ne voit, malgré son arrêt d'urgence sur une planète consacrée à la divination, toujours rien venir. Lol. Le chaos en voit-il plus? Non, donc pourquoi serait-il plus prédominant que l'Empereur? Lorgar bug. Il n'est plus au centre du grand jeu du Chaos mais rejette la faute sur Horus sans comprendre que c'est le Chaos qui l'a choisi plutôt que Lorgar.
La cohabitation entre autochtones et Word Bearers est étrangement pacifique, sans sacrifice ni massacre, et pose la question de savoir comment cette planète full of heretics (les Yssm) ont-ils échappé à la grande croisade.. on les quitte sur une scène où Lorgar, à bout de patience, tire son poignard.
Science du feu de cheminée = clin d’œil à la fumée blanche de l'élection papale pour savoir qui sera le gagnant.
P.40 Intéressant: fanatique de divination, il critique le tarot (Erebus n'en a pas non plus)
En rejetant Cyrène et sa prémonition de la divinité de l'Empereur, il prouve qu'il fait toujours la même erreur, une foi sans remise en question, aveugle et dogmatique, orgueilleuse car égotique, se pensant plus malin que l'Empereur, Horus... et Erebus qui semble le surclasser. Lorgar ne comprend pas pourquoi de plus grands hommes que lui (Horus, l'Empereur, Magnus, Cyrène) voient plus loin grâce à leurs doutes que lui avec sa croyance que le Chaos a réponse à tout. Les ordres de l'Empereur amputés de secrets essentiel pour comprendre son plan ne lui suffisaient pas, il préfère les mensonges du Chaos qui remplissent les vides laissés par l'Empereur.
P.41 Erebus qui l'informe du déroulement des choses, suggère un candidat alternatif à Horus/l'Empereur, on devine Abaddon.
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- Style et écriture = 4/5
Brillant sur les différentes dimensions du combat Horus/Empereur, verbeux et confus dans les boltporns répétitifs, je trouve qu'Abnett a du mal et nous laisse sur notre faim avec ce roman. P.e. il a été paralysé par l'exigence de ce "summum du superlatif" ou comme dans ses plaintes de sa postface à son Imperium Secundus, a été usé par le poids des trames et des lores à respecter.
J'aime son idée originale de royaume du chaos brisant dimensions et distances, sorte de jeu de plateau en tuiles modulables avec des raccourcis évolutifs en fonction des besoins du scénario. Mais à force d'embrouiller le décor, on perd l'élan épique des précédents tomes du SoT: la sensation d'être dans des lieux mythiques (Palais, Calastar, Vengeful) pour se retrouver dans des décors génériques et interchangeables (la cité impossible)
S'y ajoutent les défaut de l'univers Marvel/comics grosse référence d'Abnett: bagarres, destins individuel et décors de terrain vagues à la XOR sans conséquence (la plateforme orbitale) ou les lieux sont si désacralisés qu'ils n'ont plus aucune valeur (la cour de Lupercal, privée de détails et description nostalgique des précédents tomes).
La vision du chaos comme une abolition des dimensions est-ce vraiment toujours efficace narrativement? est-ce qu'en faire un livre entier dont la moitié est consacrée à une grosse baston multidimensionnelle entre Dieux et le reste des persos réduits à l'état de vermisseaux au milieu de ruines indistinctes c'est ce qui a fait le succès de Titanicus ou des finals des Gaunts/Ravenor? J'aurais préféré être surpris à rebrousse poil comme dans le traitement de sa bataille de Prospero, ou cet empereur anémié méditant sous un arbre en plein désert, quitte à utiliser des aparthée sous forme de tableaux oniriques ou symboliques à la Blue Berry.
Abnett pense que la taille gargantuesque de ce tome était "nécessaire" (cf. postface), mais le rythme est tout aussi important. En s'attardant sur le duel et des descriptions répétitives de séquences de combats/dialogue intérieur Horus, il fait ce qu'il ne voulait pas faire = du remplissage.
Reste des trouvailles brillantes concentrées sur le Duel Empereur/Horus, comme l'utilisation du tarot dans le duel final couronnant l'HH :
- Spoiler:
L'utilisation du tarot dans le duel est un double hommage = symbole du duel Emperor/Horus depuis qu'Horus est entré en duel, parfois mis en scène comme une partie de Régicide (au début de son Saturnine) mais aussi des origines de l'HH = le jeu de carte de 2003-2005 qui a pour la 1ère fois développé le lore et les visuels 30k longtemps restés des encarts et notes de bas de page, apparu dans le Codex Imperialis (1993) et avant de manière plus informelle, pour les lecteurs (moins nombreux) du Realm of Chaos Slaves of Darkness (1988).
L'Empereur perd des cartes dans le sillage de ses blessures, comme Sanguinius des plumes, et c'est un bel hommage aux jeux de plateaux et de cartes qui ont fondé et fait l'historie de Games Workshop jusqu'à aujourd'hui.
P.409 Les cartes des Tarots d'Horus et de l'Empereur réapparaissent, dispersées près de leur corps, éparpillées et mélangées ensemble.
P.442 Leude pioche pour son tarot des cartes trouvées près de l'Empereur, dont le Vengeur.
Et bien sûr ces phases de ce duel utilisant le puissance évocatrice et les empruntes émotionnelles warp de périodes de l'histoire de l'humanité depuis sa naissance, illustrant parfaitement le lien inséparable entre warp et réalité... qui est aussi un aveu bruyant de l'infaisabilité du projet de l'Empereur de l'effacer!
Reste que chaque phase de ce duel donne une preuve supplémentaire de la supériorité de l'Empereur non du fait de ses pouvoirs mais de sa volonté et son expérience
- Spoiler:
P. 227 Horus est surpris, sera surpris à chaque remontada de la persévérance en béton armé de l'Empereur. Horus pense naïvement que cet affrontement est un affrontement personnel, alors que l'Empereur sait pertinemment affronter le chaos uni contre lui. Leurs causes sont incomparables."Ce n'est pas tant sa puissance... mais ce qu'il parvient à en faire."
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- Intérêt fluff = 4/5
Abnett respecte scrupuleusement tous les détails du vieux fluff, ajoute dans le duel des éléments originaux (le rôle des Tarots métaphore d'un affrontement à mort entre l'Empereur et d'Horus pour diriger le destin de l'Humanité) mais nous claque la porte au nez à d'autres moments tout aussi attendus sur la fin des personnages (Loken, Malcador, l'Empereur sur le Trône, Oll, Horus). À force de trop dilater le duel dominé par les introspections sans fin et répétitives d'Horus, il néglige les persos secondaires qui ont FAIT l'attrait de l'HH (jusqu'à Dorn, Guilliman, et l'Empereur: muet) comme s'il ne pouvait pas se concentrer sur plus d'un primarque à la fois (ici Horus, monologue aspirateur de contenu).
Guilliman & Thiel, limités à 30
- Spoiler:
J'avais hâte de retrouver le Guilliman d'Abnett. Le point de vue de la flotte de secours. Il réapparaît en duo avec Thiel :
Thiel symbole de la résistance de Calth, de son Know no fear, de sa tentative d'assassinat par l'Alpha Legion (Imperium Secundus), le fil conducteur jusqu'à l'affrontement mortel entre Roboutte et Fulgrim, le "Frère du Serpent" qui a fait dire à Abnett qu'il préfère écrire des Space Marine que des Primarques. Ils n'illustrent finalement que leur impuissance et leur passivité dans ce scénario.
P.25 Spectateurs, ils ne servent qu'à montrer le champ de bataille de l'extérieur :
Tout le système Sol est englobé dans la négation temporelle du warp = Terra et Mars aurait suffit mais là le gigantisme bloque toute narration.
Le Phalanx, Titan et les autres points de résistance potentiels sont inutilisables scénaristiquement.
La flotte de Vengeful Spirits fantômes partout dans Sol devenu un immense brouillard de guerre est une image forte du pouvoir d'Horus canalisé à travers son vaisseau amiral : il assiège non plus le Palais (l'Empereur) mais l'humanité, et le Vengeful est son dernier point d'ancrage dans la réalité avant de se dissoudre dans le Chaos.
La Rage noire : 1 détail de l'histoire
- Spoiler:
Par manque de place ou d'inspiration, Abnett l'a traité pour la forme mais n'en fait rien de particulier. Dans le récit initial de William King, les BA étaient les héros maudits d'une charge épique rompant le siège renégat AVANT la mort d'Horus. Abnett en fait ici des anecdotes éparpillées de massacre de loyalistes sans impact tactique particulier.
P.49 La Rage Noire est décrite de l'intérieur dans le 1er effondrement des compagnies anabase BA. Tous les BA ont accès aux visions du passé et du futur de leur légion, dont une vision de la future Tour Amareo et de 10 millénaire de BA qui y seront tourmentés.
Intéressant est que la mort de Sanguinius dans leur vision est faite non par Horus mais par un démon (Ka-Bandha?) qui empale et étripe le cadavre de Sanguinius et le réduit en charpie.
P.101 "Duel" entre Rann et Azkaellon à 4 pates avec des dents de sabre: un combat bien rythmé qui se détache des autres (au moins il y avait du suspens!).
P.107 C'est Zephon sauve Rann des griffes d'Azkaellon, instopable: car Zephon résiste malgré les mêmes visions à la rage noire, sans doute à cause des nombreux augmentiques et de la technologie dont Arkhan Land l'a pourvu.
P.390 Concession à William King réduit à une phrase : Les BA enragés ont "repoussé et fait se rompre d'importantes divisions renégates". Pour Abnett (et avec raison) les rangs renégats et démons sont surtout touchés par la mort d'Horus, vraie raison de la fin du siège. Ce qui est symbolisé par P.398 Rann et une poignée de survivants bouche bée qui grimpent en haut d'une colline de cadavre pour apercevoir sans comprendre le reflux général des renégats 100 fois plus nombreux, brandissant une bannière noircie de sang au cri de "Vive l'Empereur!".
P.460 Tandis que la trame Rann/Zephon même sans rien apporter au scénario se conclue par la survie sans surprise des deux, celle de Amit/Sartak laissée dans un beau décor au cœur du Palais dans la partie 2 est sacrifiée dans cette partie. Seul le réveil d'Amit est décrit P.382 au milieu d'une pile de cadavres amis/ennemis.
P.405 Le groupe anabase BA survivant est réduit à Raldoron, Furio, Ikasati et une 10aine d'autres.
Sanguinius? ni suite ni fin.
- Spoiler:
P.93 Leude et Loken décrucifient le cadavre de Sanguinius sur ordre de l'Empereur.
P.211 Sanguinius a subi un sort "pire que de perdre la vie", comme si il n'avait jamais existé dans la courbe du temps. Ce n'est plus qu'un tas de viande sans aucun rôle dans le scénario. Leude défend son cadavre décroché contre des charognards du Warp et Abnett suggère même que Leude est influencé par la Rage Noire, trouvant appétissant la chair et le sang des démons.
P.412 Raldoron et les survivants BA récupèrent le corps de Sanguinius
P.439 Raldoron dirige 500 BA dans un rituel funéraire simple pour emmener Sanguinius dans le voyage jusqu'à son tombeau sur Baal (évoqué dans Red Fury, de J.Swallow). 1 petit paragraphe.
White Scars?
- Spoiler:
P.390 Sojuk a survécu, et est resté barricadé dans le Spacioport. Voyant les lignes BA enragés, il n'a pas cherché à les rejoindre.
Il va néanmoins se joindre aux poursuites des lignes renégates en retraite avec sa légion.
Dorn sur le banc de touche
- Spoiler:
Relayé à un rôle secondaire, Dorn sert dans cette partie surtout à donner la réplique à d'autres personnages plus importants (Actae, Valdor, Loken, Leude,). Il se fit de suite aux BA qui viennent après leur descente de Rage Norie, à Loken et Leude, pleure dans la salle du Trône, bref, "Dorn le mec sympa".
P.57 Dorn ressent instinctivement la mort de Sanguinius, au delà des dimensions du warp.
P.59 Dorn cite le roi Alfred.. puis console le chagrin de la sorcière avec un paternalisme very Abnett.
P.180 Dorn pope comme 1 figurant aider Valdor et Coros submergés... mais ne sont sauvés que par les BA enragés de Raldoron: à quoi sert Dorn??
P.250 Dorn pense que Valdor ne peut mettre en doute les choses, ce qui est faux. Ils marchent dans le no man's land en direction de l'Empereur OKLM.
P.254 Dorn et Valdor dépassent une tempête pour trouver l'épave du château dorsal du Vengeful Spirit qui émerge du sol, couvert d'éclairs.
P.316 Dernier regain de résistance dans le message psy relais du prétorien: Dorn reste l'incarnation warp des murs du Palais jusqu'au bout.
P.408 Dorn récupère la tête de Ferrus sur indication de Leude dans l'ossuaire d'Horus. P. 410 il la récupère dans un linge qu'il confie aux Blood Angels survivants de Raldoron.
Fo, méchant 4x4 tous terrains
- Spoiler:
P.69 Fo, comme prévu.. double tout le monde par le pouvoir du scenarium. Manipulant avec un baratin tout sauf convainquant et maitrisant le clonage en moins d'une heure, il réduit l'élite du Custodes et des élus de Malcador à des profs stagiaires (même pas de banlieue). Et on ne sait toujours pas si son arme biologique n'est pas un immense fake; en tous cas aucun indice n'est donné et personne ne vérifie son travail.
P.156 Xanthus vivant, ça ne fait tilt à personne. okay.
Andromeda a besoin d'une baguette contre FO et son électro-rapière alors qu'elle est censée être une tueuse génomodifiée. Lol
P.165 Andromeda meure comme une merde, la tête dissoute d'un coup de pshitt-pshitt bactériologique de Fo: si c'est son arme, c'est très cheap.
P.166 Amon tue Fo comme s'il réalisait avoir été le dindon depuis le début, alors que les ordres de Raja et Hassan étaient de l'extraire.. pas très pro les dupont et dupont de Valdor..
P.442 Xanthus a survécu? Non c'est Fo qui s'est dupliqué. Son "je vais en avoir besoin" semble ventriloquer Abnett pour de futurs romans.
Les travaux de Fo sont effectivement sécurisés sur Titan.
Pour la postérité, Fo deviendra un Insquisiteur radical tentant de contrôler les pouvoirs du warp pour s'en servir d'arme (Codex Inquisition 2013). Brûlé comme hérétique, sa philosophie perdurera.
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Basilio_Fo
Valdor le chouchou en béquille (Abaddon a eu chaud)
- Spoiler:
P.74 Le combat de Constantin dans le décor de plaque orbitale + le piège des Justaerins manque de le tuer? Non.
P.134 La lance de Valdor au contact du sang d'Abaddon voit le futur champion d'un chaos unifié et bridé.
P.136 La mort des 3 derniers custodes de Valdor est un peu minable. Aucun n'a d'armure verrouillant leurs bottes sur du métal comme les SM? (ceux d'Abaddon par ex., au fait)
P.400 Valdor comprend qu'Horus est mort et se fraie un passage dans le Vengeful se recomposant sans Warp ni démons ni cité impossible.
Coros et 3 sentinelles auront survécu en tout et pour tout.
Abaddon, 30 nuances de "ma vie pour Lupercal"
- Spoiler:
P.77 Abaddon dont les doutes voir le dégout envers son primarque progressaient de roman en roman revient à "ma vie pour Lupercal". Un peu bipolaire comme personnalité. OKLM il répètera par contre souvent "Horus est un imbécile", de la P.77 à 433, comme un mantra pour espérer pour lui-même un destin différent.
P. 78 Erebus veut que Abaddon tue Valdor avec l'enuncia: n'est pas le chouchou qui veut!
P.431 Les retrouvailles d'Abaddon et de Loken sont une belle scène nostalgique, réconciliation au dessus du cadavre d'Horus, Abaddon valide d'un coup devant Loken le gâchi de toute l'hérésie, en s'accrochant à l'excuse "l'Imperium l'a trahi". Il reste bête comme ses pieds devant LA preuve et le témoin devant lui, qui lui explique que personne ne contrôle le Chaos qui a trahi Horus au dernier moment.
P.469 Dans sa postface Abnett parle de "Easter eggs", avec l'exemple "Allumer les boucliers" pour Abaddon = ?
The EMPEROR of the Scénario
- Spoiler:
C'est son heure, mais il ne parlera pas plus que les 65 romans précédents. Justifié par l'ablation de son noyau d'émotions afin d'empêcher toute prise du Chaos sur lui (P.93), ne reste qu'un tueur focalisé sur la seule victoire contre Horus. Il profite de la faiblesse même qui l'a offert aux dieux du Chaos : le désir de surpasser son père, de lui prouver sa valeur. L'Empereur, qui n'est le fils de personne et le papa de tout le monde, prouve dans les différentes phase du duel que sa volonté seule et son expérience compensent ses faiblesses pratiques.
P.82 Boltporn superflus et enflé. Des 10aines de pages de bouillies de chairs et gigotages de jouets no-name décérébrés, du fan service un peu ampoulé (typique d'Abnett avec les primarques qu'ils traitent souvent en super héros de Marvel-DC).
P.87 L'Empereur qui lâche "aucun problème" avant d'anéantir 1 compagnie de 100WB (erreur car 1000 au M31) en une frame.
P.116 Le "Vous avez tué mon fils." et "Pourquoi?" ne s'adresse pas vraiment aux 4, témoins du duel, mais surtout à Horus pour lui faire péter un câble, lui rappelant un rapport de domination et son incapacité à le comprendre, ridiculisant en un mot sa super mise en scène devenant infantile devant l'expérience de l'Empereur. GG.
P.204 Duel Empereur/Horus fait disparaître le pont dorsal entier du Vengeful spirit.. qui réapparaît p.210.
P.222 Emperor mime Marcel. Ne dit rien, pas d'émotion, danse le robotic et enchaine tous les coups de p**te imaginables sans aucun scrupule ni hésitation, avec une volonté implacable. Implacable mais quasi aucun dialogue jusqu'au bout: n'aura-t-on jamais droit au bonheur? Neoth est condamné aux abimes par la trouille des auteurs de décevoir.
P.223 L'Empereur a appris ses passes d'armes à Horus. Et n'hésite pas à se servir de cette nostalgie contre lui.
P.238 Duel de tarots, car Horus en a également fabriqué un : le "tarot de l'empyrée" p.240 créé par Horus qui s'ennuyait en orbite de Terra.
Horus utilise la Tour foudroyée p.239, et le Roi Sombre p.240 = nostalgie! (voir sa novella avec Graham https://wh40k.lexicanum.com/wiki/The_Dark_King_and_The_Lightning_Tower_(Audio_Book))
Horus foudroie l'Empereur avec "le Fléau", carte dont il fait son propre emblème, et qui renvoie en écho le futur d'Abaddon.
P.241 Les dernières cartes divinatoires de l'Empereur incluent tous les ressorts scénaristiques restants pour lui.
P.301 L'Empereur utilise le fait qu'Horus refuse de le tuer, sa haine et son orgueil l'empêchant d'imaginer un monde où l'Empereur ne serait pas là pour le regarder. Un gosse qui a besoin d'attention et de validation.
P.374 L'Empereur semble hésiter à utiliser l'Athamé : il ne voulait donc pas le tuer, ce qui est raccord avec la nouvelle d'origine de William King.
P.409 Les cartes de Tarot réapparaissent malgré leur destruction au fur et à mesure; dispersées près de son corps, éparpillées avec le paquet d'Horus. La carte de Oll est déchirée en 2 = Oll le perpetuel est-il définitivement mort?
P.411 C'est Leude qui retrouve la carte du Trône et indique à Dorn la volonté de l'Empereur, puis la carte de la Révélation. Le signe de Malcador sur le plastron de Dusk sert de balise pour les ramener à la salle du Trône = car Dusk a un lien warp avec cette salle où il a passé des siècles.
HORUS le dieu en overdose
- Spoiler:
Ses monologues prennent une place majeure dans cette partie et bien qu'intéressant à de nombreux points de vue, sont parfois répétitifs.
Sa personnalité est chaotique à plus d'un titre, ne sachant pas qui il est, changeant d'avis sur l'Empereur, pris au piège du besoin viscéral d'être validé ou justifié dans ses actes par le regard de ses ennemis, il reste un enfant égaré, manquant d'assurance sur lui, écrasé par son rôle d'instrument de l'Empereur qui ne lui a délivré que des demi vérités.
P.61 Horus accueille en lui les 4 et est devenu littéralement le chaos universel. Mais le contrôle sur ce pouvoir rend ses tentatives et ses choix instables et son orgueil aveuglant (croire que Valdor, Dorn Sanguinius et l'Empereur accepteraient de le servir.. pathétique).
P.89 L'entrée de son antre enchaîne les symboles liés aux dieux, qui se nourrissent de symboles et d'émotions (pile de crânes, caverne de montagne, sépulcre et vaisseau, sort d'une fleur d'os s'épanouissant..).
P.91 L'Empereur rabaisse cette mise en scène (où est passé Sanguinius) en écartant les parois de falaise OKLM comme un proviseur dans une salle de classe.
P.175 Horus le gorille fout une grosse claque et le combat commence aussi par l'Empereur, ridiculisé...
Horus aurait pu tuer l'Empereur direct, mais se retient car blessé par la vue de Loken l'attaquant sans retenue, et parce que les 4 sont accros aux émotions négatives avec Loken plutôt qu'avec l'Empereur qui n'est plus embarrassé de sentiments. La réaction d'Horus est un peu capilotractée car Horus/Loken se sont déjà rencontrés lors de l'attaque de Leman russ (Wolfbane) où Horus n'en avait rien à cirer.
P.222 Le piège de faire venir l'Empereur dans le Vengeful était prévu depuis AVANT le siège de Terra et non improvisé à cause de Guilliman (1/2 crédible..). Le choc des 2 boucliers psy a rasé le temple warp d'Horus et redonné au Vengeful son aspect réel.
P.225 On y est = Horus ne sait pas qui il veut être. Ses introspections le disent en permanence, il sait devoir désapprendre la perspective humaine et embrasser le Chaos, tout en reconnaissant que la vraie nature du chaos n'a pas de but : "La nature du Chaos n'a pas de logique, de séquence, syntaxe, pas de raison ou de déraison." elle est finalement le miroir du Roi Sombre/boule noire que devenait l'Empereur : l'enfer d'un monde sans émotion ni surprise contre un suicide de l'humanité dévoré par un excès d'émotions.
Horus voit dans ce duel "une opportunité de se découvrir soi-même". Tout le monde comprend: ce sera le Seum ultime avant de mourir..
P.228 La phase avec les attaques via des souvenirs intimes, Istvaan contre Molech, etc.
Les justifications d'Horus pour sa rébellion sont creuses et ennuyeuses.
P.231 Molech cristallise la frustration d'Horus d'avoir été dupé par son père, les secrets qu'il a caché, et en profite pour tirer un laser avec l’œil sur son plastron comme un goldorak. Horus omniscient découvre pourtant que leur combat s'est dédoublé dans les différents lieux de son royaume du Chaos, déclinant victoires ou défaites selon l'émotion utilisée.. découvre? pas très omniscient cet apprenti-Dieu..
P.232 L'Empereur perd des années comme du sang, en référence à son statut de simple perpétuel. Ils se battent en sautant entre les dimensions et dans le temps, les formes, symboles tous liés à des émotions.
P.269 Horus hésite à mettre à mort son père. Sa personnalité est enchainée à son statut de fils frustré = faiblesse exploitée par le Chaos et par l'Empereur.. bien avant Davin..
P.270 L'Empereur abat des cartes : le space marine pour Leude, le chevalier de Mandatio pour Loken.
P.275 Horus donne le trône à son père, le chaos horrifié retient son souffle (pris à leurs propres règles).
P.277 L'Empereur n'hésite pas à retourner le chaos du trône contre lui.
P.283 Horus égorge l'Empereur et le crucifie au Trône.
P.284 Dusk d'abord face à un Horus divinisé se met à parler avec la voix de l'Empereur pour tenter de secouer les certitudes d'Horus.
P.288 Horus voit Leude libérer l'Empereur du Trône, et ne fait rien.
P.290 Dusk meure en gagnant qq minutes pour détourner l'attention d'Horus du trône.
P.291 Horus s’aperçoit que Leude n'a pas de nom dans le warp ce qui semble l'immuniser, Horus le jette aux pieds des dieux du Chaos qui apparaissent à taille réelle..
P.320 100ème leçon de grandeur d'Horus à son père boursouflé d'égo. Et il veut faire des filles primarques!!!!
P.347 La légende est remplacée par un duel psychologique. le parallèle utilisé par Horus entre la manipulation du chaos et celle de l'Empereur sur lui fait mouche et confirme les erreurs de papy.
P.351 Horus croit que les 4 ne lui mentiraient jamais … MDR
P.363 Horus re-tue l'Empereur alors qu'il prétendait pendant 300 pages que ce n'était pas la peine..
P.374 Horus après avoir compris être le dupe depuis le début du Chaos reçoit quand même à nouveau sa puissance des 4, confirmant que cette puissance est la source unique de sa corruption.
L'athamé est désintégrée en poussière.. alors que récupèrent les sbires d'Abaddon au M42 quand ils réunissent les 8 éclats?
"La galaxie commence à brûler" = un nouveau destin est écrit pour la galaxie avec la mort d'Horus et l'échec de l'Empereur.
Oll et la communauté de l'anneau (les argonautes)
- Spoiler:
Oll apparaît ici plus dépassé que jamais, mais finit par comprendre que l'Empereur avait raison depuis le début (mieux vaut tard que jamais).
P.96 Abnett brise le 5e mur et parle du périple Oll et John "comme la corvée ridicule qu'elle semble être". hahaha
L'athamé réparé par papy devient une excuse.. pour rebrousser chemin LOL. Une excuse pour ne revenir qu'à la fin du duel surtout.
P.325 Savoureux : Horus perplexe à l'arrivée de Oll et John = scène comique que tout lecteur peut s'imaginer. ^^..
Et pourtant John démolie en 1 mot l’orgueil d'Horus le gorille bipolaire et l'envoie les 4 fers en l'air à l'autre bout de la pièce.
P.328 John et Oll s'engueulent au dessus du corps de l'Empereur.. vraiment un duo comique ces 2-là! contrepied de tout ce sérieux épique de l'HH.
P.332 Oll meure en suppliant l'Empereur, en hurlant sur Horus, confus comme il l'a toujours été. C'est un perpétuel et il doit normalement survivre, mais son histoire n'a plus aucun autre détail. Sa carte de Tarot sera retrouvée par Leude déchirée en 2 = mort pour de bon?
P.444 Le chemin de John remontant dans le passé passe par les Pyrénées préhistoriques, et se sert d'une plume de Sanguinius à la place de l'athamé.
Actae 2.0 Katherina Moriana
- Spoiler:
Actae termine sa mue, déjà fusionnée dans le corps de Kath (comment un perpétuel peut fusionner dans un corps non perpétuel?)
P.126 Actae, perpétuelle, a retrouvé la vue, grâce à son nouvel hôte de chair: P.148 Actae a fusionné avec Katt mentalement et physiquement.
P.149 Elle fusionne aussi leur nom en "Katherina Moriana"
P.425 Moriana crée la légende du soldat Persson auprès des gardes d'Agathe.
Son devenir est incertain. Clairement à présent du côté loyaliste, fondue dans les rangs des survivants de Terra, son nom est associé cependant avec d'autres personnages hérétiques sans connexion claires, enmélage de pinceaux qui suggère des points de lore non encore tranchés (par ex. la prophétesse aveugle d'Abaddon:
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Moriana
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Moriana_Mouhausen
Keeler, Star montante de l'Ecclésiarchie
- Spoiler:
P.141 La foule scande le nom de Keeler, qui envoie la foule de pèlerins sans armes contre une DG surarmée et bourrée de virus. Chacun ses Zombies!
La DG apparaît bien fragile face à 1 million de mouches humaines. Le fanatisme religieux impérial est fondé dans ce massacre.
P.189 Rencontre entre Keeler et Cypher comique qui se prétendent mutuellement que leurs noms ne signifient rien. Lol. Un million de réfugiés climatiques débarquent dans sa précieuse Montagne creuse mais il accuse le coup rapidement. Après Dorn le gentil, Cypher le gentil.
P.195 Cypher utilise Keeler comme maitre de chœur astropathique avec l'aide de Zhi-Meng.
P.342 Prière "l'Empereur doit vivre" de Keeler miroir de celle d'Horus... qui en fait ne voulait pas le tuer. lol
P.453 Abnett donne la fin de l'HH à Sigismund et Keeler tombés à genoux en pâmoison devant l'image de l'Empereur.
Moins d'1/5 de ses pèlerins ont survécu.
Cypher, DA et la Montagne creuse (en termes de fluff)
- Spoiler:
Même si je n'aime par les DA, je m'attendais à en avoir un peu plus sur Cypher. Et ben wallouh!
P.146 Deus ex machina: Sigismund et les pèlerins arrivent à une entrée de la montagne creuse non attaquée et les DA l'acceptent tout de suite.
P.195 Keeler comme Maitre de chœur astropathique et pèlerins comme amplificateurs donnent une image intéressante du futur Imperium 40k: pas besoin d'être psyker (ou alors tout être humain est un psyker qui s'ignore) = l'Empereur amplifie son pouvoir à travers chaque être humain qui lui voue fidélité. Surement pas prévu dans le plan initial de papy..
P.338 On apprend que la montagne creuse devait servir de tour nécropole au cadavre de l'Empereur une fois tué.
P.355 Cypher a permis de rallumer l'astronomicon, ce qui brise le chant de Typhus et déclenche une tempête psy balayant tous les DG et démons sur 200km, et dont la lumière est visible jusque pour Zephon et Rann.
P.359 L'astronomican, la lanterne, est rallumée et visible à 25min lumière de Terra pour la flotte Solar de Su-Kassen, et P.361 pour Guilliman et Thiel qui se précipitent, et pour Loken : qui nous confirme en retournant la carte Lanterne, que tout est mis en mouvement par la volonté de l'Empereur, Maître du jeu invisible mais omniscient.
Malcador, narrateur jusqu'à la fin
- Spoiler:
P.197 Malcador est "ressuscité" dans la narration après une mort vendue précédemment comme définitive. "Ce Trône ingrat pour accomplir cette tâche ingrate" oui. Parlant de Vulkan: "les actes horribles qu'il a dû commettre l'ont brisé" hein? quels actes plus horribles que ceux des flottes expéditionnaires de la grande Croisade?
P.199 Abnett glisse une bombe gratuite quand Malcy dit en parlant de Horus et de l'Empereur "Ils ne savent pas ce que je sais" = Malcador sur le même Trône que l'Empereur, prétend en savoir plus que l'Empereur ET Horus. p.e. une de ces "bourdes" dont Abnett parle en postface?
P.311 Vulkan croit que Malcador est mort. Ce qui justifie le peu de considération de Dorn et Vulkan lorsqu'ils retireront son corps pour y mettre celui de l'Empereur.
P.412 Le plan de Malcador avec le sceau sur l'armure de Dusk était de laisser une balise de téléportation renforcée par le fait que Dusk a passé sa vie dans la salle du Trône.
P.417 Malcador suggère que son ultime ordre véhicule aussi une part de son âme auprès de ses élus.. on est plus à un comeback près.
P.419 C'est aussi la fin et la mort du narrateur, incarné par Malcador : c'est de son point de vue que l'on voit l'arrivée des survivants d'Anabase et la mise en place de l'Empereur sur le Trône. "Et ceci, enfin, est ma fin et ma mort.." mais ne donne pas son dernier souffle de vie pour l'Empereur comme dans la nouvelle de King.
P.469 Abnett dans sa postface dit avoir utilisé volontairement du vocabulaire complexe pour rendre l'interprétation des révélations difficiles à comprendre.. pour lui aussi? Lol.
Loken, la boucle scénaristique (et c'est triste)
- Spoiler:
Héro iconique de la série de romans et 1er protagoniste du tome 1, Abnett qui écrit le 1er et le dernier tome les lie par plusieurs détails.
P.213 Loken a une vision de Malcador sur le Trône d'Or devant un lac de métal entouré de silhouettes dans la suie = ??
P.216 Loken entend le duel comme le doigt courant sur 1 verre (l'Empereur) contre le bruit d'un gros bourdon et d'une timbale à 9 temps (Horus).
S'en suivent 4 pages métaphoriques sur un duel en échos.
P.219 Loken enflamme sa lame avec le feu immolant Malcador, ce qui rappelle la lame de l'Empereur lui-même.
P.271 Loken observe toutes les morts de l'Empereur dans toutes les dimensions se conclure.
P.272 Loken passe par le jardin où il fut intégré au Mournival.
P.273 Tribunal de Loken préparé par Horus qui pense qu'il a rompu ses serments : Les centaures représentent Horus et ont son visage, mais surtout tentent d'éloigner un doute: que Loken puisse avoir raison.
P.345 Arrivée de Loken sans transition directe après la mort pathétique de Oll. Zéro description juste Horus trainant l'Empereur comme un homme des cavernes.
P.413 En refusant d'abandonner le cadavre d'Horus, Loken qui a vu Horus redevenu lui-même à la fin, restaure symboliquement l'Honneur de sa légion dans une fin de chapitre qui m'a mis la larme à l'oeil. Héro de la série HH, il est le début et la fin de ce récit jusqu'au bout, et comment Abnett traite les fins...?
P.432 La conversation apaisée entre Loken/Abaddon est agréable après tant de massacres et trahisons superlatives. Mais parler de reddition à Abaddon est ridicule.
P.436 Loken est donc tué par traitrise par Erebus, l'antagoniste de Loken dès le tome 1. Ces 2-là semblent inséparable dans leur duo.
Moralité?
La promesse de Samus du tome 1 est censée résonner avec celle de Loken de suivre Abadon et la 16e partout MAIS pour leur rappeler ici... de se rendre?
Les explications d'Erebus ressemblent à des bouts de ficelle et du scotch. On a tous en tête la scène où Loken dans le tome 1 fait face à un démon pour la 1ère fois: est-ce donc son double maléfique, mais pourquoi Erebus créerait un démon qui va casser les pieds à Abaddon tout le reste de sa vie?
Dans le tome 1, Jubal est possédé par Samus, et tué par Loken. Dans le tome 66, Loken est sacrifié à son tour pour donner naissance à Samus. Du coup peut-il exister au delà dans le futur? ou le fait que Loken ai pu le tuer juste avant en partie 2 l'élimine du reste du futur de 40k? cette justification a posteriori sent le sparadra et l'improvisation.
Ahriman explique le chaos pour les nuls (l'Inquisition)
- Spoiler:
Ahriman est donc un de ces rôle de "commentateur sportif" qui avec Sindermann commentent les actions du duel à distance. Il possède aussi un Tarot de l'Empereur (rare encore, mais qui va se démocratiser lourdement d'ici au M42...)
P.245 Ahriman fait 1 tirage démon à répétition. Il en profite pour prévenir Sindermann que toucher ses cartes est mortel.
Sindermann remarque que le tarot imperial se transforme
P.247 Abnett y glisse une définition assez radicale et importante des démons : échos de la réalité, ils apparaissent dans la courbe du temps sans passé/futur fixé d'avance. La question de Sindermann "Comment nait un démon" renvoi directement aux explications d'Erebus à Abaddon lorsqu'il tue Loken. les démons sont des émotions, qui peuvent aussi incarner des destins, un évènement majeur, une guerre, une maladie, une trahison. Mais ils ont besoin de sacrifice. Ca ne rend la logique de la création de Samus pas plus cohérente..
P.441 Lilean Chase bibliothécaire peureuse est donc la future inquisitrice qui créera la Cognitae, pépinière d'hérétiques au M41 qu'affrontera Ravenor.
Explication de la Pierre Noire?
- Spoiler:
Ben non.
Moriana nous explique P.265 que la pierre noire est une matière psychoréactive absorbant l'énergie psychique lorsqu'elle est couverte de sceau et frises pentagramiques. Privée de ces sceaux rituels, elle devient un diapason, amplifiant ce qu'elle recoit. La prison a donc aspiré les empreintes psy de tous ses prisonniers, psykers ou pas, leurs émotions et souffrances.
Moriana la transforme donc en Haut parleur géant.
Typhus et Death Guard, adversaires de complaisance
- Spoiler:
Peu ou rien sont ajoutés à leur lore. Ils servent d'antagonistes pour seulement faire parler les gentils, et meurent comme des insectes.
P.294 "Des centaines de death guard" tués par une plateforme..
P.355 Cypher en réallumant l'astronomicon, brise le chant de Typhus et déclenche une tempête psy balayant tous les DG et démons sur 200km, et dont la lumière est visible jusque pour Zephon et Rann. Il prouve sa loyauté envers l'Empereur, mais aucun détail n'est donné sur ce qu'il devient après la mort d'Horus.
Vulkan, concierge sympa
- Spoiler:
Encore un perso passe-plats, par manque de place. Le suspens de Vulkan activant l'autodestruction du Trône est toujours aussi inefficace.
P.309 Vulkan et le talisman des 7 sceaux de l'apocalypse = zéro suspens
P.311 Vulkan fait 1 calin à 1 humain (Abidemi). Et il croit que Malcador est mort.
P.312 Une soeur du silence qui seule entend 1 appel dans le warp, hahum.. puis l'appel d'Actae via la pierre noire empêche Vulkan d'activer le talisman.
P.418 Vulkan apparaît une dernière fois dans la dernière vision de Malcador lorsque lui et Dorn le soulèvent du Trône pour y mettre l'Empereur. Pas un au revoir, rien = tout le monde le croit déjà mort.
Fin du siège éparpillée: moralité?
- Spoiler:
Abnett consacre la derniÈre partie de la dernière partie à de courts chapitre pour consacrer la fin du siège.
On y trouve les derniers instants de Loken et la fuite d'Abaddon avec Erebus, mais pas seulement.
P.377 L'humanité est condamnée à la guerre. Lol. Et depuis l'ère des luttes il s'est passé quoi?
P.387 La mort d'Horus et le reflux du warp supprime la combattivité chez les traitres et les dons du warp. Même Abaddon pardonne à Loken et voulait faire la paix avec lui.
P.385 Les combats post Horus durent des jours.. sans la flotte ultra???
P.389 Les démons perdurent dans les rêves et mémoires des hommes qui les ont vu.
P.390 Rage noire des BA ont eu des avantages tactiques, mais minimes
P.395 Le Mechanicum noir privé de warp se désagrège comme privé de piles.
Tandis que certain personnages sont laissés sans nouvelles (Katsuhiro, Mathias Herzog, Garro!) d'autres, pourtant bien plus secondaires, ont droit à leur petit paragraphe.
P.441 Emhon Lux fur (champion Blood Angels apparu dans ce tome) dreadnought sera découvert 18 semaines plus tard dans des décombres.
Tjaras Grunli (Space Wolf, idem, créé pour ce tome) retrouvé mort sur le cadavre de ses ennemis.
P.442 Le corps de Jera Talamada mort (colonel du Munitorum de la partie 1), elle, ne sera jamais retrouvé: ??
Ces trames/perso sacrifiées (et pourquoi on ne peut pas mettre 5/5 en fluff)
- Spoiler:
Mathias Herzog oublié 2 fois, par John dans son chemin à l'envers vers le passé, puis par Abnett. Soit il est toujours statufié dans les souterrains avec sa mine sur le ventre, soit il est parti. On en saura jamais rien!!
AUCUN mot de fin sur le devenir de Cypher et Corswain.
AUCUN sur les guerriers tonnerre de Graham.
Rien sur Jagathai, le reste des élus de Malcador, le devenir de Fo-Xanthus.
Leude, easter Egg et.. c'est tout.
- Spoiler:
Abnett rappelle dans sa postface que Leude est une réf. à la figurine originelle des 1980th: (LE-2, Leetu en anglais, pour "Limited Edition" sortie en 1985, soit 2ans AVANT la 1ère éd. de W40k!), mais le perso ne joue pas de rôle décisif dans ce dernier tome, et donne les répliques dans les passages À vide comme à la fin pour faire le lien entre Dorn et le fait de le mettre sur le Trône (ce qui serait resté logique de faire, même sans l'intervention de Leude).
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Leetu
P.211 Leude défend son cadavre décroché contre des charognards du Warp et Abnett suggère même que Leude est influencé par la Rage Noire, trouvant appétissant la chair et le sang des démons.
P.291 Horus s'apercoit que Leude n'a pas de nom dans le warp, ce qui semble l'immuniser, Horus le jette alors aux pieds des dieux du Chaos qui apparaissent à taille réelle..
P.407 Leude réapparaît et à survécu à sa comparution devant les Dieux du Chaos. Il indique à Dorn comment retrouver la tête de Ferrus.
P.442 Leude augmente son tarot des cartes trouvées près de l'Empereur, dont le Vengeur :
Leude est, avec Horus et l'Empereur, Malcador et Ahriman, un personnage central du destin de la galaxie… mais Abnett n'en fait rien. Il ne lui donne pas de destin particulier, un seul indice cryptique pour la forme. Personnage en apparence important, orphelin depuis la mort d'Erda, reste un Easter Egg sans destin particulier et Abnett ne nous tease rien pour son avenir possible.
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- Appréciation personnelle = 3/5
Moins palpitant que le précédent, inégal dans le traitement des trames de personnages et surtout leur conclusion, parfois brillant dans la mise en scène et parfois avec des lourdeurs/répétitions, ce final arrivé en retard après 20ans d'attente on n'en attendait moins en 2024 qu'il y a 5 ou 10ans en fait, tant l'étirement de la série a usé les attentes.
Cela fait plusieurs tomes (critiqués sur ce forum) que les attentes s'étaient épuisées, que la hype s'était relâchée. L'HH est victime de son propre poids et du nombre gigantesque de personnages.
Abnett fait le taff et nous livre un duel titanesque en respectant à la lettre la légende du fluff. À travers ce duel, c'est la figure de l'Empereur qui en sort renforcée, sans pour autant donner de révélation sur sa biographie.
Abnett boucle surtout ce tome en le raccordant aux personnages et évènements de son tome 1 à travers Samus, Erebus et Loken, les vrais protagonistes "à taille humaine" de cette saga.
De nombreuse pistes sont ouvertes pour de nombreux personnages qui on n'en doute pas, réapparaitront dans ses romans M42.
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- Note globale = 15/20
Ce n'est pas la fin que j'espérais (de l'HH), et les révélations attendues restent assez convenues.
Malgré des cartons entiers de milliers de notes, Abnett n'a pas vraiment réinventé cette légende du fluff et a préféré la prudence et le respect des formes.
Oeuvre de synthèse et de conclusion aux ramifications titanesques, il faut féliciter la ténacité d'Abnett qui n'a pas livré un froid "Imperium Secundus" de mi-parcours, mais a réussi à "faire le taff". Au prix d'un ton et d'un rythme p.e. moins épique et plus solemnel que dans son Saturnine, mais qui livre un duel final monumental et nous libère tous de cette attente qui avait trop duré et permet de "
tout cramer pour repartir sur des bases saines"
So,
Let the galaxy brun!
Re: Le Siège de Terra: La Fin et la Mort: Tome 3 de Dan Abnett
Donc, en résumé- Ghost of Arkio - a écrit:
Fo, méchant 4x4 tous terrains
- Spoiler:
P.69 Fo, comme prévu.. double tout le monde par le pouvoir du scenarium. Manipulant avec un baratin tout sauf convainquant et maitrisant le clonage en moins d'une heure, il réduit l'élite du Custodes et des élus de Malcador à des profs stagiaires (même pas de banlieue). Et on ne sait toujours pas si son arme biologique n'est pas un immense fake; en tous cas aucun indice n'est donné et personne ne vérifie son travail.
P.156 Xanthus vivant, ça ne fait tilt à personne. okay.
Andromeda a besoin d'une baguette contre FO et son électro-rapière alors qu'elle est censée être une tueuse génomodifiée. Lol
P.165 Andromeda meure comme une merde, la tête dissoute d'un coup de pshitt-pshitt bactériologique de Fo: si c'est son arme, c'est très cheap.
P.166 Amon tue Fo comme s'il réalisait avoir été le dindon depuis le début, alors que les ordres de Raja et Hassan étaient de l'extraire.. pas très pro les dupont et dupont de Valdor..
P.442 Xanthus a survécu? Non c'est Fo qui s'est dupliqué. Son "je vais en avoir besoin" semble ventriloquer Abnett pour de futurs romans.
Les travaux de Fo sont effectivement sécurisés sur Titan.
Pour la postérité, Fo deviendra un Insquisiteur radical tentant de contrôler les pouvoirs du warp pour s'en servir d'arme (Codex Inquisition 2013). Brûlé comme hérétique, sa philosophie perdurera.
https://wh40k.lexicanum.com/wiki/Basilio_Fo
- Spoiler:
- Titan a le sceau de Vulkan pour faire exploser le Trône, ET le pathogène Tueur de Primarques de Fo ? Le tout sur une lune où Big E a enfermé un truc que lui-même ne pouvait pas tuer ? x') Pas sûr-sûr le coffre-fort
Pour moi, cette Pierre Noire n'est autre queExplication de la Pierre Noire?
- Spoiler:
Ben non.
Moriana nous explique P.265 que la pierre noire est une matière psychoréactive absorbant l'énergie psychique lorsqu'elle est couverte de sceau et frises pentagramiques. Privée de ces sceaux rituels, elle devient un diapason, amplifiant ce qu'elle recoit. La prison a donc aspiré les empreintes psy de tous ses prisonniers, psykers ou pas, leurs émotions et souffrances.
Moriana la transforme donc en Haut parleur géant.
- Spoiler:
- de la Noctilithe, la pierre noire des Nécrons, qui repousse ou amplifie le warp selon l'"alignement" de la pierre. Après, d'où elle vient ? ça, je n'en sais rien ^^'
Zekka Premier Capitaine - Messages : 1416
Age : 32
Localisation : Dijon
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